Ici, je vous parle de mon actualité : des nouveaux bouquins
que je publie, de la promo que j'en fais à gauche et à droite, des
émissions de télé sur lesquelles je travaille, etc.
Cette
page contient les archives de
la rubrique
express.
Taratata
Au
programme de Taratata sur France4 le 2 novembre 2010 en prime et sur
France2 le 5 à pas d'heure: M, Yodelice et Louis Chedid (pour la
sortie de son magnifique nouvel album "On ne dit jamais assez aux
gens qu'on aime, qu'on les aime". J'ai fait un beau portrait de mon
ami Louis et je crois qu'il en est content... Ensuite on aura Gaëtan
Roussel, Absynthe Minded et Zazie le 9 novembre (France4, j'ai fait
des portraits des 2 derniers, avec comme angle pour Absynthe Minded
"le rock belge est plus excitant que le rock français"), puis
Maroon5 le 16, Aloe Blacc, Patrice et Katerine le 23 novembre (avec
portraits à la clé)
Je participerai le mercredi 10 novembre
2010 à une belle fête consacrée à John Lennon au Bus Palladium (6 rue
Fontaine, dans le 9ème à Paris) avec mon camarade Jean-Eric Perrin : on
y signera furieusement des exemplaires des
Miscellanées des Beatles et on trinquera avec vous en braillant
Gimme some truth ! Soyez-y !
Nous nous sommes tant aimés
Tous les samedis et dimanches
sur France3 à la mi-journée.
Voici le programme des portraits jusqu'à la fin de
l'année :
Samedi 6 novembre 2010 : Patrick Dewaere 1
Dimanche 7 novembre 2010 : Patrick Dewaere 2
Samedi 13 novembre 2010 : Michel Berger 1
Dimanche 14 novembre 2010 : Michel Berger 2
Samedi 20novembre 2010 : Bernard Giraudeau 1
Dimanche 21 novembre 2010 : Bernard Giraudeau 2
Samedi 27 novembre 2010 : Daniel Gelin 1
Dimanche 28 novembre 2010 : Daniel Gelin 2
Samedi 4 décembre 2010 : Bernard Rapp
Dimanche 5 décembre 2010 : Michel Audiard
Samedi 11 décembre 2010 : Denise Grey
Dimanche 12 décembre 2010 : Henri Verneuil
Samedi 18 décembre 2010 : Gérard Oury
Dimanche 19 décembre 2010 : Patrick Topaloff
Samedi 25 décembre 2010 : Luis Mariano
Dimanche 26 décembre 2010 : Elie Kakou
La scandaleuse histoire du ROCK !
Tous
les jours, je raconte sur France Bleu une chanson rock qui a fait
scandale...
Au bout d'un mois de diffusion des modules de La Scandaleuse histoire du rock sur France
Bleu, je suis ravi de vous annoncer que 40 stations locales les
programment (autrement dit partout en France, sauf en Lorraine, Gascogne
et Roussilon), ainsi que le programme national
tous les soirs à 20h45 ! En Belgique, on attend toujours la
décision de la RTBF, alors que les habitants de Mayotte ou
Saint-Pierre-et-Miquelon y ont déjà droit, sur RFO...
Episode 063/220 : The Rolling Stones : Brown Sugar
- 1971
Episode 064/220 : Stevie Wonder : Living For The
City - 1973
Episode 065/220 : XTC : Making Plans For Nigel -
1979
Semaine 14 : Du 29 novembre au 3 décembre 2010
Episode 066/220 : Yes : Owner Of A Lonely Heart -
1983
Episode 067/220 : Eddie Cochran : Summertime Blues
- 1958
Episode 068/220 : Nirvana : Smells Like Teen Spirit
- 1991
Episode 069/220 : Peter Frampton : Show Me The Way
- 1976
Episode 070/220 : ZZ Top : Gimme All You Lovin' -
1983
Les cahiers du Rock
D'aucuns me reprochent d'exagérer dans l'autopromo,
alors pour une fois je vais vous conseiller une excellente collection de
bouquins avec laquelle je n'ai aucun lien, si ce n'est d'amitié avec son
fondateur, Hugues Barrière (accessoirement le plus grand fan de
Springsteen en France avec Antoine de Caunes). Il a lancé Les Cahiers du
Rock (éditions Autour du Livre) voici quelques années avec ses deniers
et une solide dose d'inconscience, et parmi ses premiers titres on se
souvient de "Muscle Shoals, capitale secrète du rock et de la soul" de
Sebastian Danchin, de "Pet Sounds" par Gaël Tynevez (sur l'album
mythique des Beach Boys) et du très érudit "Bubblegum & Sunshine Pop" de
Jean-Emmanuel Dubois.
Quatre nouveaux titres viennent de rejoindre le catalogue des Cahiers du
Rock : "Rock français (1977-83)" de Laurent Jaoui, sur les carrières
maudites de Bijou, Starshooter et des Dogs, un épatant "Dictionnaire
essentiel du documentaire rock" par Christophe Geudin (les 100 DVD rock
qu'il faut avoir vus pour pas mourir idiot), "Tout le monde vous dira
NON" de Hubert Mansion (une pertinente et féroce analyse de l'industrie
de la musique, après 10 ans de crise) et enfin les mémoires de Jerry
Leiber et Mike Stoller, les deux auteurs-compositeurs-producteurs
géniaux qui ont écrit certaines des plus belles pages de la soul et de
rock'n'roll (Stand By Me, Youngblood, Jailhouse Rock et Hound Dog, pour
n'en citer que quatre).
J'adore les livres sur la musique. J'en publie beaucoup, j'en achète et
en lis beaucoup, et j'admire certains de mes concurrents pour leurs
audaces et leur bon goût. Hugues Barrière en fait partie : ses Cahiers
du Rock sont passionnants. Allez vérifier vous-mêmes !
J'oublie d'en parler et pourtant c'est toutes les
semaines, j'en suis le narrateur et travaille les textes avec les
éminents Sébastien Guyot, Jean-Eric Perrin et Pierre Mikaïloff : au
programme de "Nous nous sommes tant aimés" sur France3 ces 23 et 24
octobre je vous raconte Louis de Funès (portrait en deux parties) ; le
samedi 30 ce sera au tour de Roger Vadim puis les 6 et 7 novembre un
double portrait, très émouvant, de Patrick Dewaere. Ça passe les samedi
et dimanche à 12h50, il y a de multiples rediffusions pendant la
semaine, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !
Bourvil : Ca va, ils sont contents
Noël approche, vous pensez déjà aux cadeaux que vous
allez offrir ou que vous aimeriez bien qu'on vous fasse.
J'ai une idée : cet album, que j'ai eu le bonheur de diriger, qui est
tout simplement le plus beau jamais consacré à Bourvil, qui nous a
quittés il y a 40 ans.
Dany Boon en a écrit la préface. Extrait :"Ce qu’il y a de merveilleux
dans la notoriété de Bourvil, c’est qu’il est connu de tous sans être
une star. C’est un proche, un membre de la famille que nous aimons pour
sa drôlerie certes mais aussi pour sa sensibilité, sa tendresse et sa
profonde humanité."
Le livre est signé Annie et Pascal Delmotte. Fins connaisseurs de l'oeuvre
et de la vie du grand André Bourvil, ils ont amassé depuis vingt ans la
plus belle et la plus émouvante collection qui soit :
affiches, photos, disques et même objets ayant appartenu à l'artiste.
Si j'ai d'autres idées, je vous tiens au courant...
Cargo de nuit
Cargo
spécial "New-york aux trousses"
En 86, une équipe commando de "Cargo de Nuit" débarque pour 8 jours
à New York. De jour et de nuit, ils vont humer les ambiances, pister
les personnalités, vivre au rythme trépidant de la ville qui ne dort
jamais. C'était au temps où les deux tours dominaient encore la
ville. Un document visionnaire et toujours d'actualité, même si
certaines interviewés ont depuis disparu (W. Burroughs, Keith Haring...),
mais tous, plus ou moins "allumés", disent leur fascination pour la
Grosse Pomme, la véritable capitale du monde !!!
Un film de Gilles Verlant, 1986
Rediffusion le mardi 19 octobre 2010 à 21h05 sur
La Trois
Portraits Jazz par Leloir
Parution le 7 octobre 2010
Avec Jean-Pierre Leloir, qui est tout simplement l'un des plus grands
photographes français, en particulier dans le domaine de la musique (il
fut un pilier de Jazz Magazine, de Jazz Hot - et de Rock&Folk bien sûr),
j'ai déjà publié deux albums splendides : Brel par
Leloir en 2008 - avec bien entendu des inédits de la fameuse séance
Brel-Ferré- Brassens - Johnny Sixties par Leloir
en 2009 et aujourd'hui, avec l'aide de l'éminent Stéphane Koechlin pour
les textes, je suis fier de vous présenter Portraits
Jazz.
Jean-Pierre a croisé la route des plus grands ; certains sont
même devenus ses amis. Ses photos de Louis Armstrong, Duke Ellington,
Billie Holiday, Dizzy Gillespie, John Coltrane, Miles Davis, Chet Baker,
Dexter Gordon, Ray Charles, Ron Carter et tant d'autres sont à la fois
historiques et inoubliables.
Les plus belles sont réunies dans cet album qui vient de paraître et que
je suis heureux d'avoir dirigé.
A
tous mes amis belges et du Nord de la France : je serai présent ce
samedi 9 octobre 2010 à Mons, dans l'après-midi, au Waux-Hall, avenue
Reine Astrid.
Il est prévu que je participe à une rencontre, à 16
heures, et que je signe avant et après, pour ceux que ça intéresse, des
exemplaires des Miscellanées des Beatles que j'ai
publiées en début d'année aux éditions Fetjaine avec mon ami Jean-Eric
Perrin. Mais il y a plein d'autres invités et animations qui valent le
détour, en plus des expos et des concerts.
Et si vous avez envie de réécouter les 260 chroniques
Beatles que j'ai enregistrées pour le réseau France Bleu la saison
dernière (40 épisodes de 20 minutes, 220 épisodes de 5 minutes), les
fans ont créé et complété la page Facebook qu'il vous faut, suffit de
cliquer ici :
www.facebook.com/LesBeatles
Recueil divertissant, érudit et surprenant, bourré
d'anecdotes, de listes inutiles (dix chansons des Beatles qui
mentionnent la pluie) ou indispensables (les chansons signées
Lennon-McCartney mais écrites seulement par Lennon ou seulement par
McCartney), d'infos cruciales (pourquoi les Beatles n'ont pas joué à
Woodstock), de théories de conspiration (Paul McCartney est mort le 9
novembre 1966, vous étiez au courant?), de sujets délicats (comment le
tueur en série Charles Manson a interprété les paroles des Beatles) et
de dossiers brûlants (que raconte Octopus's Garden, une des rares
chansons signées Ringo Starr ?).
Taratata
Ce
vendredi 1er octobre 2010 en 3ème partie de soirée sur France2 dans
Taratata : Seal, Brune, Tim Robbins et Asaf Avidan & The Mojos. J'ai
fait les portraits de Seal et Tim Robbins (avec des extraits du
génial "Bob Roberts"!)
La semaine prochaine : pas de diff.
Le mardi 12 sur France4 à 20h30 (rediff le 15 sur
France2 à pas d'heure) : Raphaël, Lilly Wood & The Pricks, Julien
Perretta et Asa. J'ai fait les portraits des deux derniers.
Le mardi 19 sur France4 à 20h30 (rediff le 22 sur
France2 à pas d'heure) : Joe Cocker, Gaëtan Roussel, Superbus et
Aaron (et un beau trio Cocker + June & Lula sur "Get Back" des
Beatles) : j'ai fait les portraits de ce bon vieux Joe et de
Superbus.
Tous
les jours, je raconte sur France Bleu une chanson rock qui a fait
scandale...
Au bout d'un mois de diffusion des modules de La Scandaleuse histoire du rock sur France
Bleu, je suis ravi de vous annoncer que 40 stations locales les
programment (autrement dit partout en France, sauf en Lorraine, Gascogne
et Roussilon), ainsi que le programme national
tous les soirs à 20h45 ! En Belgique, on attend toujours la
décision de la RTBF, alors que les habitants de Mayotte ou
Saint-Pierre-et-Miquelon y ont déjà droit, sur RFO...
Episode 021/220 : The Mamas and the Papas : Monday
Monday - 1966
Episode 022/220 : The Who : Who Are You ? (cf Les
Experts Las Vegas) - 1978
Episode 023/220 : Jerry Lee Lewis : Whole Lotta
Shakin' Goin' On - 1957
Episode 024/220 : Soft Cell : Tainted Love - 1981
Episode 025/220 : The Doors : Light My Fire - 1967
Semaine 6 : Du 4 octobre au 8 octobre 2010
Episode 026/220 : Little Richard : Tutti Frutti -
1955
Episode 027/220 : Toto : Rosanna - 1982
Episode 028/220 : The Kinks : You Really Got Me -
1964
Episode 029/220 : Suzanne Vega : Luka - 1987
Episode 030/220 : Deep Purple : Smoke On The Water
- 1972
Semaine 7 : Du 11 octobre au 15 octobre 2010
Episode 031/220 : Chuck Berry : Johnny B. Goode -
1958
Episode 032/220 : Kim Carnes : Bette Davis Eyes -
1981
Episode 033/220 : Pink Floyd : Money - 1973
Episode 034/220 : The Monkkes : I'm A Believer -
1966
Episode 035/220 : Dire Straits : Sultan Of Swing -
1978
Semaine 8 : Du 18 octobre au 22 octobre 2010
Episode 036/220 : Gene Vincent : Be Bop A Lula -
1956
Episode 037/220 : Donovan : Mellow Yellow- 1966
Episode 038/220 : Kiss : I Was Made For Loving You
- 1979
Episode 039/220 : The Equals : Baby Come Back -
1968
Episode 040/220 : Eurythmics : Sweet Dreams (Are
Made Of This) - 1983
Taratata
La rentrée de
Taratata
- "La plus belle émission musicale en live en
Europe, avec celle de Jools Holland en Grande-Bretagne",
c'est un manager anglais qui me l'a redit l'autre jour - ça se passe
le mardi 28 septembre (sur France4, en
prime time) et le vendredi 1er octobre
(sur France2, après minuit) : parmi les invités de la première
émission dont j'ai écrit les portraits, magnifiquement réalisés par
Yann Grasland, il y aura Seal et Tim Robbins (oui, LE Tim Robbins). À
suivre les semaines suivantes, avec portraits à la clé : Katerine,
Joe Cocker, Bernard Lavilliers, Louis Chedid, Asa, Nina Hagen, Aloe
Blacc, James Blunt, Julian Perretta, Zazie, Absynthe Minded,
Maroon5, etc.
Et bien sûr toutes les découvertes et duos inattendus et les
chansons live et les interviews, le tout mené par mon ami Nagui !
Il
y a deux ans, j'ai eu le bonheur de diriger et publier en France Guitares et guitaristes de légende, excellent
livre de Dom Kiris: On y trouve l'histoire et les photos de toutes les
plus belles guitares acoustiques et électriques, et de leurs plus grands
interprètes, d'Eric Clapton à Jack White, de Scotty Moore à Jimi
Hendrix, de Mark Knopfler à Kurt Cobain. Le bouquin est toujours
disponible (on a réimprimé plusieurs fois) et la bonne nouvelle pour nos
amis anglophones c'est qu'à la mi-octobre le livre sortira chez Apple
Press. En attendant plus de détails, voici déjà la couverture !
(et pour commander l'édition française, rendez-vous sur fnac.com ou
amazon.fr)
Les Guignols de l'info
Ça ne m'était pas arrivé depuis un bon moment:
J'ai refait une voix pour les Guignols de l'Info,
une blague à propos de David Guetta. Vous pouvez la voir sur
www.canalplus.fr
Bourvil : Ca va, ils sont contents
Je suis extrêmement fier de vous présenter cet album
(parution le 8 septembre 2010) qui est tout simplement le plus beau
jamais consacré à Bourvil, dont nous célébrons tristement le 40ème
anniversaire de la disparition.
Dany Boon en a écrit la préface et note judicieusement ceci: "Ce qu’il y
a de merveilleux dans la notoriété de Bourvil, c’est qu’il est connu de
tous sans être une star. C’est un proche, un membre de la famille que
nous aimons pour sa drôlerie certes mais aussi pour sa sensibilité, sa
tendresse et sa profonde humanité."
Le texte est signé Annie et Pascal Delmotte, qui ont également fourni
99% de l'iconographie : fins connaisseurs de l'œuvre et de la vie du
grand André Bourvil, ils ont amassé depuis vingt ans la plus belle et la
plus émouvante collection qui soit: Affiches, photos, disques et même
objets ayant appartenu à l'artiste.
Après avoir produit une soirée spéciale à Bourvil sur Canal+ dans les
années 1990 (présentée entre autres par Valérie Lemercier, Yolande
Moreau et José Garcia), puis un portrait dans la série documentaire des
"100 plus grands français" (présenté par Antoine de Caunes et François
Morel), tout en supervisant des compiles VHS puis DVD de ses plus
chouettes chansons, je suis très heureux d'avoir trouvé cette nouvelle
occasion de dire combien j'aime ce mec, qui me fait rire et me
bouleverse.
Quant à l'album, allez le feuilleter en librairie : vous n'en croirez
pas vos yeux !
Nous nous sommes tant aimés
Gilles Verlant, terre de contraste... La nouvelle
saison de Nous nous sommes tant aimés, série documentaire consacrée à
des personnalités disparues, dont je suis le narrateur et le co-auteur
(avec Sébastien Guyot, Pierre Mikaïloff et Jean-Éric Perrin), reprend
sur France3 et sera désormais diffusée
les samedis et dimanches à la mi-journée
(avec des rediffusions les mardis et mercredis après-midi : j'attends
les détails !). Parmi les premiers épisodes : Dalida (les 11 et 12
septembre), François Truffaut (le 18), Maritie et Gilbert Carpentier
(les 25 et 26) et Claude François (les 2 et 3 octobre). A suivre : Sacha
Distel, Roger Vadim, Patrick Dewaere, Elie Kakou, Louis de Funès,
Bernard Giraudeau, etc. Si tout se passe comme prévu, y en aura plus de
70 entre septembre et juin !
La scandaleuse histoire du ROCK !
À
partir du 30 août 2010, sur le réseau France Bleu (et dans le programme
national, tous les jours du lundi au vendredi à 20h45), je présente La Scandaleuse histoire du rock. Tous les jours, une chanson, un
scandale, un classique du rock ! En exclu cette semaine, rien que pour
vous, les 5 premiers épisodes de la série. Eh
oui, je sais, je suis trop cool.
NB : Il n'est pas impossible que la série soit diffusée en Belgique,
j'attends les détails. Enfin, qu'ils se réveillent.
Semaine 1 : Du 30 août au 3 septembre 2010
Episode 001/220 : The Rolling Stones : Satisfaction - 1965
Episode 002/220 : Elvis Presley : Hound Dog - 1956
Episode 003/220 : David Bowie : Rebel Rebel - 1974
Episode 004/220 : AC/DC : Highway To Hell - 1979
Episode 005/220 : Bob Dylan : Like a Rolling Stone - 1965
Semaine 2 : Du 6 septembre au 10 septembre 2010
Episode 006/220 : Bruce Springsteen : Born In the
USA - 1984
Episode 007/220 : The Kingsmen : Louie Louie - 1963
Episode 008/220 : The White Stripes : Seven Nation Army - 2002
Episode 009/220 : Procol Harum : A Whiter Shade Of Pale - 1967
Episode 010/220 : Queen : Bohemian Rapsody- 1975
Semaine 3 : Du 13 septembre au 17 septembre 2010
Episode 011/220 : Frankie Goes To Hollywood : Relax
- 1983
Episode 012/220 : Stealers Wheel : Stuck In The Middle With You
- 1972
Episode 013/220 : Steppenwolf : Born To Be Wild - 1968
Episode 014/220 : Status Quo : You're In The Army Now - 1986
Episode 015/220 : Sam Cooke : Wonderful World - 1960
Semaine 4 : Du 20 septembre au 24 septembre 2010
Episode 016/220 : Alice Cooper : School's Out -
1972
Episode 017/220 : Nilsson : Everybody's Talking - 1968
Episode 018/220 : Roxy Music : More Than This - 1982
Episode 019/220 : Fleetwood Mac : Go Your Own Way - 1976
Episode 020/220 : Barrett Strong : Money (That's What I Want) -
1959
Tout le monde connaît ce refrain de Brassens,
tiré du fameux "Le Temps ne fait rien à l'affaire". Eh bien ce qui est
rigolo c'est que j'ai dû attendre 53 ans et la proposition de mon vieil
ami Vitor Hublot, grand maître de l'underground wallon (les Residents à
lui tout seul, et ça fait 25 ans que ça dure) pour faire mes (vrais
*) débuts discographiques avec une reprise de cette chanson. Elle
figure sur le CD "Brassens selon Vitor Hublot" et je suis en bonne
compagnie puisque les autres reprises sont interprétées par Jeff Bodart,
Jil Caplan, Lou Deprijck, Thierry Mondelaers, Jacques Duvall, Stéphanie
Coerten, Renaud Janson et Jean-Louis Sbille.
Poussez une tête tant que vous y êtes sur le site de Vitor
Hublot, vous ne vous en remettrez pas facilement...
www.vitorhublot.com
Brassens selon Vitor Hublot 1
Sortie Fin Septembre 2010
1. Jeff Bodart : La mauvaise réputation
2. Jil Caplan : Brave Margot
3. Lou Deprijk : Je me suis fait tout petit
4. Thierry Mondelaers : Marinette
5. Jacques Duvall : Rien à jeter
6. Gilles Verlant : Le temps ne fait rien à l'affaire
7. Stéphanie Coerten : Les amoureux des bancs publics
8. Renaud Janson : Le gorille
9. Jean-Louis Sbille : La cane de Jeanne
& les choeurs des Talbot Sisters (1-7-8)
Pierre Vervloesem (8 + solo de guitare)
Jacques Duvall (2)
Thierry Mondelaers (8)Textes et musiques de Georges
Brassens
...et on annonce pour le second : Sttellla,
Odieu, Yohadane
de Studio pagol, Philippe d'Avilla, de nouveau Jacques Duvall pour
"Fernande", ...
* je ne vais quand même pas vous causer de
"La Marche des écoles de la Petite Suisse" en 1968, à 11 ans, quand même
! (ah si, c'est fait : zut, je me suis trahi !)
Au fait j'ai aussi écrit ce texte
pour la pochette de son disque :
Le
métier de tailleur de pierres remonte à la nuit des temps. Pensons à nos ancêtres hominidés du paléolithique inférieur qui
taillaient des silex pour partir à la chasse au mammouth.
Pensons à Obélix, qui taillait des menhirs pour que des hippies défoncés
aillent invoquer deux millénaires plus tard je ne sais quelles forces
druidiques à Karnak.
Ensuite, pensons à Vitor Hublot, un hominidé plus récent, mais
paléolithique à sa façon, qui lorsqu'il ne grave pas des regrets
éternels sur des dalles funéraires, attaque à la masse et au burin les
choses les plus sacrées, comme le répertoire de Georges Brassens.
Il y a eu les albums hommages, policés et confits dans le respect
frissonnant. Brassens a enfin droit à un tribute à la hauteur de sa
mauvaise réputation : anarchiste, provocateur, avant-gardiste et pince
sans rire.
Qu'il ait obtenu de moi que je fasse par la même occasion mes débuts
discographiques, que je participe à cette aventure avec une version dont
je ne suis pas peu fier, démontre que Mr Hublot est doué d'une force de
conviction peu banale.
Au fait, je dédie ma version du Temps ne fait rien à l’affaire à mes
deux fils, n'oubliez jamais, quand on est con, on est con. C'est votre
vieux con de père qui vous le dit, jeunes cons.
Gilles Verlant
Lecture de vacances : "Les Nuits blondes" de Ève Scavo
J'ai
connu Eve Scavo quand elle s'occupait du planning des spots
publicitaires sur OuiFM. Avant ça, elle avait été chanteuse de rock,
sous influence David Bowie. Et elle écrivait ses paroles. Aujourd'hui,
elle publie son premier roman et c'est un régal. "Les Nuits blondes" est
sorti chez Stock au printemps ; on n'en parle pas assez, c'est bien
dommage. Reste à espérer que ce bijou soit repêché lors de la rentrée
littéraire. Ça s'est déjà vu...
"Les Nuits blondes" raconte l'histoire de deux soeurs, qui ont repris le
salon de coiffure de leur mère, dans une petite ville au bord de
l'océan, où tout le monde se connaît, s'observe, se juge, se déteste.
Leur maman est morte après avoir connu une vie sentimentale tragique et
compliquées par la guerre. L'une des soeurs, la plus jeune, la plus
délurée, tendance vamp, est obsédée par le cinéma, en particulier par
son idole, son modèle, Marilyn Monroe. Or, le roman se déroule sur une
semaine, en août 1962. Autrement dit, juste avant / juste après le
suicide de Marilyn. Le jeune femme, déjà passablement cinglée, part en
vrille. Sa soeur aînée, qui l'adore et la protège, va tout faire pour la
sauver. Bref : il y a du sang, du sexe, du suspense, des repères
historiques, des bigoudis, des perruques et des secrets effroyables. Et
j'ai adoré.
Lecture de vacances : "Splendeurs et misères du travail"
de Alain de Botton
Splendeurs
et misères du travail
Il est né à Zürich, il a un nom français et écrit en anglais avec un
sens délicat du cynisme en demi-teinte, de l'ironie qui mordille, de
l'aphorisme philosophique qui fait mouche - et son traducteur fait un
travail sensationnel. Son nom : Alain de Botton. De lui j'avais déjà lu
"Le Plaisir de souffrir", absolument splendide et pertinent dans son
analyse du sentiment amoureux, une sorte de "Journal de Bridget Jones"
décortiqué avec la froideur - non dénuée de tendresse - d'un médecin
légiste pratiquant une autopsie. Là, je viens de savourer "Splendeurs et
misères du travail" publié au Mercure de France. De Botton a eu une idée
surprenante : suivre un thon, depuis le moment où il est pêché aux
Maldives jusqu'à celui où, quelques dizaines d'heures plus tard à peine,
il est servi à dîner à un gamin (qui n'aime pas ça) dans la banlieue de
Bristol. Je veux dire : il l'a fait vraiment. Il était sur le bateaux,
dans l'avion-cargo, dans le camion, dans la supérette, chez la maman du
gamin. Et il a des photos pour le prouver. De Botton nous parle aussi de
la beauté cachée des pylônes électriques, du marketing des gâteaux
fourrés, de la comptabilité des multinationales et de la logistique du
commerce global comme s'il s'agissait vraiment de sujets littéraires. Et
le plus fort, c'est qu'il a raison. Et en prime, pour qui se laisse
prendre au jeu de son sens de l'humour subtil, c'est vraiment drôle.
Bonne
nouvelle pour les innombrables fans de Johnny en Belgique :
Classic21 vient de démarrer la diffusion de "L’Odyssée Johnny Hallyday", écrite
par Jean-William Thoury et moi, racontée par Antoine De Caunes, du lundi
au vendredi à 19 heures. 45 épisodes sur les 130 seront diffusés : les
autres sont disponibles sur la page Facebook dédiée à cette
sensationnelle saga !
Avec Georges, Laurent et Eric sur
RTL
Décidément je suis traité comme un prince par
RTL:
Après
un spécial Beatles chez Laurent Boyer, après une nocturne torride avec
Georges Lang, c'est au tour de mon ami Eric Jeanjean de
m'inviter dans "Ma liste préférée" le dimanche
11 juillet 2010 de 14h30 à
16h00. Va-t-il réussir à me tirer des confidences sur ma vie privée?
Va-t-il recueillir auprès de mes amis, voire de ma femme, des
témoignages accablants? Vais-je pouvoir parler de ma passion pour les
vins des Côtes du Ventoux?
Pour en savoir plus, vous savez ce qui vous
reste à faire...
Georges Lang m'a fait l'honneur de m'inviter ce mercredi
16 juin 2010 dans son émission sur RTL. De minuit à 3 heures, il m'a
proposé d'apporter quelques-uns de mes disques préférés et de venir en
deviser avec lui. La classe, non ?
Voici des
spots récents enregistrés pour la SNCF région Rhône-Alpes
(euh, la voix de fille, c'est pas moi...)
TER-desserte-Valence-Lyon
TER-desserte-St-etienne-Lyon-2
TER-desserte-Grenoble-Lyon
TER-desserte-Chambery-Lyon
TER-carte-Illico-jeunes
TER-carte-Illico-frequence
Bashung, de l'aube à l'aube
>
France Inter : le dimanche de 12h à 13h, du 27 Juin au 29 Août
(rediffusion la nuit suivante, le lundi de 1h à 2h)
> Première Chaîne de Radio-Canada : le
dimanche de 16h à 17h, du 27 juin au 29 août
> RSR-La 1ère : le dimanche de 9h à 10h et
rediffusion le samedi suivant à 23h, du 27 juin au 29 août
> Première-RTBF: le samedi de 11h à 12h et
Rediffusion du 27 juin au 29 août le dimanche de 22h à 23h, du 26 juin
au 28 août
J'ai modestement participé, en tant qu'interviewé, à une série de la
Radio Suisse Romande (réalisée par Gérard Suter et David Golan),
consacrée à Alain Bashung, en 10 épisodes. Elle passe depuis le 26 juin
2010 sur les différentes radios francophones. Pour connaître les
diffusions et les rediff (sur la RSR, France Inter, la Première-RTBF et
au Canada), faut aller voir sur le site internet des RFP et celui de la
Radio Suisse Romande:
www.radiosfrancophones.org/coproductions-evenementielles-detail.php?copro=87
et
www.rsr.ch/la-1ere/programmes/alain-bashung-de-l-aube-a-l-aube
Antoine
De Caunes enregistre actuellement une série radiophonique pour les 41
radios locales du réseau France Bleu. A l’occasion des 50 ans de
carrière de Johnny Hallyday, France Bleu diffusera à partir du lundi 4
janvier 2010 « L’Odyssée Johnny Hallyday », une série de 130 épisodes,
racontée par Antoine de Caunes. Les auditeurs pourront suivre cette
série du lundi au vendredi à 20h30.
Avec cette production, en préparation depuis septembre dernier, France
Bleu souhaite mettre à l’honneur l’artiste le plus populaire de la
chanson française en célébrant ses 50 ans de carrière.
Gilles Verlant, spécialiste du rock et fidèle de France Bleu, et
Jean-William Thoury, parolier, journaliste, écrivain et expert en
chansons, sont les auteurs de cette série inédite.
France Bleu réunit de Caunes et Verlant 25 ans après leur première
collaboration. Les deux compères co-présentaient un show rock live
quotidien aux débuts de Canal+, en 1984, suivi quelques années plus tard
par la mythique émission « Rapido ».
2010 sera l’année des 50 ans de carrière de Johnny Hallyday. En mars
1960 sortait le premier 45 Tours de celui qui allait devenir l’idole des
Jeunes : « Laisse les filles ».
Voici le premier épisode :
Les Miscellanées au JJDA de Jacky
Gainsbourg [vie héroïque] de Joann Sfar en DVD et
Blu-Ray
"Gainsbourg
(vie héroïque)", le film sensationnel de Joann Sfar vient de paraître en
DVD et Blu-Ray. Je rappelle à ceux qui auraient raté les épisodes
précédents que Joann m'a fait bosser sur son film, d'abord comme
consultant (il connaît ma bio "Gainsbourg" édition 2000 chez Albin
Michel - toujours dispo - par coeur), ensuite comme figurant (déguisé en
flic, mais ne clignez pas des yeux, vous pourriez me rater). Quant au
film j'ai eu l'occasion ici même, à sa sortie, d'en dire tout le bien
que je pense : Eric Elmosnino (Serge) est stupéfiant, Lucy Gordon (Jane
B) bouleversante, Laetitia Casta (Brigitte Bardot) saisissante et Anna
Mouglalis (Juliette Gréco) renversante. Attention, il y a plusieurs
éditions du film, dont une spéciale avec des bonus à la Fnac, et on
parle d'un coffret collector en fin d'année. Ce film est un pur bijou,
ne le ratez pas.
Les Miscellanées de la Coupe du Monde par Olivier
Lefèvre
Dans
la foulée des "Miscellanées
du Rock", des "Miscellanées
des Beatles" et des "Miscellanées
de la Chanson Française" comme je vous l'annonçais ici même récemment,
mon camarade Olivier Lefèvre vient de publier "Les
Miscellanées
de la Coupe du Monde" ! Même ceux qui n'y connaissent rien au foot (moi,
par exemple) se régalent. Pour accompagner la sortie de son livre,
Olivier a créé - outre une page Facebook - un blog qui est actualisé
quotidiennement, avec plein d'images qui bougent et des commentaires
rigolos, à l'adresse
en-attendant.tumblr.com Allez-y nombreux ! et lisez son livre
poilant et plein d'infos !
Gainsbourg à Anvers
Ce 5 juin, vernissage de l'exposition consacrée à
Gainsbourg à la galerie Fifty One Fine Art Photography à Anvers (Zirkstraat,
20) dirigée par mon ami Roger Szmulewicz. À cette occasion j'ai écrit un
petit texte que vous pouvez lire sur la page d'accueil du site
www.gallery51.com
ou... ici !
Visitez l'expo de ma part, jusqu'au 31 juillet 2010: Y sont exposés
entre autres Serge vu par William Klein, Jean Loup Sieff, Pierre
Terrasson, Helmut Newton, Tony Frank, etc.
Où
est ma petite amie ? Elle est dans mon Rolleiflex
Serge Gainsbourg (1928 – 1991) aura rêvé d'être peintre et cinéaste.
Dans les deux cas, il n'a laissé derrière lui que quelques œuvres : des
toiles montrant un joli talent de coloriste, et quatre longs-métrages,
le plus remarquable étant le premier, intitulé, comme l'une de ses plus
fameuses chansons, Je t'aime moi non plus. Ses films furent controversés
; aucun ne connut le succès populaire. On ne peut leur retirer cependant
une qualité : chaque image avait été pensée, imaginée, composée, mise en
scène par un esthète, avec l'œil d'un photographe. À la lecture des
scénarios de ses films, on est surpris de découvrir qu'il attachait
peut-être plus d'importance aux focales, aux objectifs, aux mouvements
de caméra, qu'il détaillait avec minutie, qu'à la psychologie de ses
personnages qui, de toute façon, lui ressemblaient, en à peine moins
torturés.
En 1964, sur l'album "Gainsbourg Confidentiel", Serge a chanté la photo
dans Negative Blues :
Où est ma petite amie ?
Elle est dans mon Rolleiflex
C'était mon premier reflex
J'aime la photographie
Je revois la petite chérie
Posant pour mon Rolleiflex
Un p'tit machin en lastex
Lui donnait un peu d'esprit
La photo, il l'a donc pratiquée, mettant en scène Jane Birkin dénudée,
parfois même menottée à un radiateur, pour les magazines de charme. Plus
tard, il publie un livre mettant en scène sa dernière compagne : Bambou
et les poupées, avec son érotisme glacé, sa dominante de bleu électrique
et de rose blême, semble une partouze surréaliste où l'on ne peut plus
distinguer l'être humain des mannequins désarticulés. Une légende au
hasard :
Mardi quatorze heures quinze
Premiers symptômes de photophobie. Recherche de clairs-obscurs et de
contre-jours. Abuse de Bambou comme un légionnaire au Tonkin. Elle
pleure jaune et riz blanc. Ma petite princesse de Chine s'enroule dans
les spirales du lit, œil et entrejambe en amande. Nice girl. À la visée
reflex, je dois reconnaître que la gamine a un cul de Rolls-Royce. Ne
lui manque que la plaque minéralogique citron vert de L.A.
Je glisse ma caméra sous le châssis, elle son ongle carmin dans le tuyau
d'échappement. Arrêt image.
Quand il s'agissait de ses pochettes de disques, Gainsbourg ne
plaisantait pas. Il ne faisait appel qu'aux meilleurs : Tony Frank pour
la pochette de "Histoire de Melody Nelson" (avec une Jane B. perruquée
et fardée, cachant avec son Monkey en peluche un début de grossesse),
Jean d'Hugues pour "Vu de l'extérieur" (où le visage de Serge est
entouré de gros plans de chimpanzés, orangs-outans, ouistitis, macaques
et babouins), Lord Snowdon pour "Aux armes et caetera", William Klein
pour "Love On The Beat"… Gainsbourg gérait sa propre image entre dégoût
et fascination ; il se trouvait laid, étant jeune, au point de
développer de douloureux complexes. Il ne pouvait que développer un œil
de dandy sur sa propre représentation.
Voilà pourquoi Roger Szmulewicz, fan de toujours de l'œuvre
gainsbourienne, a décide de se/vous/nous faire plaisir avec une
exposition anniversaire (Gallery 51, dix ans déjà) qui mélange
portraits, images rares et insolites, par William Klein, Helmut Newton,
Pierre Terrasson, Jean-Loup Sieff, Ulf Andersen, Bert Stern, Patrick de
Spiegelaere, Claude Gassian, Tony Frank, Xavier Martin, Alain Trellu et
d'autres. Sans oublier les objets du culte (livres, disques, magazines,
etc.) qui nous éloignent d'un accrochage traditionnel mais sont le
reflet de l'amour énorme et posthume que lui portent désormais des
millions de fans, lui qui a tant souffert, au fil des premières années
de sa carrière, du peu de reconnaissance récolté par ses chansons, alors
qu'il alignait les chefs d'œuvre, de La Javanaise à Initials B.B., de La
Chanson de Prévert à Docteur Jekyll et Monsieur Hyde…
Admirons cette exposition en méditant ces mots, par lesquels Serge
expliquait au début des années 1960 la noirceur de son inspiration :
Je suis incapable de faire une chanson optimiste, heureuse, une chanson
d'amour. Je ne trouve pas les mots, je n'ai rien à dire du bonheur, je
ne sais pas ce que c'est. Il ne s'exprime pas. C'est comme si vous
braquiez l'objectif de votre appareil photographique sur un ciel
parfaitement bleu. Il n'y aura rien sur la pellicule. Alors que si vous
photographiez un ciel d'orage, avec de beaux nuages noirs et gris, ce
sera superbe !
Gilles Verlant
Bruno Stevens expose pour Haïti à la Galerie Pascal
Polar à Bruxelles
J'ai
connu Bruno Stevens jeune stagiaire sur des tournages de Ligne Rock au
début des années 80 (genre Gainsbourg à la sortie de "Mauvaises
nouvelles des étoiles"). Je l'ai ensuite connu ingénieur du son, à la
tête de son studio, et même producteur. Depuis une quinzaine d'années,
il a changé de vie et est devenu reporter de guerre : il photographie
partout où c'est chaud, il a couvert l'Irak, Gaza, etc.
36 heures après le
tremblement de terre en Haïti, il y débarquait avec une mission
humanitaire belge. Il en a ramené des milliers de photos, la plupart
bouleversantes, certaines horrifiantes. Il n'a jamais considéré ses
photos comme "artistiques", même si certaines le sont à l'évidence et
contrairement à bon nombre de ses collègues ne les avait jamais exposées
dans une galerie d'art. S'il le fait, pour quelques jours seulement, à
la Galerie Pascal Polar 108 chaussée de Charleroi à
1060 Bruxelles, c'est
pour une bonne cause : l'intégralité (je dis bien : l'intégralité des
bénéfices tirés de la vente de ses photos d'Haïti (400€ la photo) sera
reversée à deux victimes du séisme : un chanteur des rues aveugle et un
guide moto qui l'ai aidé pour son reportage. De leurs maisons il ne
reste rien, Bruno Stevens va les aider à les reconstruire. Allez voir
son expo et si vous le pouvez achetez une photo, ou plusieurs ! Son site
: www.brunostevens.com
Nouveau divertissement des débuts d’après-midi sur
France 3 : Une collection de portraits, intitulée Nous nous sommes tant
aimés. Chaque jour, un artiste sera mis à l’honneur, mis en image par
les équipes de R&G Productions, avec la voix de Gilles Verlant. Bourvil
ouvrira le bal le lundi 22 mars 2010.
Portraits Taratata
Dans
chaque émission vous trouverez des portraits
des invités que j'ai écrits (et dont je fait les commentaires,
non mais) et qui sont réalisés par l'impeccable Yann Grasland, qui
est mon ami et mon associé depuis plus de 15 ans. C'est beau, c'est
rigolo, c'est du beau monde et j'en suis vachement content.
Les Miscellanées de la chanson française de Bertrand Dicale
Dans
ma collection des Miscellanées aux éditions Fetjaine, après "Les Miscellanées du
rock", "Les Miscellanées des Beatles" et en attendant "Les Miscellanées
de la coupe du monde" je suis ravi de vous annoncer la sortie des
"Miscellanées de la chanson française" par l'excellent et très érudit
Bertrand Dicale, déjà auteur de plusieurs livres de référence (Juliette
Gréco, etc.), journaliste (Figaro, Chorus, etc.) et chroniqueur sur
France Inter.
Ci-dessous le texte de présentation et la couverture. Si vous êtes
amateur de chanson, ce livre est un régal !
Les Miscellanées de la chanson française
Comment sont nés des classiques comme Ne me quitte pas, Les Feuilles
mortes ou Tomber la chemise ? Combien de chansons ont été consacrées à
Johnny Hallyday ? Quel a été le premier album français vendu par
téléchargement ? Combien de fois a été enregistré Plaisir d’amour ? Qui
est le vrai héros de Mon légionnaire ? Quel est le texte original du
Déserteur ? Qui a plagié quoi, et quand ?
Entre des histoires inconnues sur des chansons célèbres et l'aventure
incroyable de chanteurs oubliés, des choses extrêmement sérieuses et des
détails rigoureusement inutiles (ce sont parfois les mêmes), des
micro-événements aux conséquences capitales et les coulisses secrètes de
grandes légendes, ce livre constitue une histoire parallèle de la
chanson française, savoureuse et érudite.
Comment réussir à la télévision quand on est petit,
breton, avec de grandes oreilles?
Le formidable
Philippe Gildas
publie son autobiographie le 24 février 2010.
Il m'a raconté sa vie, je l'ai aidé à rédiger et je me suis
totalement régalé: 50 ans d'histoire des médias, d'inventions et de
fantaisie.
Voici ce qui est écrit sur "la
4ème de couve" comme on dit dans le monde merveilleux de l'édition : Philippe Gildas est « un oiseau rare, une espèce en voie de disparition
»…
Antoine de Caunes
Le parcours personnel et professionnel de ce Breton né à Auray, en 1935,
illustre l’évolution des médias de ces cinquante dernières années –
presse, radio et télévision.
Les jeunes générations le connaissent surtout pour ses performances
auprès d’Antoine de Caunes, de Coluche, des Nuls et des Guignols de
l’Info, mais il a en fait débuté comme journaliste dans les années 1960.
Directeur de la rédaction de RTL, animateur des JT de la première
chaîne, roi des matinales d’Europe n° 1, il rejoint ensuite la toute
jeune chaîne Canal+ en 1985. Il crée alors le mythique Top 50, avant de
se lancer dans l’aventure Nulle Part Ailleurs.
Cette autobiographie offre un éclairage inédit et insolent sur
l’histoire et les coulisses de l'information, en même temps qu’une
formidable galerie de portraits. Car Philippe Gildas est un inventeur
des médias.
Cet ouvrage est co-écrit avec Gilles Verlant, célèbre biographe de
Gainsbourg, qui a longuement collaboré avec Philippe Gildas sur Canal+.
Amis parisiens, notez déjà dans vos agendas que Philippe
Gildas signera son livre "Comment réussir à la télévision quand on est
petit, breton, avec de grandes oreilles ?" (sortie le 24 février) le
vendredi 12 mars à partir de 18 heures au Virgin
Mégastore des Champs-Élysées! D'autres séances de dédicaces
suivront à Paris, en Bretagne (Brest, Rennes, Lorient) et à Bruxelles!
Montpellier 14 avril 2010:
Librairie Sauramps Lille 20 avril 2010: Librairie
Furet du Nord Bruxelles 6 Mai 2010: Librairie
Filigranes Rouen 26 Mai 2010: Librairie
L’Armittière
Hommage à Bashung lors de la 25ème cérémonie des
Victoires de la Musique
Grosse émotion ce samedi 6 mars 2010
lorsque Jean Fauque, parolier de Bashung ("Fantaisie militaire", etc.) a
rendu hommage à son pote disparu, en direct, soutenu par l'orchestre
dirigé par Arnaud Dunoyer de Ségonzac, lors de la 25ème cérémonie des
Victoires de la Musique. Gros moment de fierté pour moi : pour rédiger
son hommage, lu de sa belle voix grave, Jean a utilisé les éléments d'un
texte que j'ai rédigé à la demande de Nagui. Ce texte, je vous le livre
tel quel. Les titres de chansons correspondent au medley interprété par
l'orchestre d'Arnaud. Bonne lecture !
Bashung pourquoi t'es parti ? ton silence nous assourdit, ton absence
nous abasourdit. Tu malaxais les sons comme personne, avec ta voix gant
de crin de crooner rocker, avec tes complices tu cuisinais les mots
façon hosties au poivre noir. À l'orée des années 80, t'étais pas un
oisillon, au compteur t'avais déjà de belles heures de vol, t'attendais
que le public soit prêt, t'étais beau comme un pétard qu'attend plus
qu'une allumette. Et d'un coup ce fut le feu d'artifice : sur le golfes
pas très clairs des hit-parades tu t'es mis à briller comme un phare
dans la nuit bleu pétrole.
VERTIGE DE L'AMOUR
Tu avais la grâce des vrais rebelles qui refusent tout compromis,
l'élégance des grands romantiques qui crèvent l'oreiller quand ils
rêvent trop fort. Avec "Vertige de l'amour" le succès t'as cueilli pour
la deuxième fois et tu t'es dis danger, c'est comment qu'on freine ? Au
fil des années, délaissant les grands axes, toujours tu as préféré les
contre-allées, sans jamais cesser de revenir à tes premières amours, le
rock'n'roll de Buddy Holly, Johnny Kidd, Elvis Presley, Bob Dylan, Jimi
Hendrix. Sensuel, tu as troublé avec tes variations sur "Madame rêve" ;
pyromane, t'es revenu mettre le feu aux playlists avec ce riff
historique
OSEZ JOSEPHINE
Ta carrière, Bashung, est comme une leçon : personne ne t'a jamais pris
en flagrant délit de lâcheté, toujours tu as lutté et ta petite
entreprise n'a jamais connu la crise. Tu campais à mille milles de la
mêlée, tout là-haut sur les cimes inexplorées, tu inventais une nouvelle
grammaire, tu fouillais les plaies blessures de ta langue natale, tu
posais à la chanson des montagnes de questions dont toi seul connaissais
les réponses. Les Victoires de la Musique n'ont jamais cessé de te fêter
– quand elles ont célébré leur vingtième anniversaire, ta "Fantaisie
militaire" fut même couronnée "meilleur album des 20 dernières années".
LA NUIT JE MENS
Bashung, tu fus un éclaireur, un chanteur engagé, missionnaire des
imprudences, voyageur solitaire. Et quand le crabe t'a attaqué, tu as
bombé le torse, bombé, et jusqu'au bout de tes forces sur la route tu
nous as enchantés. Ultime élégance ici, aux Victoires, sur la scène du
Zénith, puis les ténèbres t'ont englouti, mais comme le chat de Lewis
Carroll ton sourire continue à flotter dans les airs, tout comme ta voix
qui est là, qui résonne dans nos têtes, qui jamais ne s'éteindra.
RESIDENTS DE LA REPUBLIQUE
Splits de Jérôme Revon
Jérôme
Revon n'est pas seulement l'un des réalisateurs de télévision les plus
cotés en France : depuis un peu plus d'un an, il s'est découvert une
nouvelle passion : transformer ses photos en "Splits", sur des supports
variés (caissons rétro-éclairés, panneaux de plexi, etc.). Son thème
favori : la ville (New York, Londres, Paris, Barcelone, etc.). Ses
oeuvres ont déjà été exposées dans plusieurs galeries : jusqu'au 15
mars, elles sont aussi visibles au restaurant Quai Ouest, 1200 quai
Marcel Dassault à Saint-Cloud (92210). Ses prix sont très raisonnables.
Allez-y de ma part ! En plus c'est l'une des meilleures tables du 92,
avec vue imprenable sur la Seine. www.jeromerevon.com
Gainsbourg en Poche
Ma
bio de Gainsbourg vient d'être réimprimée chez Albin Michel (le pavé de
760 pages avec les cahiers photos et tout) et devrait être disponible
partout alors qu'au même moment le Livre de Poche en publie sa version,
qui là fait carrément 1050 pages ! La différence de prix est notable:
30 € pour le grand format, 9,50 € pour le Poche (mais sans photos). Je
dis ça pour ceux dont le budget est serré et qui ont envie de lire les
aventures de Serge... Notez que cette nouvelle édition au Livre de Poche
remplace celle de 1993, qui est retirée de la vente.
C'est quoi mon job de biographe ?
J'ai
répondu aux questions de Matt pour C'est Quoi Ton Job ?
Je
reçois des mails et des messages Facebook me demandant "mais c'est quoi,
des Miscellanées" ? Et ça ressemble à quoi, les
Miscellanées des Beatles ? Eh bien pour vous donner une idée, voici
quelques pages de notre dernier livre, à Jean-Eric Perrin et moi.
Chez Monsieur Presley
Le 27 août 1965, quelques jours après leur triomphe au Shea Stadium
devant 56.000 fans, les Beatles sont invités chez une de leurs idoles,
un certain Elvis Aaron, qui les accueille dans sa maison de Bel Air, à
Beverly Hills. Ils sont tellement intimidés par leur idole qu'ils
n'osent pas ouvrir la bouche, au point qu'au bout d'un moment Elvis
déclare "Bon ben si c'est comme ça je vais me coucher !", ce qui fait
marrer tout le monde. La glace est rompue : John, Paul, George et Ringo
vont passer près de quatre heures à discuter et à jammer avec le roi du
rock’n’roll. Aucune trace photographique ou enregistrée ne subsiste de
ce symposium des légendes. Trois jours plus tard, les Fab Four
remplissent l’Hollywood Bowl local.
Mort du petit commerce
Constamment pillée, gérée par des amateurs, la boutique de fringues
psychédéliques Apple dans Baker Street, à Londres, financée par les
Beatles, ferma ses portes le 30 juillet 1968. Pour ne pas s’embêter avec
les stocks d’invendus, tout ce qu’elle contenait encore fut offert
gratuitement aux passants.
White is White, Dylan is Dylan
Lors du festival de l’île de Wight, en 1969, durant le concert de la
tête d’affiche, Bob Dylan, on peut apercevoir, dans le public, et au
bras de leurs épouses respectives, John Lennon, George Harrison et Ringo
Starr.
In his own words
Le 4 novembre 1963, les Beatles se produisent à Londres au théâtre
Prince Of Wales devant la famille royale, au même programme que Marlène
Dietrich et Maurice Chevalier. C’est là que Lennon prononce l’une de ses
premières phrases historiques : que ceux qui sont au balcon tapent des
mains, que ceux de l’orchestre se contentent de secouer leurs bijoux !
Commerce de proximité
Liverpool, 28 octobre 1961. À 15 heures, un client du nom de Raymond
Jones demande à Brian Epstein, qui s'occupe du rayon disques du magasin
d'électroménager appartenant à son père, un 45 tours dont il n’a jamais
entendu parler : il s’agit de My Bonnie par les Beatles. Un disque
enregistré le 12 mai précédent à Hambourg, lors d’une session avec Tony
Sheridan. Le 9 novembre 1961, Brian Epstein se rend à la Cavern pour y
découvrir les Beatles, un mois plus tard, il devient leur manager. Le
reste appartient à l'histoire…
Entretiens d’embauche
Le 13 mai 1960, les futurs Beatles auditionnent pour accompagner Billy
Fury, un artiste liverpuldien comme eux, dont la notoriété est
grandissante. Son manager, Larry Parnes, les envoie plutôt accompagner
le chanteur Johnny Gentle, un illustre inconnu, qui le restera. Sans
eux. Le 1er janvier 1962, les Beatles auditionnent pour le label Decca,
et se font jeter comme des malpropres, la firme londonienne leur
préférant les fabuleux Brian Poole & The Tremoloes, qu’ils estiment plus
aptes à recueillir un vrai succès commercial ! Trois jours plus tard,
les Beatles sont élus « meilleur groupe de Liverpool » par les lecteurs
de Mersey Beat, le journal musical local. Le 5 janvier, My Bonnie par
Tony Sheridan & The Beatles sort en Angleterre, où il n’était alors
disponible qu’en import.
Un Mickey au portefeuille maousse
Le 14 août 1985, Michael Jackson met sur la table 40 millions de $ et
quelque menue monnaie en prime, pour acheter le catalogue d’édition des
Beatles fort de 250 chansons ; autrement dit chaque fois qu'une de leurs
chansons génère des droits d'auteur (soit une fois toutes les
microsecondes, à vue de nez), il touche une partie de ceux-ci au titre
de publisher. Paul McCartney et Yoko Ono se sont fait souffler sous le
nez un pactole qu'ils convoitaient ; Paul est particulièrement en colère
: c'est à lui que Michael avait demandé conseil pour placer les sommes
colossales générées par les ventes de "Thriller". McCartney, déjà
propriétaire – entre autres – du catalogue Buddy Holly, lui avait
conseillé l'édition… Pour s'en mordre les doigts, voire pire, quelques
mois plus tard.
L’âge légal
En août 1960, les futurs Beatles (Lennon, McCartney, Harrison, Sutcliffe
et Best) démarrent leur première série de concert à l’Indra Club à
Hambourg, mais ils doivent s’interrompre quand, le 16 décembre 1960,
George Harrison est expulsé d’Allemagne parce qu’à 17 ans, il est jugé
trop jeune par les autorités locales pour travailler comme un
professionnel (surtout dans ce quartier mal famé).
Des bons camarades
Le 21 avril 1963, les Beatles vont voir les Rolling Stones jouer au
Crawdaddy Club de Richmond, et les recommandent à leur ancien attaché de
presse Andrew Loog Oldham. Il va effectivement les voir lui aussi, huit
jours plus tard… et devient leur manager. Pour les aider à démarrer,
John et Paul leur compose quelques temps après, sur un coin de table, ce
qui va devenir la face A de leur deuxième 45 tours : I Wanna Be Your
Man.
10 chansons des Beatles où la guitare lead est jouée par quelqu’un
d’autre que George (dont c’est d’ordinaire l’attribution)
1. Taxman (Paul)
2. Ticket to Ride (Paul)
3. The Ballad of John and Yoko (John)
4. Get Back (John)
5. Birthday (John)
6. While My Guitar Gently Weeps (Eric Clapton)
7. You Can't Do That (John)
8. Another Girl (Paul)
9. Back in the U.S.S.R. (Paul)
10. Good Morning, Good Morning (Paul)
Quelle est la double particularité musicale du morceau The End, à la
fin de l'album "Abbey Road" ?
D'abord, on y trouve un solo de batterie, ce que Ringo Starr n'avait
jamais voulu faire auparavant, sans doute par humilité vis-à-vis de
collègues plus talentueux, comme Keith Moon, le batteur des Who, ou
Ginger Baker, celui du trio Cream. Ensuite The End contient non pas une,
non pas deux, mais trois guitares lead - chacun son tour Paul, John et
George y va de son solo tandis que les chœurs répètent en boucle love
you / love you / love you !
10 chansons des Beatles avec du clavier (et qui en joue)
1. The Night Before (John : piano électrique)
2. Your Mother Should Know (Paul : piano, John : orgue)
3. Revolution (Nicky Hopkins : piano électrique)
4. Let it Be (Paul : piano, Billy Preston : orgue et piano électrique)
5. I’m Looking Through You (Ringo : orgue)
6. Here Comes the Sun (George : synthé)
7. I Want to Tell You (Paul : piano)
8. We Can Work It Out (John : harmonium)
9. Strawberry Fields Forever (Paul : mellotron)
10. A Day in the Life (Paul : piano)
Do You Do You Scopitone Saison 3
La
saison 3 de Do You Do You Scopitone a démarré sur paris Première
depuis samedi 2 janvier 2010
Ci-dessous la liste des premières diffs et les titres
des épisodes:
Samedi 2 janvier à 20h00 : Mareva in Paradisco
Samedi 9 janvier à 19h55
: Ca boume pour moi
Samedi 16 janvier à
20h00 : C'est pas en français, mais c'est bien
Samedi 23 janvier à
19h55 : Femme, femme, femme
Samedi 30 janvier à
20h05 : Jeunes gens modernes
Samedi 6 février à 20h05
: Les séducteurs
Emission Spéciale Serge Gainsbourg le 3 février 2010 sur Classic 21
Les victoires de la musique 2010
Depuis
le 27 janvier 20h la liste des nommés aux Victoires de la Musique (qui
fêtent cette année leur 25ème édition) est officielle. Je peux donc vous
offrir en exclu le dossier de presse remis à l'issue de la conférence de
presse aux journalistes, dossier que j'ai rédigé, comme je le fais
depuis une dizaine d'années déjà. Si vous êtes allergiques aux Victoires
ou aux artistes nommés, c'est votre droit, mais abstenez-vous de
m'envoyer des messages énervés et inutiles : ce que vous lirez ne
représente pas mes goûts, mes choix ni même ce que j'écoute à la maison
(de très loin... à part Archimède, Revolver, Charlotte G., Bashung et
quelques autres, on va dire...), je me contente de faire mon boulot du
mieux que je peux. La suite samedi 6 mars 2010 à 20h35 sur France2 en
direct du Zénith de Paris : Les
textes de présentation de tous les nommés
Olivier
Monssens m'a fait le plaisir et l'honneur de m'inviter dans son émission
"Al Dente", diffusée sur Be TV (en Belgique donc). On y parle de la vie,
de la mort, de la coiffure, du rock, de Gainsbourg, de la drogue et même
du filet pur grillé, vu que ça a été tourné dans le cadre insolite et
grandiose du restaurant Le Mozart, à Bruxelles, où on bouffe de la très
bonne bidoche. Ce "Al Dente" sera diffusé le
samedi 30 janvier 2010 à 20h15 en clair sur Be TV 1, avec 5
rediffs tout au long de la semaine qui suivra. Que du plaisir. Saignant.
Alain Trellu
Alain
Trellu a eu le privilège de photographier Gainsbourg au début des années
1980 à Londres, alors qu'il réalisait un court-métrage avec Marianne Faithfull pour "Les Enfants du Rock".
Ses photos (dont ce portrait d'un
Serge inquiet) sont visibles sur son site
www.trellu.com et sont
exposées au "Gainsbourg Bar Héroïque" à Bruxelles, avenue
de la Toison d'Or. Des tirages sont à vendre, à un prix très
raisonnable.
Gainsbourg
Comme
vous êtes nombreux à me demander si ma biographie de
Gainsbourg chez Albin Michel est toujours disponible, j'ai une bonne
nouvelle: Elle vient d'être réimprimée. Si vous ne la trouvez pas chez
votre libraire préféré, il peut la commander; sinon, elle est dispo sur
fnac.com, chapitre.com et autre amazon.fr.
Au sujet de Serge Gainsbourg, invité de Pascale
Clark
dans Comme on nous parle
sur France Inter (19 janvier 2010)
Casemate hors série Gainsbourg
Le
très élégant magazine de bandes dessinées Casemate sort ce 15 janvier un
hors-série Ciné entièrement consacré au film "Gainsbourg (vie héroïque)"
de Joann Sfar. J'y ai modestement collaboré (quelques repères
biographiques) mais si je vous le conseille c'est d'abord parce qu'il
contient des interviews de fond menées par Bertrand Dicale de Anna
Mouglalis (qui joue Juliette Gréco), Laetitia Casta (Bardot), Eric
Elmosnino (Gainsbourg), etc., ainsi que des dessins inédits de Joann
Sfar, d'autres par Mathieu Sapin (qui a suivi tout le tournage, dans les
coulisses), des éclairages sur Olivier Daviaud (musique), David Marti
(maquillages et effets spéciaux), Guillaume Schiffman (chef op'), etc.
Bref : rigoureusement indispensable ! En kiosque ou
www.casemate.fr
Gainsbourg, un destin héroïque
Pour
info, un doc sur Gainsbourg pour lequel j'ai été interviewé est diffusé
ce mercredi 13 janvier 2010 sur
TMC à 20h40 sous le titre (bateau) "Gainsbourg, un destin brisé".
Gainsbourg [vie héroïque] de Joann Sfar
Il est temps que je m'exprime :
Le film "Gainsbourg (vie héroïque)" de Joann Sfar est un pur bijou.
Il faut absolument le voir : Sfar rend à Serge sa dimension première,
celle d'un rêveur et d'un poète, en insufflant au passage ses propres
rêveries et sa propre poésie, et le mariage des deux fonctionne à
merveille. Certes les gardiens de la rigueur biographique pousseront des
cris d'orfraie mais moi qui connais un peu le sujet je vous l'affirme :
on s'en fout de la vérité ! On est dans un film ! Un film magnifique,
avec des acteurs magnifiques ! Eric Elmosnino, génial ! Lucy Gordon,
bouleversante ! Laetitia Casta, superbe ! Anna Mouglalis, sublime ! Et
Doug Jones, alias la Gueule ! Et celui qui joue le père de Serge ! Et le
gamin qui nous fait Lucien, petit ! Donc, courez voir ce film unique,
d'une intelligence rare, d'une esthétique parfaite. Ah oui, encore une
chose : les chansons sont pas mal...
www.gainsbourg-lefilm.com
Gainsbourg [vie héroïque] de Joann Sfar à "Cinémas"
Ce
samedi 16 janvier 2010 sur France5 à 17h55,
Serge Moati a la gentillesse de m'inviter dans son émission "Cinémas"
pour parler du film "Gainsbourg (vie héroïque)" aux côtés de Joann Sfar
(le réalisateur génial), Eric Elmosnino (qui joue Serge et qui est aussi
génial) et Laetitia Casta (qui est formidable en Brigitte Bardot !). Un
grand moment d'émotion (en ce qui me concerne) et une belle déclaration
d'amour de Moati pour ce film exceptionnel qu'il ne faudra rater sous
aucun prétexte (sortie le 20 janvier en France, quelques jours plus tard
en Belgique).
Les Miscellanées des Beatles par Jean-Eric Perrin et
Gilles Verlant
En
librairie le 14 janvier 2010 - Editions
Fetjaine
Miscellanées
nom fém. plur. recueil d'écrits divers, littéraires
ou scientifiques
Beatles
nom masc. plur. quatuor originaire de Liverpool
(Grande-Bretagne) qui a révolutionné la musique du XXe siècle
Miscellanées des Beatles
Recueil divertissant, érudit et surprenant, bourré
d'anecdotes, de listes inutiles (dix chansons des Beatles qui
mentionnent la pluie) ou indispensables (les chansons signées
Lennon-McCartney mais écrites seulement par Lennon ou seulement par
McCartney), d'infos cruciales (pourquoi les Beatles n'ont pas joué à
Woodstock), de théories de conspiration (Paul McCartney est mort le 9
novembre 1966, vous étiez au courant?), de sujets délicats (comment le
tueur en série Charles Manson a interprété les paroles des Beatles) et
de dossiers brûlants (que raconte Octopus's Garden, une des rares
chansons signées Ringo Starr ?).
L'extraordinaire histoire des Beatles a déjà fait l'objet de dizaines de
livres mais aucun comme celui-ci : élégant, amusant de bout en bout, il
séduira les connaisseurs comme les néophytes et permettra à tous de
briller en société, à l'heure où l'on réédite toutes la discographie des
Fab Four et où l'on joue à The Beatles / Rock Band!
Antoine De Caunes enregistre « L’Odyssée Johnny Hallyday
» pour France Bleu
Du lundi au vendredi à 20h30 sur France Bleu
Antoine
De Caunes enregistre actuellement une série radiophonique pour les 41
radios locales du réseau France Bleu. A l’occasion des 50 ans de
carrière de Johnny Hallyday, France Bleu diffuse à partir du lundi 4
janvier 2010 « L’Odyssée Johnny Hallyday », une série de 130 épisodes,
racontée par Antoine de Caunes. Les auditeurs pourront suivre cette
série du lundi au vendredi à 20h30.
Avec cette production, en préparation depuis septembre dernier, France
Bleu souhaite mettre à l’honneur l’artiste le plus populaire de la
chanson française en célébrant ses 50 ans de carrière.
Gilles Verlant, spécialiste du rock et fidèle de France Bleu, et
Jean-William Thoury, parolier, journaliste, écrivain et expert en
chansons, sont les auteurs de cette série inédite.
France Bleu réunit de Caunes et Verlant 25 ans après leur première
collaboration. Les deux compères co-présentaient un show rock live
quotidien aux débuts de Canal+, en 1984, suivi quelques années plus tard
par la mythique émission « Rapido ».
2010 sera l’année des 50 ans de carrière de Johnny Hallyday. En mars
1960 sortait le premier 45 Tours de celui qui allait devenir l’idole des
Jeunes : «Laisse les filles».
Voici le premier épisode :
Prix 9
Le
Prix 9 2009 a été
attribué EX AEQUO aux albums Le Groom Vert de
Gris de Schwartz et Yann (Dupuis) et Dans mes yeux de
Bastien Vivès (KSTR - Casterman) le mercredi 9.9.9 au Mirano Continental
Les Beatles : la suite en
220 modules !
Après
l'Intégrale Beatles thématique en 40 épisodes de 20 minutes diffusés en
national pendant l'été 2009, Gilles Verlant rempile !
En 220 modules d'une chanson chacun, sur le modèle de
"Génération 80" mais en solo cette fois, il vous présente durant toute
la saison 2009-2010 les meilleures chansons des Beatles ensemble et en
solo, les meilleures reprises, les plus inattendues - et même parfois
des parodies à pleurer de rire !
Cette série, lancée le 24 août 2009 sur France Bleu, coïncide avec le lancement le 9
septembre de la série de rééditions de TOUS les albums du plus grand
groupe pop-rock de l'histoire, remastérisés comme ils ne l'ont jamais
été (la dernière édition CD remonte à 1987 pour la plupart d'entre eux
!) ainsi que celui du jeu vidéo ROCKBAND. Autant dire que la saison
2009-2010 s'inscrira, quarante ans après leur séparation, sous le signe
des Beatles!
En
voilà un bouquin qu'il est beau et complet! Loïc Picaud, dont j'ai déjà
publié plusieurs livres, dont un magnifique David
Bowie & le Rock Dandy aux éditions Hors Collection, vient de publier
L'Odyssée du Rock français, à l'heure où l'on
s'apprête à en fêter le 50ème anniversaire - si l'on considère que
Laisse les filles, premier 45 tours de Johnny Hallyday, paru en mars
1960, signe son acte de naissance !
Un livre qui n'oublie personne, découpé en grandes périodes, du
rock'n'roll plein d'enthousiasme (et souvent de maladresse) des
pionniers jusqu'aux bébés-rockers des années 2000, en passant par tous
ceux dont on a repris les pochettes pour la couverture, et des dizaines
d'autres !
Très beau, pas cher, vient de paraître.
Comment réussir à la Télévision ...
Le
formidable Philippe Gildas publiera son
autobiographie le 24 février prochain. Il m'a raconté sa vie, je l'ai
aidé à rédiger et je me suis totalement régalé : 50 ans d'histoire des
médias, d'inventions et de fantaisie. Plus d'info ici,
bientôt, voici déjà un aperçu de la couve, en exclu!
Je suis un peu lent comme garçon, et je suppose que
j'arrive tel un carabinier d'Offenbach (donc : en retard) mais je tenais
à dire que j'ai enfin écouté l'album "Vingt" du groupe liégeois Atomique
Deluxe et que c'est une tuerie rock'n'roll qui mérite amplement votre
curiosité, des deux côtés de la frontière franco-belge. Y a des extraits
sur leur MySpace -
www.myspace.com/atomiquedeluxe - et des titres complets sur Deezer
pour vous faire une idée : guitares qui cognent, voix impeccable, textes
bien teigneux - bref, tout pour plaire !
Bruno Blum, la bio
Bruno Blum, qui est un vieil ami, m'a demandé de lui torcher une
petite bio ; il cherche une maison de disques qui publierait les
dizaines de chansons épatantes qu'il a en stock. J'ai rédigé ça et vous
le livre en pâture.
Profitez-en pour écouter ce qui est
déjà en ligne sur
www.docreggae.com !
Comme
B.B. déteste parler de lui, surtout à la troisième personne, il va bien
falloir que quelqu'un s'y colle. C'est tombé sur ma pomme, que
voulez-vous, chacun sa croix. Mais comme il s'agit de parler d'un ami
multi-talentueux et éclectique, c'est que du bonheur.
Bruno « Doc Reggae » Blum est d'abord connu pour son travail dans le
domaine de la musique jamaïcaine : auteur, compositeur, interprète,
guitariste et producteur, il a aussi écrit plusieurs livres sur ce sujet
dont un que j'ai eu le plaisir et l'honneur de publier : Bob Marley, le
Reggae & les Rastas, aux éditions Hors Collection.
Si ses activités de journaliste sont désormais cultes, notamment en tant
que correspondant permanent à Londres du mensuel Best (il a été le
premier, en France, à parler de Clash, les Specials, Madness, les
Pretenders, les Stray Cats, etc.), Blum s’est toujours principalement
consacré à la musique. Vous le connaissez pour ses coffrets Bob Marley,
salués dans le monde entier (consacrés aux débuts de sa carrière, avec
une centaine d’inédits à la clé). Il a aussi remixé les albums reggae de
Serge Gainsbourg, avec en prime de sensationnelles versions dub, sans
oublier le "Live" au Palace, radicalement ressuscité par ses soins.
Après
quelques 45 tours pimpants (dont le prémonitoire Ça bouge sur la Place
Rouge, paru en 1989 avant la chute du Mur de Berlin), Bruno Blum a
également publié cinq albums de chansons rock en français, mélangeant
reggae (enregistré en Jamaïque avec The Wailers, les musiciens de
Marley), rock (cf. sa version de Should I Stay Or Should I Go de Clash
sous le titre Si je reste) et High Life (album « Welikom 2 Lay-Gh-Us »,
enregistré au Nigeria avec les musiciens de Fela). Sans oublier ses
concerts avec les Blum Brothers, featuring Gilbert Furry Freak Shelton,
ni bien sûr l'archi culte « The War Album » avec les voix de Haïlé
Sélassié Ier, Bob Marley, Big Youth, etc. Sur le riddim du morceau culte
de Marley, Blum a récemment ressorti Guerre en version française ;
attention : paroles explicites.
Au fil des années, Bruno a stocké des dizaines de chansons, dans les
styles qu'il affectionne : rock, reggae, textes de qualité, humour,
mélodies, guitares comme on aime. Une musique de culture biologique,
garantie jouée sans machines par des musiciens vivants, élevés en plein
air. Qui aura le flair, l'intelligence de signer Blum et de lui offrir
enfin le tremplin vers une reconnaissance amplement méritée et
patiemment mûrie ?
Gilles Verlant
Les Tueurs de la Lune de Miel - The
Honeymoon Killers
Mes amis de Crammed Discs ont eu la bonne idée, pas plus tard que
récemment, de rééditer "Spécial Manubre", le tout premier album des
Tueurs de la Lune de Miel, alias les Honeymoon Killers, groupe belge
légendaire, initialement produits (en 1977, année punk) par le non moins
légendaire Marc Moulin sur son label Kamikaze (le bien nommé).
Excellente occasion pour vous offrir en pâture une petite bio écrite par
mes soins en 2003 pour la réédition de l'autre album des Tueurs, celui
qui contenait entre autres leur épatante relecture du "Nationale 7" de
Charles Trenet. Voilà, c'est cadeau.
La qualité principale des Tueurs de la Lune de Miel – et le défaut
qui les immola prématurément sur l'autel de la pop eighties – était
qu'ils voyaient tout en double. Drame récurrent chez les Belges en
général, les artistes en particulier, ils étaient furieusement
schizophrènes : leur nom, déjà – en v.o. ou en v.f. ? The Honeymoon
Killers, comme le film serial-killer de Leonard Kastle, 1970, avec
Shirley Stoler et Tony Lo Bianco ? Ou alors les Tueurs de la Lune de
Miel, avec l'amusante dualité (d'autres plus péteux diraient "délicat
oxymore") entre les termes menaçants (Tueurs) et rassurants (Lune de
Miel, faut tout vous expliquer) ? On peut pas choisir, alors on mettra
les deux, et le public se démerdera. Et puis d'abord, c'est qui le chef,
en tout cas, celui qu'on prend en photo pour la presse ? C'est Yvon
Vromman, qui est tout vilain et mal rasé avec son gros nez mais qui est
rigolo à mourir (de fait, il en meurt, trop tôt), avec son côté boule de
nerfs, le genre de psychopathe prêt à vous péter dans les pattes au
moindre pet de travers ? Ou alors l'évanescente Véronique Vincent,
ex-mannequin et journaliste, dont il est dit sur la pochette du 33 tours
d'origine qu'elle est "habillée par Anne Frère" (copinage, certes, mais
le rock n'était pas encore fashion, à l'époque) ? En 1982, le New
Musical Express ne se pose pas la question : c'est la fille qui fait la
couve. On voit d'ici la tronche d'Yvon, pas jouasse - après tout,
c'était son groupe, à l'origine. À terme, la rivalité va les miner, au
point de les faire imploser en vol. Mais la schizophrénie ne s'arrêtait
pas là : clairement, deux directions musicales tiraillaient le combo.
L'énergie héritée du punk et de la new wave d'un côté, la réelle
compétence musicale (visionnaire, oserait-on affirmer) de certains de
ses membres de l'autre. Ce qui les unissait : l'envie de rire,
d'expérimenter, de se jouer des références, en se moquant éperdument de
ce qui était "in" ou "out" (du coup, leurs chansons n'ont pas vieilli,
ce que l'on ne dit pas souvent d'un disque enregistré en 1981 ; et que
dire des "Subtitled Remix" de 1983 qu'on dirait enregistrés avant-hier
?). Hey les gars, et si on faisait des reprises destroy de "Laisse
tomber les filles", de France Gall, et de "L'Heure de la sortie" de
Sheila ? Ouais, chouette idée. Mais pas question de se moquer du
"Nationale 7" de Charles Trenet : c'est sacré. Moralité : leur version
devint un tube radio en France et le mensuel Actuel, le magazine
"nouveau et intéressant" des "jeunes gens modernes" leur consacra des
papiers longs comme le bras, unique îlot de lucidité, avec Berroyer dans
"Le Matin", dans un océan d'incompréhension.
En réalité, les Tueurs de la Lune de Miel étaient un groupe du 21ème
siècle malencontreusement tombé dans une faille spatio-temporelle.
Aujourd'hui, tout ce qu'ils tentaient d'imposer avec leurs petits poings
serrés (et leurs langues fermement vissées dans la joue) est devenu
évident : la fantaisie, le second degré, les clins d'œil, le mélange
électro-pop-world-jazz, et j'en passe. Il faut reformer les Tueurs.
Yvon, fais pas le con, reviens, tout est pardonné !
Gilles Verlant, 2003
Ah oui, j'ai trouvé ça sur YouTube : le clip de "Nationale 7" réalisé par
Philippe Pilate pour mon émission Folllies (ou était-ce déjà Ligne Rock
?) en 1981 pour la RTBF. Je me souviens de la crise de rire, toute la
journée avec cette bande de barjots, dans la station service à l'entrée
de l'autoroute à Drogenbos (Bruxelles)... Aaah Yvon, t'étais bon !
Nouvelle édition de La Discothèque parfaite de l'Odyssée
du Rock
Pourquoi une nouvelle édition, au même prix que la
précédente soit 22 € seulement pour près de 400 pages illustrées, en
couleurs?
Parce que nous étions frustrés d'avoir dû nous limiter à
200 albums. Du coup, boum, on en a rajouté 100.
Totalement indispensables, bien sûr, si vous êtes fan de
rock, de pop, de soul et de genres parallèles. Et pour faire bonne
mesure nous avons rajouté 3000 titres essentiels à télécharger sur votre
baladeur.
Pourquoi "parfaite" ? Parce que mon co-auteur Thomas Caussé
et moi sommes un tantinet prétentieux et que nous trouvons que
l'expression "Discothèque idéale" est trop timoré.
La nôtre est parfaite!
En tout cas nous avons tout fait pour qu'elle le soit...
Sens giratoire
Comme
vous le savez peut-être j'ai publié il y a deux ans une fabuleuse
Encyclopédie du mauvais goût avec mes amis Hervé
Depoil et François Quenouille. L'album, "richement illustré" comme veut
le cliché, est toujours disponible. J'ai un faible pour le laid, je
craque pour le kitsch, je ris devant le nul. Je suis donc fou de bonheur
d'avoir découvert un site génial qui recense les chefs d'oeuvre que nous
apercevons tous les jours au hasard des sens giratoires et autres
ronds-points. Des sculptures, des fontaines, des évocations, des
commémorations, des monuments, tous plus moches les uns que les autres,
signés dans 90% des cas par des artistes qu'on devrait envoyer en
correctionnelle... L'adresse :
www.sens-giratoire.com
La force des animateurs de ce site : ils ne jugent pas, ils recensent.
Ci-dessous, les mains calleuses d'un fier vigneron (d'où les grappes)
qui vous accueillent à l'entrée de Beaumes-de-Venise (Vaucluse). Y en a
plus de 8000, des photos comme ça ; à force, vous allez pleurer de rire.
Ils attendent vos photos, au fait, si vous connaissez des ronds-points
gratinés...
Gainsbourg [vie héroïque] de Joann Sfar
Je sais pas pour vous mais moi ça me donne
furieusement envie de voir le film de Joann, viiiiite !
La
seule comédie musicale écrite et composée par Serge Gainsbourg, "Anna",
réalisée par Pierre Koralnik, diffusée en 1967 sur la 1ère chaîne,
ressort enfin en DVD avec en bonus le CD de l'intégralité de la bande
originale avec entre autres Anna Karina (of course), Jean-Claude Brialy
(le plus mauvais chanteur de l'histoire du cinéma, sans doute), Marianne
Faithfull et Gainsbourg himself.
À l'occasion de la projo en avant-première l'autre soir,
j'ai rencontré un fan doublé d'un historien de la télé - son nom Jean
Segura, son blog "Anna" à l'adresse
www.ruedescollectionneurs.com/magazine/mag/anna.php.
La modernité de ce "musical" ultra-pop est intacte, si vous
ne l'avez jamais visionné il y a comme qui dirait urgence...
Gainsnord
Mister
Guuzbourg est le plus grand fan de Gainsbourg en Hollande, et le plus
francophile des Bataves (voir son site
www.fillessourires.com). Il vient de publier un des meilleurs albums
tribute jamais parus autour du répertoire de Serge, sous une pochette
splendide dessinée par Hanco Kolk, avec des artistes que je connais pas
mal (Saule, Tom Barman de deUS), un peu (Suarez), ou pas du tout (Juicebox,
Yaso, Leine, Marine Boreale, The Spinshots). Mais tous se tirent à
merveille de cet exercice difficile: Rendre hommage à Serge de façon à
la fois respectueuse et originale. Et si vous n'avez jamais entendu "Shush
Shush Charlotte" en néerlandais par Zeker Weten (sous le titre "Hoe moet
dat nu") c'est le moment d'essayer. Plus d'infos et extraits musicaux en
pagaille à l'adresse
www.fillessourires.com/gainsnord
Rock Rock Rock
La
bande de tarés géniaux de
Born Bad
Records a encore frappé : la compilation "Rock Rock Rock" qui vient
de paraître réunit les premiers rock'n'roll français de l'histoire, soit
dans les années 1956-59 (à l'exception des titres parodiques de Boris
Vian et Henri Salvador sous le nom Henry Cording, bien qu'on trouve une
version de leur fameux "Rock'n'roll mops" par Ferry "Rock" Barendse).
Les noms des artistes sont déjà tout un poème : Dick Rasurell et ses
Berlurons, Rockin' Harry And His Bros, les Six Trognes, Chou Rave Hageur...
Les paroles sont inouïes ("Faut pas m'énerver", "T'as le bonjour
d'Alfred", "Taillé dans le rock"...), les musiciens compétents (pour la
plupart venus du jazz, bien sûr), la sincérité douteuse (nombre de ces
artistes considéraient le rock comme une nouvelle danse et rien d'autre)
mais le résultat est drôle et sensationnel. Ecoutez André Fandrel et son
"Mademoiselle Rock And Roll" (qu'il prononce rock en roll) et explosez
de rire de ma part...
www.myspace.com/bornbadrecords
Le 27 septembre 1960, le photographe Jean-Pierre Leloir se
trouve à l'Alhambra, pour l'un des premiers concerts de Johnny Hallyday,
en première partie de Raymond Devos. Le rocker a 17 ans, il n'est pas
encore l'idole des jeunes et encore moins l'immense star qui boucle
aujourd'hui sa tournée d'adieu. Leloir prend ce soir-là des photos
extraordinaires, qui montrent déjà tout le charisme de Johnny. Et il va
le suivre, tout au long des années 60, avec la volonté d'aller au-delà
que de simples clichés de commande. Cet album exceptionnel couvre toutes
les années 60, depuis l'Alhambra jusqu'au concert gigantesque du Palais
des Sports en 69. Une décennie en or, durant laquelle Johnny aura connu
la gloire et le doute, et dont il émerge en superstar. Certaines des
photos de Leloir sont devenues des icônes incontournables, d'autres -
beaucoup d'autres - sont inédites. Elles sont touchantes, fascinantes,
étonnantes, parfois drôles. Elles sont le témoignage d'une époque,
depuis les premiers concerts, les chaises cassées, les bagarres,
jusqu'aux shows pop de la fin des sixties. Elles sont surtout le
témoignage d'un parcours exceptionnel et de la personnalité d'un
chanteur hors norme. Cet album est un must pour tous les fans.
Jean-Pierre Leloir photographie depuis 1950 la chanson, le jazz, Paris,
le rock. Il est l'un des fondateurs de Rock et Folk. Il a publié en 2008
Brel par Leloir aux Editions Fetjaine.
Do You Do You Scopitone Saison 3
Quelques photos du tournage de la
saison 3 de
Do You Do You Scopitone présenté par la renversante Mareva
Galanter, réalisé par Pascal Forneri et écrit par votre serviteur,
bientôt sur Paris Première !
Au make-up, avec bibi
et la non moins renversante Madame Verlant (qui étudie à
l'arrière-plan la collection de perruques et postiches de Mareva)
Mareva avec Pascal
Forneri
Avec un jeune
comédien pour un épisode intitulé "La Boum"
Motown, Soul & Glamour
Florent
Mazzoleni est un érudit doublé d'une belle plume, avec qui j'ai publié
des livres épatants il y a quelques années. Il vole désormais de ses
propres ailes, le bougre, et vient de sortir un splendide hommage à
Tamla Motown et à ses stars glamour, fabuleusement illustré grâce aux
collections de Gilles Pétard. À réclamer (avec le
"Johnny Sixties" de Jean-Pierre Leloir et ma "Discothèque parfaite de
l'Odyssée du Rock", bien sûr !) au Père Noël !
Le retour de Taratata!
Avec mes portraits des invités, par exemple de -M- et
de Mark Knopfler dans la première émission de la saison, mercredi 7 octobre 2009 à 20h35 sur France4
et le 9 octobre 2009 sur France2 après le
journal de la nuit. Également au programme General Elektriks et Pete
Yorn + Scarlett Johanssen.
Dans
la grande série "toutes les expériences nouvelles m'amusent", ce samedi
soir, 26 septembre 2009, je serai le joker de Thomas Van Hamme en direct
de la Grand-Place de Bruxelles, sur la Première, avec "10 Chansons pour
faire la fête" à l'occasion de la Fête de la Communauté Française,
devant des milliers de spectateurs et cent fois plus de
téléspectateurs... Parmi les 10 chansons dont je causerai, il sera
question de Maurane, Patrick Hernandez (mais avec quel tube ? mystère
!), Adamo, Jacques Brel, James Deano et même - gasp ! - J.J. Lionel et
son immortelle "Danse des canards". On va rire, faire coin- coin et se
remuer le popotin. Et surtout pas se prendre au sérieux...
www.lafete2009.cfwb.be
Le Prix 9 de la Bande
Dessinée
Lorsque
Eric m’a parlé de son idée, j’ai immédiatement répondu : J’en suis !
Le Prix 9, créé cette année (09 !) sera attribué chaque année le 9
septembre (9/9) à un album de bande dessinée qui est choisi par 9
personnalités issues de différents domaines artistiques mais extérieures
au cénacle habituel du 9ème art. Le jury 2009 est composé de Delphine Boël, Richard Ruben, Xavier Deutsch, Laurent Gerbaud, Alexis Haulot,
Saule, Frédéric Sojcher, Eric Lamiroy et moi, donc je suis très content.
Depuis janvier, nous nous sommes déjà réunis deux fois et ce fut
l’occasion de belles découvertes et pas simplement de BD : on a bien
rigolé, bien mangé et puis on a dégusté du chocolat avec plein de trucs
bizarres grâce à Laurent Gerbaud.
Mercredi
9/9/9 on se retrouve au Mirano Continental à Bruxelles pour la
délibération finale qui sera suivie immédiatement de la proclamation à
15h00 en présence de la presse et de plein de people vachement cool.
Ne me demandez pas qui va gagner, je n’en ai aucune idée. Chaque juré à
ses critères, ses préférences, j'ai bien mes chouchous mais je ne dirai
rien ! En tout cas je suis ravi de retrouver mes nouveaux amis et je
suis sûr que d'ici peu le Prix 9 sera une référence dans le monde de la
Bande Dessinée.
Supressions simultanées de L'Odyssée du Rock sur OuiFM
et de Classic21 80's sur Classic21
Merci
pour tous vos messages de soutien après les suppressions simultanées de
L'Odyssée du Rock sur OuiFM (en France) et de Classic21 80's sur
Classic21 (en Belgique). Je vais continuer à sévir à la télévision (Taratata,
Do You Do You Scopitone, etc.), à la radio (modules Intégrale Beatles
sur les locales de France Bleu) et dans les rayons des librairies, mais
pour une vraie émission, il va falloir patienter un peu.
Gilles
Les Victoires du Jazz
J'ai participé hier à l'enregistrement des
Victoires du
Jazz, en tant que voix off, derrière les animateurs Isabelle
Giordano et Sébastien Vidal. Au programme des gens épatants (Caravan
Palace, Médéric Collignon, Bernard Lubat, Robin McKelle, Daniel Yvinec
rendant hommage à Rober Wyatt avec Yael Naim et Arno, etc.) et d'autres
trop cérébraux pour moi... À voir ce vendredi 4/9/9 à 0h35 sur
France 3.
Un jour, un destin : Serge Gainsbourg
La
diffusion de l'émission "Un jour, Un destin" sur Serge Gainsbourg,
à laquelle j'ai participé, est programmée le
lundi 31 août à 22h30
Ça
fait deux-trois ans qu'on s'échange des mails, lui et moi. Il compose
des chansons étonnantes, avec des influences pop british tout comme il
faut, il s'appelle Benjamin Baron alias Benbarock.
Sa dernière chanson, "Aller au diable", m'a tronçonné : vous devriez
aller l'écouter, et puis les autres en même temps (genre "Je serai
jamais un Beatles") en visitant sa page MySpace (www.myspace.com/benbarock)
et si vous êtes patron de maison de disques, arrêtez de déconner et
signez ce gaillard !
L'Intégrales Beatles en 40 épisodes thématiques
Hé
ho tout le monde, je lance mon tube de l'été sur France
Bleu, partout en France et Outre-Mer : L’INTÉGRALE BEATLES !
Voici le communiqué de presse officiel :
L’INTÉGRALE BEATLES en 40 épisodes thématiques !
sur France Bleu (programme national)
L’INTEGRALE BEATLES est une série radiophonique inédite qui va ravir les
auditeurs de France Bleu, qu'ils soient amateurs éloignés ou fans
assidus de ceux qu'on surnomme les Fab Four ! Avec érudition et
légèreté, en truffant ses interventions d'anecdotes passionnantes,
d'analyses pertinentes et d'histoires franchement drôles, Gilles Verlant
retrace pour les auditeurs de France Bleu le parcours du plus grand
groupe de l'histoire de la musique. À l’aide d’archives, d’extraits, d’interviews, de reprises, c’est une
analyse singulière de l'immense talent de ces quatre jeunes gens et de
la folie d'une époque - ils incarnent mieux que quiconque les années
1960 - que propose Gilles Verlant. Une nouvelle manière d’écouter, de redécouvrir et d’apprécier les
Beatles!
La série se découpe en 40 épisodes : chacun développe une thématique
originale et bien particulière. « Les personnages dans les chansons des
Beatles », « Les Beatles et la soul », « Le Liverpool des Beatles », «
John Lennon chanteur engagé », « Les Beatles et la France », « Parodies
et versions rigolotes », « Les Beatles guides spirituels », « Les
superstars chantent les Beatles », « Les plus belles chansons d'amour de
George Harrison », « Les rocks les plus sauvages de Paul McCartney »...
Fiche technique Nombre d’épisodes : 40 modules de 20’ (avec chansons) Auteur, programmateur et narrateur : Gilles VERLANT Recherche musicale et réalisation : Max CHARI
Il y a bientôt 40 ans, John Lennon, Georges Harrison, Paul McCartney et
Ringo Starr se séparaient, mettant un point final à la folle épopée des
Beatles. On estime qu'ils ont vendu dans le monde plus d'un milliard de disques. À la rentrée 2009, l'intégralité de leur catalogue sera réédité /
remastérisé par Apple / EMI ; certains de leurs albums, malgré les
progrès technologiques, n'avaient plus été réédités depuis la première
édition CD de 1987.
Episode 1 : Les personnages dans les
chansons des Beatles
A l'attention de mes chers zauditeurs en Belgique,
sur Classic21 : Vous avez droit du 3 au 30 août
à 23h40 à la diff intégrale de 28 épisodes (sur les 40 que compte la
version française).
Lundi 3/08/09 :
Les personnages dans les chansons des Beatles
Mardi 4/08/09 :
Les Beatles à la conquête de l'Amérique
Mercredi 5/08/09 :
L'album "Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band"
Jeudi 6/08/09 :
George Harrison avec les Beatles
Vendredi 7/08/09 :
Quatre garçons dans le vent (le fim "Hard day's night")
Samedi 8/08/09 :
Ringo Starr avec les Beatles
Dimanche 9/08/09 :
Les Beatles guides spirituels
Lundi 10/08/09 :
Les chansons psychédéliques des Beatles
Mardi 11/08/09 :
Help !
Mercredi 12/08/09 :
Le Liverpool des Beatles
Jeudi 13/08/09 :
John Lennon le chanteur engagé
Vendredi 14/08/09 :
Parodies et versions rigolotes
Samedi 15/08/09 :
Revolver
Dimanche 16/08/09 :
Les chansons d'amour de George Harrison
Lundi 17/08/09 :
Les rocks les plus sauvages de Paul McCartney
Mardi 18/08/09 :
Les rocks les plus sauvages de John Lennon
Mercredi 19/08/09 :
Le "Double Blanc"
Jeudi 20/08/09 :
Les chansons les plus tendres de John Lennon
Vendredi 21/08/09 :
Les chansons les plus tendres de Paul McCartney
Samedi 22/08/09 : Abbey Road
Dimanche 23/08/09 :
John Lennon après les Beatles
Lundi 24/08/09 :
Paul Mc Cartney après les Beatles
Mardi 25/08/09 :
George Harrison après les Beatles
Mercredi 26/08/09 :
Ringo Starr après les Beatles
Jeudi 27/08/09 :
Let it be
Vendredi 28/08/09 :
L'assassinat de John Lennon
Samedi 29/08/09 :
La plus folle rumeur de l'histoire des Beatles
Dimanche 30/08/09 :
Paul McCartney chante les Beatles
7 juillet 2009 :
La Folle histoire du disco sur France3
"La
Folle histoire du disco" présentée par Amanda Lear, rediffusée le 7
juillet 2009 à 20h30 sur France3
Il s'agit d'un documentaire de 110 minutes, en prime-time, racontant la
saga du disco, que j'ai entièrement écrit (ainsi que les plateaux
d'Amanda, une rencontre rigolote : quel phénomène, cette nana !). Calibré
pour la télévision française - toujours frileuse quand il s'agit d'évoquer
les Anglo-saxons et les rockers (qui ont fait du disco : Rolling Stones,
Kiss, etc.), c'est, je pense, une bonne introduction au monde merveilleux
des paillettes et des boules à facettes!
(rediffusion du 24 mars 2008)
Highway to hell !!!
L'excellent
livre de Christian Eudeline sur le Hard Rock,
paru en 2007 dans ma collection musique aux éditions Hors Collection,
ressort sous une nouvelle et splendide couverture pas du tout
opportuniste. Pour tout savoir sur les pionniers (Sabbath, Purple,
Zeppelin, etc.) jusqu'aux derniers avatars du heavy metal (genre
grindcore, stoner, goth, speed, thrash, death, doom et doom petit
patapoom) en passant par mon style préféré (le hair metal californien
des années 80 bien sûr, avec Mötley Crüe, Cinderella, L.A. Guns et
consort). Bref, c'est le must, dans le genre. À lire sur la plage en
écoutant "She's Got Balls" à donf (et en secouant ses cheveux de droite
à gauche, en grognant, bien entendu).
Salut Gainsbourg !
L’orchestre
philarmonique de Liège et Miam Monster Miam présentent
Dimanche 21 juin 2009 à 20h à la Salle
philharmonique de Liège
concert gratuit !
Infos & tickets : Bd Piercot, 25-27 – 4000 Liège | 04 220 00 00 | www.opl.be
Tickets à retirer à la billetterie de l’OPL
Avec L’orchestre philarmonique de Liège, Miam Monster Miam, Ecce Homo,
Anthony, Redboy, Blue Velvet, Erwan, Jacques Duvall, Sophie Galet,
Andoird 8, Niciolas Michaux, Nicolas Champagne, Marc Dixon, David Ricci
et une superbe exposition d’Yves Budin
Rendez-vous à la FNAC
Je
serai ce samedi 6 juin 2009 dès 14 heures à la
Fnac Bruxelles, rue Neuve, pour une rencontre dédicace, en tandem
avec mon camarade Marc Ysaye. Venez nombreux m'acheter plein de
livres pour que je devienne enfin scandaleusement riche. Si vous n'avez
pas de sous, je signe aussi les dessous de bock, les menus MacDo, les
kleenex, les billets de 5 €, etc.
DJ POP, c'est fini !
J'ai
enregistré ce mercredi 3 juin 2009 les dix dernières chroniques de DJ
Pop / Génération 80, bien connues des auditeurs de France Bleu (en de
VivaCité, en Belgique). [Ecoutez
les modules ici]
Au total, depuis la rentrée 2006, j'ai enregistré 655 chroniques, sur
655 tubes parus entre la fin 1979 et la fin 1989, soit plus de 60 par
année... Hier, avec Cunégonde, ma complice (la comédienne Sandrine
Fougère) et mon réalisateur Gilles Carretero, on a fêté la fin de
l'aventure au champagne - d'ailleurs "Champagne", par Jacques Higelin,
sera la dernière chronique diffusée !
Et maintenant, zou, nouvelle série, l'Intégrale Beatles, toujours sur
France Bleu, en deux étapes : 40 épisodes de 20 minutes du 29 juin au 21
août suivis par 220 chroniques d'une chanson durant la saison 2009/2010,
dès le 24 août !
Vadim Music
Qui
a parlé de crise du disque ?
Chez Vadim Music, ils sont totalement cinglés et
c'est pour ça que je les aime. Leur truc, c'est les rééditions culte (le
plus souvent 100% vinyle 180 grammes) d'albums et de singles
rigoureusement introuvables notamment de l'acteur Philippe Nicaud, (qui
chantait des chansons érotiques sur fond de rock psyché funky), des
disques cultes de Michel Legrand ("Archi-cordes" avec l'impérissable
Di-gue Ding Ding), des b.o. introuvables de Jacques Loussier et Claude
Bolling, etc.
Sans oublier des raretés de la mort qui tue pour Gainsbourg, du genre la
bande originale du film La Horse (composée avec Jean-Claude Vannier), la
b.o. du film de William Klein Mister Freedom (avec Michel Colombier) ou
celle du Pacha de Georges Lautner avec Jean Gabin (le célèbre Requiem
pour un con).
La dernière livraison de Vadim Music inclut également un extended-play
rarissime de Richard de Bordeaux et Daniel Beretta (avec le cultissime
La Drogue), le Popcorn Popcorn du James Brown de Paname, j'ai nommé
Vigon, ainsi qu'un jerk furieux par les Gottamou (le Gamma-Goochie). Qui
étaient les Gottamou ? Nino Ferrer (guitare) et Bernard Estardy (orgue)
– soit les plus grands fans de soul de ce côté-ci de Memphis ; entre un
Mirza, un Téléfon et des Cornichons, ils avaient pris le temps de mettre
en boîte ce single, comme une blague, et c'est un pur bijou,
parfaitement réédité à l'identique par Vadim Music.
La
rencontre à la Fnac Saint-Lazare avec Iggy Pop ce lundi 25 mai 2009
s'est génialement passée, il a signé des autographes pour (presque) tout
le monde - 250 personnes, à vue de nez, facile... Après avoir raconté
trois conneries avec moi, c'était un régal et c'est mon pote Stéphane Le
Ru, from Brest, qui a fait les photos.
Ça
y est ! Sortie de l'édition collector du nouvel album de Bob Dylan "Together
Through Life" ce 27 avril 2009 avec en bonus exclusif pour la France
un CD de plus de 70 minutes racontant l'histoire de Dylan, émaillée de
témoignages de Françoise Hardy, Paul Personne, Charlie Winston, Richie
Havens, Elliott Murphy, etc. Attention : édition limitée!
Sur ce CD bonus offert avec le nouvel album, je
raconte l'histoire de Dylan, avec la collaboration de l'éminent
dylanologue Stéphane Koechlin, et avec des extraits d'interviews
(réalisées par Dom Kiris) d’artistes français et Internationaux qui
rendent hommage, sans langue de bois, à cet artiste d’exception. Soit un
récit de plus de 70 minutes, avec en prime des extraits de reprises
inédites faites spécialement pour ce CD Audio. Je remercie
personnellement Françoise Hardy, Sanseverino, Paul Personne, Rose, Tété,
Richie Havens, Elliott Murphy, Joseph d’Anvers, Charlie Winston, Thomas
Boulard (Luke), Polar, John Stargasm (Ghinzu) et Jil is Lucky.
L’histoire
de Bob Dylan racontée par Gilles Verlant, co-écrite par Stéphane
Koechlin, illustrée par des extraits de témoignages d’artistes français
et Internationaux qui rendent hommage à cet artiste
d’exception.
Un récit de plus de 70 minutes, des anecdotes, des extraits de reprises
inédites faites spécialement pour ce CD Audio.
Remerciements à Françoise Hardy, Sanseverino, Hubert-Félix Thiéfaine et
Paul Personne, Rose, Tété, Richie Havens, Elliott Murphy, Joseph
d’Anvers, Charlie Winston, Thomas Boulard (Luke), Polar, John Stargasm (Guinzhu),
Jil is lucky, Oui Fm.
Interviews réalisées par Dom Kiris. Pochette de
Gradimir Sumdja
Les illustrations sont extraites de la BD «Bob Dylan Revisited»
(Editions Delcourt) qui regroupe 13 chansons de Dylan adaptées par les
plus
grands dessinateurs de bande dessinée.
Richard Bellia
J'admire
le travail du photographe rock Richard Bellia. J'aime son livre
auto-produit, j'aime le nom de la maison d'édition qu'il a montée pour
l'occasion ("Trois chansons sans flash") et j'aime son site
www.richardbellia.com. Bref, Bellia vend ses bouquins tout seul et
se démène pour monter ou participer à des expos. Y en a trois qui
approchent, Lyon, Chicago et Liège. Si vous passez par là, allez admirer
ses photos, et dites-moi ce que vous en pensez !
Lyon : Du 28 avril au 19 mai 2009
chez Agnès B.
24 rue Auguste Comte www.agnesb.fr
Lausanne : Du 15 mai au 13 juin 2009
Le Romandie
Place de l'Europe 1A
1003 Lausanne
www.leromandie.ch
600ème Odyssée du Rock
Ce dimanche 26 avril 2009,
de 17h à 20h sur OuiFM 102.3 sur Paris/IdF et partout dans le monde sur
www.ouifm.fr, j'aurai
l'immense plaisir de présenter la 600ème
Odyssée du Rock avec mon camarade Josquin. J'ai créé
l'émission en janvier 2001 avec Thomas Caussé, huit ans plus tard je
suis toujours là, et même plus que jamais puisque j'anime depuis un
mois, en prime, une version quotidienne de l'Odyssée du Rock, tous les
soirs du lundi au vendredi de 23h à minuit ! Et je vous parle pas de la
Webradio OuiFM3 / l'Odyssée du Rock, du Classic Rock, 24h sur 24 sur le
www.ouifm.fr...
Du nouveau à l'Odyssée du Rock !
Mon
émission du dimanche sur
OuiFM
(102.3 sur Paris / Île de France et sur le
Ouifm.fr), matinale depuis sa création en 2001, est passée depuis le
dimanche 5 avril 2009 à un autre horaire: de 17 à 20 heures! À part ça
on change rien: J'ai toujours Josquin à mes côtés et toutes les
rubriques habituelles, genre Histoire de Culte, l'Album de la
Discothèque parfaite, Explosion punk, les Pionniers du Wock'n'Woll, la
Reprise du Dimanche, etc.
Et l'autre grosse nouveauté c'est que depuis le 31 mars 2009, l'Odyssée
du Rock se décline aussi du lundi au vendredi de 23 h à minuit, en solo,
avec l'éphéméride rock du jour et le best-of des 500 et quelques
chroniques que vous pouvez aussi piocher sur le
Ouifm.fr !!!
Iggy Pop : Préliminaires
Le jeudi 26 mars 2009, j'ai animé une
conférence de Presse à l'hôtel Régina à Paris, avec Iggy Pop en
personne, à l'occasion de la sortie de son nouvel album "Préliminaires",
devant une quarantaine de journalistes européens. Iggy a été super-cool
(le mot "cool" a été inventé pour lui, non ?) et moi j'avais le trac
(qui ne l'aurait pas ?). Voici quelques photos, toutes ratées, mais
bon... Vous pouvez aussi vous amuser à chercher les images de la conf de
presse sur les sites de fan, vu que tout a été filmé.
Entre
les 6 et 12 avril 2009, Paris Première va diffuser une série de beaux
concerts jazz, avec de l'exceptionnel (Duke Ellington en Hollande, Louis
Armstrong en Belgique) et de l'historique (Miles Davis en 1985, Lionel
Hampton en 1990). Chaque concert sera présenté par Thomas Dutronc,
entouré d'amis musiciens. Et qui a écrit les textes de Dutronc junior ?
Son pote Gilles Verlant. La vie est bien faite.
Les Miscellanées du Rock : Sortie le 12 mars 2009 chez
Fetjaine
Dans Le Nouveau Petit Robert 2008, on
lit ceci : Miscellanées n. f. pl. - 1570 * latin miscellanea "choses
mêlées", adj. subst., de miscere "mêler" * Didact. mélanges scientifiques
ou littéraires.
Au fil des siècles, on a écrit des miscellanées sur plein de sujets (c'est
le principe), même les plus abscons.
Des érudits, dans les domaines les plus variés, ont cru bon d'étaler leur
science avec une rare outrecuidance. Alignant des anecdotes, déroulant des
listes, exhibant sans fard leur côté "je suis un gros malin et je le
prouve". En règle générale, on est effaré par la vacuité de ces
miscellanées qui, visiblement, n'ont fait plaisir qu'à leurs auteurs. On
patauge dans le trivial, l'énumération gratuite, la facétie à deux balles.
Les ayant parcourues, on referme l'ouvrage en se demandant : Mais qu'ai-je
appris ? À quoi cela peut-il me servir ?
Il était temps de donner du sens aux miscellanées, de leur rendre leurs
lettres de noblesse. Se sentant investis d'une véritable mission
civilisatrice, trois courageux auteurs se sont consacrés durant de longues
années à l'élaboration de l'ouvrage que vous tenez entre les mains. Vêtus
de leurs robes de bure, tels des moines cénobites, partageant leur temps
entre la prière et d'harassantes séances de travail, au péril de leur
santé mentale et physique, ils ont inlassablement rassemblé, compilé,
classé les informations les plus cruciales sur un domaine qui n'avait
jamais, jusqu'alors, fait l'objet d'une étude aussi approfondie.
Trois millénaires de civilisation occidentale pour en arriver aux
Miscellanées du Rock : on a bien fait d'attendre.
Miscellanées
: nom fém. plur. : recueil d'écrits divers, littéraires ou
scientifiques.Rock : nom masc. : musique rythmée d'origine américaine.
Miscellanées du rock : recueil divertissant, érudit et
surprenant bourré d'anecdotes improbables, de listes inutiles (10
groupes français des années 70 portant un nom rigolo), ou indispensables
(les 10 meilleurs solos de guitare de l'Histoire), d'infos (qu'est-ce
que le "Hair metal" ? ) et de dossiers "non classés" (Elvis est vivant,
McCartney est mort,...).
L'histoire du rock est émaillée d'anecdotes, de rumeurs,
de "légendes urbaines" et d'une masse d'informations étonnantes,
incroyables, scandaleuses ou franchement drôles qui, tout autant que les
disques et les concerts, font partie de l'univers de cette musique.
Cet ouvrage élégant, amusant de bout en bout, ne manquera
pas de passionner tous les amateurs de rock.
Après 1967, l'année de l'amour de Fabrice
Drouelle et Frédéric Lecomte, paru en 2007...
Après 1968, l'année des révolutions par Sébastien Guyot et moi-même, paru
en 2008...
j'ai le plaisir de vous présenter, à nouveau écrit avec Sébastien Guyot:
1969, année sexplosive !
1969, c'est l'homme qui marche sur la Lune.
1969, c'est le festival de Woodstock.
1969, c'est "Abbey Road" des Beatles. C'est aussi la mort de Brian Jones
des Rolling Stones.
1969, c'est la démission du général de Gaulle. L'arrivée de Pompidou, la
"Nouvelle Société" de Chaban-Delmas. C'est encore Sharon Tate et ses amis
assassinés par la secte pseudo-hippie de Charles Manson.
1969, c'est Je t'aime...moi non plus de Jane Birkin et Serge Gainsbourg.
C'est une foire internationale du sexe Copenhague. C'est 69, année
érotique...
1969 c'est aussi des séries télé (Les Envahisseurs, Mannix...), de
l'humour (Hara-Kiri Hebdo), de la BD (Rubrique--brac de Gotlib), du cinma
(Easy Rider, Z...)
Et puis 1969, ce sont les débuts de Led Zeppelin, David Bowie, Georges
Moustaki et tant d'autres qu'il vaut mieux lire ce livre...
Onde de choc, vague sensuelle, musique éternelle: nous sommes tous les
enfants de 1969, l'année sexplosive!
Sortie le 5 février 2009 !
Un
âge d'or de la musique, de l'amour libre, de la contestation... et de la
science, avec la conquête de la Lune. Il y a 40 ans, 1969 fut une année
exceptionnelle, le tournant d'une révolution de société que ce livre
passionnant évoque en images.
1969, année pop. 1969, année érotique. 1969, année
politique : après l'agitation de 68, l'année 1969 est celle de la
répression et du "retour à l'ordre", tant en France avec le raz de marée
gaulliste et l'élection de Pompidou, que dans le monde. L'opposition à
la guerre du Viet-Nam s'intensifie aux Etats-Unis. L'armée anglaise tire
sur des manifestants à Belfast. L'étudiant Jan Palach s'immole par le
feu pour protester contre l'invasion de la Tchécoslovaquie par l'URSS...
Musicalement, l'année est marquée par le Festival de Woodstock, la
séparation des Beatles, le retour d'Elvis... Et "l'année érotique" de
Gainsbourg et Birkin.
Une année enfin de révolutions scientifiques et techniques : l'homme
marche sur la lune, premier vol du Concorde, premier ordinateur,...
Troisième opus d'une série revisitant les années pop - 67,68,69 - cet
album largement illustré, vivant et très documenté dresse, quarante ans
après, le portrait d'une époque en mutation, pleine de l'utopie des
sixties, entre amour libre, révolution et pop musique. Un livre à
paraître le 5 février 2009
J'ai
modestement collaboré aux Victoires de la Musique 2009 en assurant les
voix off en direct à l'antenne, ce samedi 28 février 2009 sur France 2 de
20h35 à minuit et demi... Une splendide émission avec plein de happenings
et des moments d'émotion pure, si vous avez raté ça, dommage... Si vous
pouvez choper la rediff ou des bouts sur YouTube, ne vous privez pas.
-
Meilleur Artiste Interprète Masculin : Alain Bashung, qui rentre avec
cette récompense dans l'histoire des Victoires de la Musique. C'est
l'artiste qui a reçu le plus de Victoires à ce jour.
- Meilleure Artiste Interprète Féminine : Camille
- Meilleur Album Variété : Bleu Pétrole d'Alain Bashung
- Meilleur Album Pop/Rock : Arthur H pour L'homme du Monde
- Meilleur Concert ou Tournée : Alain Bashung
- Meilleur groupe ou artiste Révélation Scène : BB Brunes
- Meilleur Album Musiques du Monde : Tchamantché de Rokia Traoré
- Album Révélation : Ersatz de Julien Doré
- Meilleur Artiste de Musique Electro ou Dance : Martin Solveig
- Meilleur Vidéo Clip : Les limites de Julien Doré
- Meilleur Album de Musiques Urbaines : Dante d'Abd el Malik
- Groupe ou Artiste Révélation du Public : Sefyu
- Chanson Originale choisie par le public : Comme un Manouche sans guitare
de Thomas Dutronc - DVD
musical de l'année : Vanessa Paradis
Bruce Springsteen : Working On A Dream
Le
26 janvier 2009 sortie en France et en édition limitée du nouvel album de
Bruce Springsteen "Working On A Dream" avec en bonus un DVD et un CD
audio de plus de 70 minutes racontant "La Story de Bruce
Springsteen" : de ses débuts à nos jours, narré par Antoine de
Caunes, un texte écrit par le biographe français du Boss, Hugues
Barrière (à lire : son "Bruce Frederick Springsteen", aux éditions
Castor Astral) et par moi-même. J'ai réalisé l'enregistrement avec
la complicité de l'indispensable Stéphane "Zuzu" Chéron de OuiFM !
Attention, y en aura pas pour tout le monde, d'autant qu'on connaît
la rapidité des fans du Boss...
J'ai également fait les voix des spots (20 et 30")
annonçant le nouvel album de Bruce Springsteen, "Working On A Dream"
Les Classiques de Marc Ysaye
Marc Ysaye est animateur à la RTBF depuis
1982. Il a fait toutes ses classes à Radio 21 où il a produit une série
impressionnante d'émissions et de séquences. Le 3 janvier 1988, il crée la
première de son émission du dimanche matin Les Classiques de Marc Ysaye.
Le succès sera immédiat et foudroyant. Il sera responsable des émissions
du week-end jusqu'en 1994 puis s'occupera de dynamiser les petits matins
jusqu'en 1999. Depuis 2003, Marc Ysaye est le directeur de Classic 21
qu'il a fondée. Il est également le batteur du groupe belge Machiavel avec
qui il a enregistré une bonne quinzaine d'albums depuis 1976
Je
vais pas vous mentir, je détestais Machiavel en 1977.
Normal : j'étais punk, à 100%, j'avais vu les Sex Pistols à Londres, au
100 Club, en août 1976, et j'avais eu une épiphanie (moi qui contrairement
à Marc suis non baptisé, n'ai jamais assisté à une messe de ma vie et n'ai
jamais été tripoté par un curé, j'ai eu ce soir-là une Révélation). Le
premier album des Ramones m'avait déjà donné des indices quelques mois
plus tôt. Le rock vivait sa révolution, on allait pouvoir tourner la page,
aimer des groupes de notre âge (Johnny Rotten est né 6 mois avant moi) et
coller au placard toutes ces merdes pompeuses qui nous gavaient depuis des
années, les Genesis, Yes et autres Emerson Lake & Palmer.
Donc, en 1977, je faisais partie de la B. Clique (la clique de Bruxelles)
avec Bert Bertrand, Patricia Bols, le Crom, le Vlak, la Gene et Dan
MacRoll et écrivais dans More!, le mensuel lancé par Piero Kenroll. Il
m'était donc rigoureusement impossible d'apprécier Machiavel, aurais-je
été surpris à écouter le groupe en cachette que j'aurais été excommunié,
voire lapidé en place publique. MacRoll, comme Marc le rappelle dans son
livre, allait encore plus loin : il brûlait sur scène les albums du groupe
de Peter Gabriel et Phil Collins.
Et pourtant trois ans plus tard, devenu à la fois journaliste, animateur
télé (Folllies, Ligne Rock, ce genre de choses) et producteur de concerts
sous le nom Sound & Vision, en m'associant avec Philippe Kopp et Christian
"Fletcher" Verwilghen, j'organisais la seconde prestation de Machiavel à
Forest-National. Ce soir-là, le groupe a gagné 8500 francs belges. Sound &
Vision beaucoup plus, nous étions très content de notre soirée, d'autant
qu'elle compensait d'autres concerts catastrophiques (Simple Minds au
Canotier devant 12 personnes dont 6 payantes, par exemple).
(...) Mais ce que j'ai préféré, au-delà de
tout, dans cette autobiographie (où j'aurais aimé plus de vie privée, mais
Marc est beaucoup trop pudique pour cela), c'est son amour pour notre
musique. Celle de notre génération, celle qui nous a précédés, celles qui
ont suivi. It's only rock'n'roll, bien sûr, mais je suis d'accord avec lui
: ses superstars, quand elles atteignent le statut d'un Jimmy Page, d'un
Paul McCartney, d'un Keith Richards et de tant d'autres, sont
d'authentiques bienfaiteurs de l'humanité, au même titre que les plus
grands chercheurs. Ces gars-là ont assuré et assurent encore la bande
originale de nos vies. Partager est à n'en pas douter le plus beau mot de
son vocabulaire. Expliquer pourquoi, comment, grâce à quelle magie, telle
est la mission que Marc s'est imposée dans ses Classiques du dimanche
matin mais aussi à chaque minute de programmation de Classic21 et à chaque
page de ce livre. Et en le lisant, vous vous sentirez comme Brad Pitt dans
Benjamin Button: Rajeunissant à chaque instant !
Gilles Verlant
Dimitri Defrain : Poupouppidou
Dimitri manie les mots comme Ascanio Sobrero la
nitroglycérine.
Certes Poe, Gainsbourg et Nabokov sont à portée de chevrotine, mais
l'oiseau s'envole en liberté, sain et sauf, quoique miné par le spleen,
la névrose, les funestes obsessions.
Puis il nous lâche ses scuds en travers de neurones que l'ont croyait
anesthésiés et qui d'un coup vibrent et s'émoustillent. Résonance des
syllabes, écho des images, on se laisse emporter par l'écume de ses
rêveries anthracites.
Pourquoi les filles s'ingénient-elles à nous briser le coeur ?
Pourquoi l'amour s'enfuit-il, évanoui, désintégré en un spasme haineux,
alors qu'on le croyait indestructible ?
Mais le poète s'en moque et s'en va, sautillant au bord de l'abîme, en
fredonnant les pou-pou-pidou de Norma Jean Baker, dite Marilyn Monroe.
Toujours avec mes portraits, réalisés par Yann Grasland, toujours
produit goupillé et animé par l'indispensable Nagui, Taratata poursuit
son bonhomme de chemin sur France4 (avec un changement d'horaire partir
du 9 janvier: du mercredi nous passons au vendredi, 20h35 toujours) et
bien sûr une fois par mois sur France2. Parmi mes prochains
portraits : un double magnéto sur Manu Chao, un grand moment d'émotion
avec Catherine Ringer, un joli chapeau pour Keziah Jones, etc.
Taratata 299
Rendez-vous le vendredi 20 février
sur France 4 a 20h35 !
Émission enregistrée le
28/10/08
Tryo "Toi Et Moi "
Tryo & B. Lavilliers "Bidonville"
Emiliana Torrini "Jungle Drum"
Marie Modiano “Spider’s Touch”
The Virgins "Rich Girls"
The Virgins “Devil Inside”
Taratata 302
Rendez-vous le vendredi 27 février
sur France 4 a 20h35 !
Émission enregistrée le
27/10/08
The Killers "Somebody Told Me"
The Killers "Human"
Robin Thicke "Magic"
Robin Thicke & Anais “Let’s Stay Together”
Brooklyn "Clandestine"
Christophe “Tonight, Tonight"
Christophe & Phoebe Killdeer “Perfect Day”
Taratata 300
Rendez-vous le vendredi 13
février sur France 4 a 20h35 !
Christophe Maé : Stephan Eicher & Charlélie, « Comme un avion sans aile
»
Daguerre : Cali/Patti Smith « Smells like teen spirit »
James Morrison : Urban Species « Spiritual »
Vampire Weekend : The Cranberries « Zombie »
Hugh Coltman : Arthur H/Feist « We can work it out »
La Phaze : Kasabian« Shoot the runner »
Keziah Jones : Asa « Fire on the Mountain »
Bénabar : My Chemical romance « I don’t love you »
Cali : Blankass « La couleur des blés »
Christophe : Lou Reed « Dirty Blvd »
Bernard Lavilliers : Chico Buarque« Partido Alto »
Robin Thicke : Anaïs, « Mon coeur, Mon amour »
Vincent Delerm : William Sheller/Pigalle « Dans la salle du bar-tabac de
la rue des martyrs »
Marie Modiano : Sheryl Crow « All I wanna do »
Brooklyn : The Kills« Cheap and Cheerful »
Tryo : No one is Innocent « La peur »
Tahiti 80 : The Kinks « Sunny Afternoon »
Grace : I three/The Wailers/Pato Banton « Iron Lion Zion »
Aaron : Skunk Anansie « Charity »
Taratata 301
Rendez-vous le vendredi 13
février sur France 2 a 22h30 !
Catherine Ringer “C’est Comme Ça”
Catherine Ringer “Rendez-Vous Avec Moi-Même”
Catherine Ringer / Charlie Winston “ With A Little Help From My Friends”
Christophe “Tonight Tonight”
Christophe / Phoebe Killdeer “Perfect Day”
Cali “Elle M’a Dit”
Keziah Jones “My Kinda Girl”
Keziah Jones “Medley”
Robin Thicke “Magic”
Robin Thicke / Anais “Let’s Stay Together”
Brooklyn “Clandestine”
Hugh Coltman “Could You Be Trusted”
Hugh Coltman “Jealous Guy”
Tahiti 80 “All Around”
Tiken Jah Fakoly “Plus Rien Ne M’étonne”
The Killers “Somebody Told Me”
The Killers “Human”
Gogol Bordello / La Phaze “Immigrant Punk”
Remise des Prix du 36ème Festival
International de la Bande Dessinée d'Angoulême
Ce
dimanche 1er février 2009, j'ai eu l'honneur et l'avantage, avec
Messieurs Dupuy et Berberian, dans le cadre chatoyant du
36ème Festival
International de la Bande Dessinée d'Angoulême, d'animer la
remise des prix aux meilleurs albums parus en 2008 (y compris prix
patrimoine, jeunesse, révélation, public, le prix Goscinny, les
essentiels, le Fauve d'Or) puis de révéler avec les mêmes le nom du
prochain Président : Blutch !
Je
participais vendredi 30 janvier 2009 à Système Disque,
l'émission de la belle et douce Valli sur France Inter, on y parla
entre autres (avec Stéphane Koechlin et Djubaka) des Franz Ferdinand et
du nouveau Springsteen.
Les victoires de la musique 2009
Maintenant que les nommés ont été annoncés officiellement, par Nagui, lors
de la conférence de presse du 22 janvier 2009 à Paris, je peux à mon tour
vous dévoiler le texte du programme complet des festivités, que j'ai
rédigé cette année pour la 7ème fois consécutive (eh ouais, depuis 2003,
ça fait un bail...). Bonne lecture. Et si vous êtes journaliste vous êtes
autorisé à copier-coller, c'est fait pour ça ! La cérémonie aura lieu en
direct du Zénith le 28 février, soyez au rendez-vous.
Ah oui tant que j'y suis j'assurerai les voix off des Victoires de la
Musique Classique le 8 février 2009 en direct de Metz sur France3, ça
commencera vers 16h30 et comme chaque année, moi qui n'y connais rien, je
vais en profiter pour découvrir quelques chanteurs et musiciens
formidables (vous connaissez le sublime Philippe Jaroussky? Eh ben c'est
suite aux Victoires Classiques que j'ai acheté tous ses albums ; pareil
pour Nathalie Dessay).
Toujours avec mes portraits, réalisés par Yann Grasland, toujours
produit goupillé et animé par l'indispensable Nagui, Taratata poursuit
son bonhomme de chemin sur France4 (avec un changement d'horaire partir
du 9 janvier: du mercredi nous passons au vendredi, 20h35 toujours) et
bien sûr une fois par mois sur France2. Parmi mes prochains
portraits : un double magnéto sur Manu Chao, un grand moment d'émotion
avec Catherine Ringer, un joli chapeau pour Keziah Jones, etc.
Taratata 295
Diffusion sur France4 le 9 janvier 2009 à 20h35
Pour bien commencer cette nouvelle année, toute l'équipe de Taratata
vous propose comme programme pour cette émission numéro 294 : Zazie,
Axel Bauer, Aaron, Vampire Weekend, Daguerre, Charlie Winston, ...
Taratata 296
Diffusion sur France 2 le 16
janvier 2009 à 22h10
* Tryo "Toi Et Moi" *
* Tryo & Bernard Lavilliers "Bidonville" *
* Ayo & Gary Dourdan "A Change Is Gonna Come" *
* Vampire Weekend "Mansard Roof" *
* Franz Ferdinand "Ulysees" *
* Franz Ferdinand & Katerine "Call Me" *
* Vincent Delerm "Un Temps Pour Tout" *
* Vincent Delerm & Marie Modiano "La Ballade De Johnny Jane" *
* Emiliana Torrini "Jungle Drums" *
* Charlie Winston " Like A Hobo" *
* Sporto Kantes "Whistle" *
* Marie Modiano "Spider’s Touch" *
* La Casa "Go Go Go" *
* Snow Patrol "Chasing Cars" *
* Snow Patrol "Take Back The City" *
* Eli “Paperboy” Reed "Stake Your Claim" *
* The Virgins "Devil Inside" *
Taratata 297
Tournage du 25 octobre 2008
Diffusion sur France 4 le 23
janvier 2009 à 20h35
* Snow Patrol - “Chasing Cars” *
* Snow Patrol "Take Back The City" *
* Ayo & Gary Dourdan “A Change Is Gonna Come ” *
* James Morrison “Changes” *
* James Morrison "You Make It Real" *
* Vincent Delerm "Un Temps Pour Tout" *
* Vincent Delerm & Marie Modiano "La Ballade De Johnny Jane" *
Taratata 298
Tournage du 28 octobre 2008
Diffusion sur France 4 Le 30 janvier 2009 à 20h35
* Keziah Jones “My Kinda Girl” *
* Keziah Jones "Medley" *
* Franz Ferdinand & Katerine "Call Me” *
* Franz Ferdinand "Ulysees" *
* Sporto Kantes "Whistle" *
* Miliana “Who’s Guilty” *
Il
y a 3 mois j'ai été invité par la belle Elodie de Sélys au tournage de
son émission "Zoom Arrière" et nous avons évoqué mon lourd passé
d'animateur à la télé belge, en remontant au paléolithique, puisqu'il a
été question de mes débuts dans "Tempo", le magazine pour adolescents
qui était diffusé le mercredi après-midi (après "Feu Vert" !) dans les
années 72/78 par là. Avec plein d'images super-embarrassantes (pour moi)
et sans doute rigolotes (pour vous). Ils viennent de me communiquer les
diffusions, y en a un paquet. Bon, j'avais 16/18 ans, donc soyez
indulgents...
Vendredi 16 janvier 2009 sur La Deux RTBF à 22h50
et rediffusions les:
18/01/2009 03:30 (La Deux)
20/01/2009 21:30 (RTBFSat)
20/01/2009 21:30 (La Trois)
21/01/2009 09:15 (RTBFSat)
21/01/2009 09:15 (La Trois)
22/01/2009 10:35 (La Deux)
24/01/2009 00:20 (RTBFSat)
24/01/2009 00:20 (La Trois)
26/01/2009 16:20 (RTBFSat)
26/01/2009 16:20 (La Trois)
27/01/2009 11:20 (RTBFSat)
27/01/2009 11:20 (La Trois)
Véritable Rémy Bricka de l'écriture,
de la production et du journalisme musical, Gilles Verlant a toujours
adoré multiplier les casquettes. Organisateur de concerts à Bruxelles dans
les années 80, collaborateur à Taratata, écrivain de biographies dont le
Gainsbourg fait encore autorité absolue, il n'arrête pas de sortir de
nouvelles colombes de son chapeau.
Un jour, il a même tenté d'orchestrer le retour sur scène de Sour Sourire,
mais sans succès! Aujourd'hui exilé à Paris, notre compatriote entretient
encore de solides liens avec sa Belgique natale. Comme en témoigne par
exemple 80's, l'excellente émission de la radio Classic 21 qu'il anime
chaque samedi depuis le mois de septembre avec la complicité de notre
collègue Bernard Dobbeleer.
Ce zoom en arrière d'une bonne trentaine d'années arrive donc à point
nommé pour rappeler que c'est aussi à la télévision belge que Gilles a
fait ses débuts (à seize ans!). A la RTB, dans le magazine pour jeunes
Tempo. Rendez-vous est pris pour revoir quelques "face caméra" millésimés
et maladroits, mais qui contenaient déjà, en germe, ce qui pousse Verlant
à aller de l'avant: La passion. - F.V. - Télémoustique - 15 janvier 2009
Do You Do You Scopitone 2 : #10 - Faut rigoler
Samedi 27 décembre
à 20h10
sur Paris Première
Exposition Gainsbourg 2008
Mercredi 22 octobre 2008, j'étais en direct pendant 90
minutes avec mon ami Michel Drucker sur Europe1 pour parler de
Gainsbourg et de l'expo que je vous conseille de visiter à la
Cité de
la Musique (jusqu'au 1er mars 2009)
Do You Do You Scopitone 2 : #9 - A la mode de quand
Dimanche 21 décembre
à 20h10
sur Paris Première
Système Disque
Le
26 décembre tard le soir je participerai aux côté de Ludovic Perrin
(Libération), Stéphane Koechlin (Figaroscope) et Djubaka (programmateur
Radio France) à l'émission
Système Disque présentée par l'étourdissante Valli sur France
Inter. Chacun présentera ses deux albums préférés de l'année: un
international, un français !
Do You Do You Scopitone 2 : #8 - Tranches de vie
Samedi
20 décembre
à 20h10
sur Paris Première
Ephémérides
Depuis
septembre 2008, je balance un éphéméride quotidien, du lundi au
vendredi, dans l'émission de mon camarade Josquin, le matin, entre 6 et
9 h sur
OuiFM.
Je
suis présent 4 soirs de suite du 17 au 20 novembre
2008, entre 21h00 et 22h00, dans l'émission de Laurent Lavige "Sur
la route" sur Inter pour disséquer à vif 4 albums de Gainsbourg, dont "Du
chant à la une" (1958) et "Aux armes etcaetera" (1979). C'est en
ligne pendant 1 semaine sur
www.radiofrance.fr
Do You Do You Scopitone 2 : #7 - Embarquement immédiat
Samedi
6 décembre
à 20h10
sur Paris Première
Erratum : Cet épisode devait passer en #3 le 08/11/08, mais c'est "Les
mots la bouche" qui a été diffusé à la place. Il s'agit donc d'un
inédit.
La dynastie des Joubert / de Caunes
Le
doc sur les Joubert-de Caunes
("Album de famille") sera rediffusé sur France 3 samedi 29 novembre à
23h20 et vendredi 5 décembre 2008, dans la
nuit à 0h30
Gainsbourg à Lille
Contrairement
à l'exposition classieuse mais branchouille et pas généreuse de la Cité de
la Musique, à Paris, l'expo lilloise "Serge Gainsbourg - le Poinçonneur
des Lilas a 50 ans !..." * est un bijou que je vous recommande absolument.
L'ambiance de la fin des années 50 est minutieusement reconstituée pour
mettre en scène la sortie fulgurante du premier succès (modeste) de Serge
- son fameux poinçonneur qui fait des trous, des p'tits trous - et du
premier album "Du chant à la une !..."
Ne ratez pas les correspondances (ses premiers interprètes, le Milord
l'Arsouille), ses premiers rôles au cinéma (avec Bardot, déjà, ou en
minijupe romaine pour des péplums bien nazes), les parallèles avec la
carrière de Joseph Ginsburg (le papa) et surtout les premières compos
inédites dont les organisateurs de l'expo ont été chercher les partitions
à la Sacem ** et qu'ils ont fait jouer par un ami pianiste - et comme il y
a les paroles au mur, vous pouvez vous faire votre propre karaoké !
Bref : c'est splendide, un vrai travail de fan (ils ont été aidés par les
deux sœurs de Serge, toujours aussi généreuses), ça vaut largement le
déplacement, allez-y sans hésiter !
* à la Maison Folie-Moulins, 47 rue d'Arras à Lille, du mercredi au
dimanche de 14 à 19h, jusqu'au 18 janvier 2009 (entrée gratuite)
** que je fus en 1991, peu de temps après la mort de Serge,
le premier à repérer, et j'en suis fier...
Le
Paris de Gainsbourg dans l'émission "Si loin si proche" de Ludovic Dunod
ont été diffusées le 7 novembre sur RFI: 89 FM ! C'était en ligne pendant
quatre semaines sur
www.rfi.fr et maintenant
ici et
ici
Music Story
Tous
les fans de rock qui lisent l'anglais connaissent le site américain
allmusic.com (les cinéphiles fréquentent son frère allmovie guide...).
Eh ben la bonne nouvelle c'est que du côté de Lille, mes camarades
Jean-Luc Biaulet et Loïc Picaud et toute leur équipe sont en train de
construire le allmusic francophone, très très bien foutu, avec
newsletter à la clé, chroniques en pagaille, etc. Connaissant
l'érudition de Loïc - dont j'ai publié d'excellents livres sur Paul
McCartney et David Bowie - et son acharnement au boulot, je ne peux que
vous recommander vigoureusement de rendre visite au site
www.music-story.com
et de vous y inscrire et, si vous êtes
annonceur, d'y communiquer!
Mama !
Le jeudi 4 décembre 2008 de
20h30 à 23h30 à la librairie Filigranes à Bruxelles, je
signerai mes nouveaux bouquins avec plein d'amis auteurs et
dessinateurs et surtout avec Thierry Tinlot (Fluide Glacial etc.)
et sa sœur Christine, tout ça au profit de la MAMA BW, la Maison
Maternelle du Brabant Wallon, une association qui accueille mamans
et enfants en détresse et qui leur offre l'espace et le temps
nécessaires à leur "reconstruction".
Enfin, tout cela est mieux raconté sur
www.mamabw.be
Les auteurs présents se feront un plaisir de
dédicacer leurs bouquins (BD, romans, livres pour enfants)
Pour les plus petits: Jeanne Ashbé, Peter
Elliott, Jean-Luc Englebert, Mario Ramos, Frédéric Stehr, Michel
Van Zeveren, Marcel Marlier - Pour toute la famille : Bercovici, Darasse, Godi,
Thomas Lavachery - Pour les plus grands : Barbara Abel, Adam,
Gilles Dal, Serge Dehaes, Arthur de Pins, Frédéric Genet, Gérard
Goffaux, Frédéric Jannin & Catheline, Stefan Liberski, Yves Swolfs,
Annie Verlant & Gilles Verlant
"Idiocracy" de Mike Judge
Je
viens d'apprendre par hasard que le DVD d'un de mes films culte favoris
de tous les temps est sorti en septembre dernier.
Il s'agit de "Idiocracy" de Mike Judge, avec le grand Luke Wilson ("La
Revanche d'une blonde", "Ma super ex").
Mike Judge, c'est celui qui a créé et doublait les personnages de Beavis
& Butt-Head (la série animée sur MTV et le film), puis qui a signé
"Office Space" (2000) en français "35 heures c'est déjà trop" (avec Ron
Livingston, Jenifer Aniston, etc.), un des meilleurs films sur la vie en
entreprise, cultissime lui aussi.
Yves
Budin participe à l'expo collective Plasti-Musik - L'Art Plastique
en Musique au Musée du Pays Ourthe-Amblève à Comblain-au-Pont du 11
octobre au 23 novembre 2008 et on le retrouve sur
www.myspace.com/yvesbudin
Allez à L.A.
Le 3 novembre 2008 en prime time sur Canal+
diffusion du docu réalisé par Peter Stuart et présenté par Antoine de
Caunes sur Los Angeles, sous le titre "Allez à L.A." (après "Allons donc
à London", c'est logique...) dont j'ai traduit les voix off, même si je
suis pas crédité au générique (ah les enfoirés ! ils m'ont zappé !
scandale !). Non, sans rire: à voir absolument, ne fut-ce que pour le
reportage sur le graphiste génial Shepard Fairey (alias OBEY) et sur le
magazine "Girls and Corpses", absolu chef d'œuvre de mauvais goût!
Lancement du 36ème Festival International de la Bande
Dessinée
Un extrait de l'article de Stéphane Jarno dans
Telerama : La conférence de presse du festival de bande dessinée
d'Angoulême, qui se déroulait lundi au Centre Pompidou, se voulait
résolument rock. Oubliés les discours officiels qui, l'année passée,
avaient plongé l'assistance dans une douce hébétude, ce grand raout du
9e art s'est ouvert aux accents électriques de la guitare de Rodolphe «
Kat Onoma » Burger. Présidée par Dupuy et Berbérian, les lauréats de
l'édition précédente, cette conférence, qui s'apparente généralement au
gavage des oies tant il y a d'informations et d'événements à annoncer, a
été menée à toute berzingue par le pétaradant Gilles Verlant. Qu'il en
soit remercié. Car, si le programme de cet 36e festival s'annonce, comme
de coutume, éclectique et original (découverte de la BD sud-africaine,
expos consacrées à Shigeru Mizuki, Winshluss, à la nouvelle BD flamande,
concerts de dessin avec Arthur H, Burger et Arno...), la majeure partie
de l'assistance, composée d'éditeurs, d'attachées de presse et de
journalistes, n'était venue que pour une seule chose : la sélection
officielle, la liste sacro-sainte des albums concourants aux prix
décernés par le festival. (...) Stéphane Jarno -
Telerama
Système Disque
Vendredi 17 octobre 2008, j'ai à nouveau participé à
Système Disque, l'épatante émission de l'épatante Valli sur l'épatant
France Inter. J'ai causé avec Stéphane Koechlin (Le Figaro) et Bernard
Chérèze (chef de la musique sur Inter) des derniers albums de Bénabar,
Gebriella Cilmi (qui est aussi son premier) et du "iSelect" de David
Bowie (qui est en fait une compile). Bref : c'était cool et ça se
réécoute quelques jours encore sur le site d'Inter.
Taratata
Taratata reprend son rythme hebdomadaire le mercredi
1er octobre à 20h45 avec des rediff et un Best Of mensuel diffusé
lui sur France2 à la fin de chaque mois. Dans chaque émission vous
trouverez des portraits que j'ai écrits (et dont je fait les
commentaires, non mais) et qui sont réalisés par l'impeccable Yann
Grasland, qui est mon ami et mon associé depuis plus de 15 ans.
C'est beau, c'est rigolo, c'est du beau monde (en vrac les premières
semaines : Carla Bruni, Metallica, Gabriella Cilmi, Infadels, Anaïs,
Arthur H., Julien Doré, Ayo, etc.) et j'en suis vachement content.
Regardez et commentez !
Le best-of mensuel de Taratata - le 1er cette saison -
est diffusé ce vendredi 24 octobre à 22h40
avec entre autres Julien Doré, Carla Bruni, Laurent Voulzy, Roger
Hodgson, Gabriella Cilmi, Metallica, etc. Et avec mes portraits de
plusieurs des invités !
Les portraits pour Taratata c'est tous les mercredis sur
France4
Décès de Marc Moulin
Je
pleure Marc Moulin. C'était un de mes héros, devenu un ami très cher. Je
le savais malade depuis de longs mois, du genre qui ne pardonne pas,
mais on espère toujours... Je pense à Laurence, à ses enfants. Marc
était un garçon délicieux, d'une insupportable pudeur (certains ont un
ego insupportable, lui c'était la discrétion) alors qu'il a influencé et
fait rire et informé et fait aimer les choses qu'il aimait, durant tant
d'années et pour tant de gens. C'était un homme bien, qui faisait du
bien : par sa voix, par sa plume, par son rire. Je suis effondré. On le
sait, que la vie et que la mort sont injustes, mais chaque fois qu'elles
nous le rappellent, ça fait toujours aussi mal.
Quelques photos de la soirée du 27 septembre 2008 à
Liège, il était question de faire la fête à Jacques Duvall. J'avais
l'honneur de le présenter sur scène, ainsi que ses interprètes :
Marie-France (photos), Lio, Alain Chamfort, Miam Monster Miam,
Charline Rose, etc. Duvall est tout simplement le plus grand
parolier de la chanson française depuis Gainsbourg.
Il semblerait que mes petits portraits des invités de Taratata
fonctionnent bien, si j'en crois les premiers tournages avec
Metallica, Gabriella Cilmi, Julien Doré, Sharleen Spiteri, Carla
Bruni, Infadels etc.
Nagui m'a donné une entière liberté, et ça balance. Enfin, vous me
direz...
À voir à l'antenne sur France4 dès début octobre, puis en best-of
mensuel sur France2.
La
saison 2008/2009 de Vivolta redémarre aussi début octobre.
Premières chroniques prévues pour le public ciblé, les 40/65 ans :
les grands auteurs-compositeurs-interprètes
toujours en activité malgré leur grand âge, genre Leonard
Cohen (74 ans, quand même), Randy Newman (65), Joan Baez (67),
Jackson Browne, James Taylor, etc.
Puis je causerai des "meilleures bédés à
offrir à vos enfants et petits enfants et à lire en cachette avant",
genre Titeuf, Captain Biceps, Parker & Badger, Kid Paddle, etc. Et
des bouquins des éditions
Flblb - vous
connaissez ? C'est formidable, ce qu'ils font, allez voir de ma
part.
Classic
21 80's,
l'émission sur les eighties que j'anime depuis la mi-septembre 2008,
chaque samedi de 17 à 19 heures
sur la station dirigée par Marc Ysaye. La programmation musicale de
ces deux heures est assurée Bernard Dobbeleer et moi je fais le
mariolle, comme d'hab.
Pour
l'émission spéciale "Paris-Québec sous les étoiles" présentée par
Daniella Lumbroso et tournée devant 100.000 spectateurs sur les
Plaines d'Abraham fin août, j'ai préparé des magnétos racontant les
chanteurs français au Québec, les chanteurs québécois en France et
autres échanges culturels en musique.
- J'ai enregistré les voix off des Victoires du Jazz
diffusées le 6 septembre 2008 sur France3 à 00h10
- Depuis Dimanche 7 septembre 10h-13h retour de l'Odyssée du Rock
sur OuiFM (en ligne sur
www.ouifm.fr)
- J'étais invité avec Bernard Chérèze et Pascal Bertin le 5
septembre sur France Inter dans la nouvelle formule de l'émission
Système Disque présentée par Valli - l'idée : commenter trois albums
en l'occurrence Carla Bruni, Coldplay et Monkey : Journey To The
West (mon commentaire à propos du nouveau Coldplay : "l'équivalent
musical d'une demi-molle")
- J'ai démarré depuis le lundi 8 septembre une nouvelle chronique à
9h05 tous les matins dans la matinale de OuiFM, "Josquin le matin",
consacrée à un éphéméride rock - exemple : l'anniversaire de la mort
de Johnny Cash, de la sortie de "Street Fighting Men" des Stones,
etc. Ces éphémérides seront écoutables en streaming, d'après mes
infos - à vérifier sur le site de OuiFM !
- La 3ème saison de "Génération 80" vient de redémarrer sur le
réseau France Bleu et en Belgique sur VivaCité.
Mon ami Nagui m'a demandé de préparer des magnétos
pour présenter ses principaux invités, à chaque numéro de
Taratata, diffusé sur
France4 et
France3. "Je veux le ton
Verlant, la voix Verlant : tu choisis les invités dont tu veux
causer et tu dis ce que tu veux !"
Les magnétos, en ce début septembre, je suis en train de les
finaliser. Je pense que ça apportera un véritable plus à
l'émission, la seule avec "La Musicale" de Canal+ à nous présenter
des artistes en live, la seule à mener un vrai combat pour que
vive la bonne musique à la télé.
Donc : joie. Rentrée chargée, mais joie.
Pour
le splendide album de photos de Brel par Jean-Pierre Leloir, la fille du
Grand Jacques nous a écrit cette charmante préface:
OBJECTIF : TENDRESSE
Ce livre nous l’attendions depuis longtemps.
Je l’espérais depuis le jour de ma rencontre avec
Jean-Pierre Leloir.
Des témoins de la vie de Jacques, j’en ai rencontré
beaucoup. Énormément.
J’en ai écouté de très nombreux. Mais rares, très
rares sont ceux qui par instinct, sensibilité et intelligence
s’habillaient de silence en sa présence.
Jean-Pierre Leloir fait partie de ceux là. Je
l’imagine fort bien, silencieux, invisible, recroquevillé dans un coin
de studio d’enregistrement, mais habité par la certitude du privilège,
celui de vivre un moment «cadeau».
Saisir la magie de l’instant. Voilà le talent
incontestable de Jean-Pierre Leloir.
Mot d’évidence pour mon père, l’instant était
toujours vécu dans l’intensité.
Pour Leloir, il s’agissait de capter cette intensité
par de multiples et discrets réglages de ses objectifs reliés, sans mots
dire, aux battements de sa tendresse.
Photographe de musique et de musiciens, Jean-Pierre
Leloir contribue à la transmission d’un patrimoine exceptionnel. Grâce à
son travail, il perpétue des univers inoubliables pour le bonheur d’un
public toujours séduit par l’émotion, celle en particulier qu’il vécut
avec Jacques et qui vibre encore dans l’écho de ses souvenirs. Des
petites phrases ont ponctué l’essentiel de sa relation avec Jacques car
le «mot était dans le regard». Dans cette fenêtre de l’âme, j’aimerais
aujourd’hui laisser fleurir un «merci» majuscule pour continuer la route
de cette complicité entre Jacques et Jean-Pierre.
France Brel
Denis Labbé : Les 100
indispensables METAL à
télécharger
Quarante
ans après la sortie de Born To Be Wild de Steppenwolf, considéré comme
le premier hymne metal, il était temps de faire le point sur les
classiques dignes d'entrer dans toutes les discothèques. Mais avant de
commencer, sans doute faudrait-il donner une rapide définition de ce que
nous appelons metal. Sous ce terme générique se regroupent et se
recoupent des courants voisins d’un rock dur et puissant qui fait la
part belle aux grosses guitares, à un chant souvent hurlé (même s’il
peut être modulé) et à des structures héritées du blues correspondant le
plus souvent au schéma introduction / couplet / refrain / couplet /
refrain (mais là non plus, rien n’est fixé). Pourquoi est-ce du metal,
me direz-vous ? Je vous répondrai par une réponse toute simple : parce
que c’est marqué dessus ou que c’est dans les bacs metal de votre
disquaire.
Dj Pop : Les 100 plus grands tubes des
Années 80 à
télécharger
Poussé
par une furieuse envie de jeter un regard amusé dans le rétroviseur,
investi d'une vraie mission pédagogique (si si, je vous jure), j'ai
adopté à la rentrée 2006 le pseudonyme de DJ Pop pour animer une
chronique quotidienne intitulée Génération 80 sur le réseau France Bleu.
Celle-ci est diffusée dans la journée sur une quarantaine de stations
locales et le soir au niveau national, ainsi qu'en Belgique sur VivaCité
et en Polynésie et Saint-Pierre-et-Miquelon sur R.F.O. ! Au terme de la
saison 2008-2009, j'aurai ainsi présenté plus de six cent cinquante
chansons qui ont - toutes ! - marqué les années 1980. Pour ce guide de
chansons à télécharger d'urgence sur votre baladeur, j'ai choisi les
cent indispensables, avec en
bonus-gratuit-cadeau-on-n'est-pas-des-chiens une liste de cinquante
titres à la fin de l'ouvrage. La bande-son idéale pour retrouver les
émotions musicales de vos vingt ans, de votre adolescence, de votre
enfance, qui sait ?
Dom Kiris : Guitares et guitaristes de légende
Extrait
de la Préface de Louis Bertignac:
J'ai eu la chance de trouver l'être suprême c'est-à-dire la guitare
qui me convient le mieux quand j'avais 20 ans. Depuis j'en ai essayé
beaucoup, mais je reviens toujours à cette guitare qu'on m'a mise entre
les mains en 1974. J'en suis tombé amoureux, un véritable coup de
foudre, comme de rencontrer la femme de sa vie.
Si vous voulez tout savoir je l'ai achetée lors d'un voyage aux
Etats-Unis. Ce voyage était un cadeau pour mon bac j'avais 2000 balles
en poche, plus le prix du billet. Comme je n'avais pas de blé pour aller
dans les hôtels je passais mon temps à faire du stop. J'avais fait
New-York/Los Angeles, où je devais retrouver Aubert. Au retour de L.A.
je suis pris par un minibus conduit par des mecs qui venaient de sortir
de taule. Ils rentraient chez eux dans le New-Jersey et on avait cinq
mille bornes à faire ensemble. J'avais une guitare sèche et avec un pote
on leur jouait des chansons. Arrivés à destination ils ont organisé une
fête le soir même et dans l'ambiance de la soirée je me suis retrouvé
avec cette guitare dans les mains. J'ai complètement flashé. J'ai cassé
quatre cordes ; à la fin, il m'en restait deux. Les cordes n'avaient pas
été changées depuis une bonne dizaine d'années. La guitare sortait du
placard, elle aussi !
Au final je l'ai achetée pour 40 $. C'est tout ce qu'il me restait pour
rentrer en France. Une somme ridicule pour cette guitare qui pour moi
n'avait - déjà - pas de prix. Au retour des States, avec Jean-Louis, on
a formé Téléphone. La suite, vous la connaissez.
Louis Bertignac
- Avez-vous jamais tenu une guitare entre les mains ?
- Acoustique ou électrique ?
- Etes-vous fans de guitar-héros ?
Si la réponse est oui, ce livre, que je suis très fier de publier chez
Fetjaine éditions, est pour vous.
Ce qu'on dit en 4ème de couverture : Pourquoi la Gibson Les Paul, la
Fender Stratocaster et autres chefs-d'oeuvre de la lutherie électrique
sont-elles devenues de véritables icônes du XXè siècle ? Non seulement
parce qu'elles sont belles, mais surtout parce qu'elles ont apporté au
rock ou au blues quelque chose de plus : une tenue de note, une
brillance, une attaque, un son particuliers, dus à leur forme, leurs
micros, leurs mécaniques... Ces guitares devinrent légendaires également
parce qu'elles surent séduire de grands guitaristes qui, souvent, leur
restèrent fidèles tout au long de leur carrière. Ainsi BB King et sa
Gibson ES 335 nommée Lucille, Jimi Hendrix et sa Stratocaster, George
Harrison et sa Rickenbacker 12 cordes, Bob Marley et sa Les Paul...
Cet album superbe, qui réunit les 50 plus grandes guitares électriques
(dont quelques basses) ainsi que les commentaires exclusifs de plus
grands interprètes, ravira tous les vrais amateurs. il présente les plus
grands modèles de guitares ou de basses, ainsi que quelques amplis et
pédales d'effets devenus tout aussi célèbres. Un livre de rêve,
indispensable à tous les amateurs de six cordes"
Je rajoute : c'est très beau, pas cher (22€) et c'est un beau cadeau...
Gilles
Je me fous de la postérité. Je fucke la postérité !
Qu'est-ce qu'elle a fait pour moi, la postérité ?
Un
p'tit texte que j'avais oublié et qui date de fin 2000
"Je me fous de la postérité. Je fucke la postérité ! Qu'est-ce
qu'elle a fait pour moi, la postérité ?" Serge Gainsbourg, 1987
Eh ouais, Gainsbarre, tu t'en moquais, mais elle t'a eu au tournant,
la postérité. C'est de ta faute aussi, t'avais qu'à pas nous léguer
autant de chefs d'oeuvre. Tu crois que ça s'oublie comme ça, "La
javanaise", "Melody Nelson", "Couleur café", "L'eau à la bouche" ou
"L'homme à tête de chou" ? Cela fait 10 ans que tu nous a laissés
tomber et tes chansons sont partout, elles tournent en boucle à la
radio, par toi ou tes interprètes. Un autre truc qui t'aurait fait
marrer : on ne peut pas entrer dans une boutique branchée, à Londres
ou à New York, sans tomber sur du Gainsbourg ! Tu es samplé / admiré
/ cité / repris par des artistes internationaux, de Beck à Texas, de
David Holmes à Hole, de Madonna à Rufus Wainwright, de Sonic Youth
aux Dandy Warhols. Elle te contredit, la postérité, mon p'tit gars :
ton génie n'en finit pas d'influencer la nouvelle génération, le
roman de ta vie passionne des dizaines de milliers de lecteurs, et
voilà que tous tes albums studio sont réédités, avec un son dont tu
n'avais jamais rêvé, avec des inédits et des raretés qui vont
terrasser tes fanatiques, comme tu les appelais. Alors pardonne-nous
pour cette provoc posthume. Tu te foutais de la postérité,
Gainsbourg, mais la postérité t'aime, autant que nous t'aimons,
autant que tu nous manques. Pour toujours et à jamais.
Gilles Verlant
Johnny Hallyday : Live At Montreux 1988
J'ai
écrit le livret du DVD et du CD "Live At Montreux 1988" de Johnny
Hallyday qui vient de sortir chez
Eagle Vision
/ Naïve
Extrait : On ne se lance pas dans la
présentation d'un tel document sans un minimum de précautions, sans
un petit résumé des épisodes précédents… D'autant que l'heure est
grave: l'Idole n'a-t-elle pas annoncé qu'elle entamerait en mai
2009, sous la bannière "M'arrêter là", une ultime tournée, qui
durera un an, jusqu'en 2010 donc, c'est-à-dire 50 ans exactement
après ses débuts ?
Mais au lieu de nous lamenter, remontons plutôt au 6 juillet 1988,
lorsque Johnny prit d'assaut la scène du Casino de Montreux avec une
version déchaînée de Rock'n'Roll Attitude… Un concert quasi
intimiste (taille de la salle oblige) dans la lignée de son
spectacle au Palais Omnisports de Paris-Bercy, quelques mois plus
tôt. On se souvient que du 15 septembre au 4 octobre 1987, dans une
mise en scène préparée par Michel Berger, Johnny s'était "donné" à
Bercy : un spectacle en noir et blanc, nettement plus humain que le
show dantesque du Zénith de Paris, à la charnière 1984-85, avec le
fameux poing géant et ganté de cuir, imaginé par Hilton McConnico,
qui déposait la star sur scène dans une débauche de lumières
hallucinante pour l'époque…
Femmes des années 80 par Florence de Bourgues et
Annie Verlant
Je
suis ravi de vous annoncer la sortie du premier livre d'Annie
Verlant, avec Florence de Bourgues : "Femmes des années 80".
Retrouvez-y tout l'univers féminin des eighties : vie quotidienne, cinéma,
chanson, télé, pub, mode, littérature... et même quelques sex-symboles
masculins ! Un livre 100% vécu, sans un gramme de nostalgie, juste un
regard attendri dans le rétroviseur, par deux femmes qui ont profit fond
de cette décennie o la plus belle inconscience côtoyait le pire mauvais
goût, ùo tous les mouvement libérateurs des deux décennies prcédentes
prenaient enfin leur envol. La décennie où, pour la première fois, les
femmes ont pris le pouvoir!
Extrait
de la préface:
Nous, les femmes des années 1980, avons toutes adoré la chanson de
Cookie Dingler. Ne la laisse pas tomber/ Elle est si fragile… On avait
vingt ans (et des…), on en a quarante (à peine !) et si on devait se
choisir un hymne, ce serait celui-là.
Pourtant, le cher vieux Cookie se trompait : être une femme libérée,
ce n’était pas si difficile… Et on n’était pas si fragiles.
Il a longtemps été de bon ton de vomir les années 1980, sorte de néant
culturel dont on ne conserve que des clips certes affligeants où des
chanteurs et chanteuses aux brushings insensés, vêtus comme des
généraux mexicains, dansent avec l’énergie et la grâce d’un cours
d’aérobic sur une musique de synthétiseurs et boites à rythmes.
Pour nous, ce n’était pas ça. Pas que.
Les années 1980 ont été une seconde « parenthèse enchantée », après
celle de la fin des sixties. Une époque d’espérance, de modernité et
de tolérance, marquée par l’élection de François Mitterrand en 1981,
le phénomène Touche pas à mon pote, les Restos du cœur, la liberté de
ton des radios libres et celle de Canal+ créé en 1984. Elles ont été
également une période de latitude amoureuse et sexuelle, jusqu’à ce
que tombe le couperet du Sida.
Les femmes des années 1970 – nos mères ou nos grandes sœurs – avaient
mené un combat féministe qui avait renversé de son piédestal le mâle
blanc occidental. Pour elles, du coup, être une femme des années 1980
n’était effectivement pas si facile, car le déboulonnage du prince
charmant ne s’était pas passé sans heurts. Le taux de divorce s’était
envolé, de même que celui des familles monoparentales. Mais ce combat
était derrière nous, acquis, intégré. On se sentait tout naturellement
les égales des mecs, la question ne se posait plus.
En même temps que le livre d'Annie et
Florence sort cette compile
avec un tracklisting 100% féminin
chez EMI-Virgin !
Do You Do You Scopitone 2 : #6 - Je suis jeune et j'aime
ça
Samedi
29 novembre
à 20h10
sur Paris Première
Do You Do You Scopitone 2 : #5 - Chic c'est kitsch
Samedi
22 novembre
à 20h10
sur Paris Première
Do You Do You Scopitone 2 : #4 - Jeu de jambes
Samedi
15 novembre
à 20h10
sur Paris Première
Do You Do You Scopitone 2 : #3 - Embarquement immédiat
Samedi
8 novembre
à 20h10
sur Paris Première
Do You Do You Scopitone 2 : #2 - Pattes d'eph' et pelles
à tarte
Samedi 1 novembre à 20h15 sur Paris Première
Do You Do You Scopitone : Saison 2
Samedi 25 octobre à 20h15 sur Paris Première
Do You Do You Scopitone : 2ème saison !
17
juin 2008 : Le tournage de la 2ème saison de Do You Do You Scopitone
vient de commencer, avec Mareva Galanter à la présentation, Pascal
Forneri à la réalisation et bibi aux textes. Voici en exclu les
premières photos. Diffusion prévue sur Paris Première : à la rentrée
!
Episode #1 "Embarquement immédiat"
Episode #2 "Faut rigoler"
Tenue de Soirée à Bruxelles
Michke
Drucker à Bruxelles !
Tout le monde en parle: En direct de la Grand-Place, avec la complicité de Fabienne Van Den Meersche, Michel a présenté un "Tenue de soirée" consacré à ma ville
natale.
Du coup, il m'a demandé de préparer quatre magnétos (trop courts, je
suis très frustré, mais c'est la règle du jeu), sur la B.D., la chanson et
la pop belge, le cinéma belge et les stars belges du sport (j'y connais
que dalle mais je me débrouille).
15 mars 2008 : Diffusion sur France2 (F) et La Une (B)
6 avril 2008 : Rediffusion sur TV5
Voici mes magnétos :
Bruno Blum : Les 100 plus grands tubes du reggae à
télécharger
Parution
le 30 avril 2008 du nouveau bouquin de Bruno Blum chez Fetjaine/La Martinière :
Les 100 plus grands tubes du reggae à télécharger.
Sur cette courte vidéo tournée dans son bureau, il présente lui-même ce
petit livre:
Bonne nouvelle pour les amateurs de reggae : il n'y a pas que Bob Marley
!
Depuis les ancêtres du genre, à la fin des années 60 (Desmond Dekker,
Prince Buster, The Abyssinians) jusqu'aux nouveaux venus des années 2000
comme Sean Paul ou Tiken Jah Fakoly, ce livre évoque les tubes
indispensables de Jimmy Cliff (The Harder They Come), Peter Tosh (Don't
Look Back), UB40 (I Got You Babe), mais aussi Lee "Scratch" Perry,
Burning Spear, Toots and the Maytals, Third World, Max Romeo, Horace
Andy, Les Gladiators, U Roy, Steel Pulse, Third World et bien d'autres,
sans oublier les incursions reggae d'Alicia Keys ou de Serge Gainsbourg
(Lola Rastaquouère, Vieille canaille, Aux armes...)... Ni bien sûr Bob
Marley, le maître du genre.
Une mine de chansons souvent méconnues à télécharger.
1968, L'année des Révolutions - sortie mars 2008
Je
viens de publier avec mon camarade Sébastien Guyot, "1968 L'Année des
révolutions". Il ne s'agit pas d'un livre de plus sur Mai 68 mais d'une
vue panoramique de cette année capitale où les bouleversements
internationaux se suivaient avec une effarante régularité. Avec le recul,
on a l'impression que les habitants de la planète 68 ont vécu l'équivalent
d'un 11 septembre tous les mois, entre les assassinats de Martin Luther
King et Bobby Kennedy, les émeutes dans les ghettos, les manifs
anti-Vietnam, le Printemps de Prague, la contestation étudiante, les J.O.
de Mexico, etc. Mais si l'actu est le fil rouge de cet album blindé
d'images, nous nous sommes surtout penché sur la vie culturelle en 1968 :
vie quotidienne, cinéma, musique (rock, soul, variété), télévision, mode,
bande dessinée, etc. Autrement dit les Shadoks, le "Double Blanc", le
Prisonnier, Barbarella, "2001, l'Odyssée de l'espace", "La Rubrique-à-brac",
"Street Fighting Man", etc. C'est très beau, j'en suis très fier, en voici
la couverture
Que vous ayez 20, 30, 40 ans ou plus, vous êtes tous – nous
sommes tous – des enfants de 1968, l'année des révolutions. Cette année-là
un vent de liberté souffla sur le monde dont les effets se font encore
sentir aujourd'hui.
1968 fut une année où les événements de portée planétaire se sont succédé
à une vitesse stupéfiante : révolution de Mai 68, assassinats de Martin
Luther King et de Robert Kennedy, émeutes raciales, manifs contre la
guerre au Vietnam, écrasement du Printemps de Prague…
C'est simple : les habitants de la planète 1968 ont eu droit à un 11
septembre chaque mois !
Pendant ce temps, la France figée du Général de Gaulle voyait s'emballer
la créativité de ses artistes : chanson, télévision, cinéma, bande
dessinée, ça fusait dans tous les sens. Tandis que les Shadoks pompaient,
Gotlib inventait la Rubrique-à-Brac, Polnareff nous emmenait au Bal des
Laze et Julien Clerc abolissait l'ennui avec sa Cavalerie ! Ailleurs, Les
Beatles publiaient Hey Jude, Revolution et le "Double Blanc", les Rolling
Stones chantaient Jumpin' Jack Flash, James Brown assénait (Say It Loud)
I'm Black And I'm Proud (Criez-le : je suis Noir et je suis fier), Jane
Fonda incarnait Barbarella et Stanley Kubrick mettait la touche finale à
2001, l'Odyssée de l'espace. Tout ceci tandis que Patrick McGoohan, dans
le rôle du Prisonnier, hurlait "Je ne suis pas un numéro, je suis un homme
libre !"…
1968, l'année de la conquête de la liberté, l'année des révolutions !
Programmation de clips musicaux sur MTV
La
chaîne MTV Idol fête le mois prochain l’anniversaire de mai 1968 à sa
façon en revenant sur 40 ans de révolte. Attention programme chargé !
La chaîne version culte du groupe MTV célébre comme il se doit les 40
ans de mai 68. MTV IDOL propose des interviews de protagonistes et
d’enfants de mai 68 avec par exemple celle de Serge July, co-fondateur du
titre Libération.
La chaîne a planifié des émissions spéciales dans lesquelles des
personnages de cette époque feront leur propre programmation de clips.
Pour celle de Gilles Verlant, critique
rock et écrivain, il fallait allumer votre téléviseur le 18 mai à 21h : Il
y avait du Beatles (Revolution), du Marley (Get Up Stand Up), du Lennon
(Imagine), du Gainsbourg / Birkin (Je t'aime moi non plus), des Stones (It's
Only Rock'n'Roll), du Dylan (Subterranean Homesick Blues) ...
MTV IDOL diffuse également une série documentaire exclusive Les années
défonce qui revient sur l’usage illicite de drogues et leur impact que
la pop culture. Chaque épisode est programmé du lundi au vendredi à
23h10.
Enfin, la chaîne propose des clips spéciaux d’artistes "révoltés" de 68
à nos jours : Jimi Hendrix, Noir Désir, U2….
Joy Division - Ce que Télé Moustique disait de leurs
concerts
Se relire 30 ans après, aaargh :
A l'occasion de la sortie du
film Control d'Anton Corbijn sur la vie du chanteur Ian Curtis,
Télé Moustique revient sur la carrière de Joy
Division. Je vous conseille aussi ce lien
realitystudio.org
Cabaret Voltaire et Joy Division au Plan K. à Bruxelles (16 octobre
1979) Remarquable
événement que celui créé par le Plan K., une compagnie théâtrale
d'avant-garde, autour de la venue à Bruxelles de l'écrivain William
Burroughs. Cela se passait dans l'extraordinaire espace de la "
Raffinerie du Plan K" à Molenbeek, et le public était très diversifié :
une sérieuse dose d'intellectuels (français, belges et américains),
quelques poseurs, cinq touristes, plus de trois cents amateurs de rock.
Lorsque Cabaret Voltaire, originaire de Sheffield, est monté sur scène,
vers 22 h 30, la sono n'était pas au point et le son sortant des baffles
était complètement saturé. Leur musique qui n'est déjà pas facile
d'accès était donc très crispante.
Par contre, cela s'est amélioré pour Joy Division (de Manchester) et
même s'ils peuvent faire mieux, leur set était redoutable. Pour ceux qui
n'ont jamais vu Ian Curtis, le chanteur, sur scène voici ce qu'ils
peuvent tenter d'imaginer : une sorte d'épileptique au regard fou et
hypnotisant, agitant les bras comme un moulin déglingué et égrenant ses
paroles angoissées d'un ton tantôt morne tantôt exaspéré. L'atmosphère
est soutenue par la basse émouvante de Peter Hook, qui joue le même rôle
que la batterie de Kenny Morris sur les disques des Banshees. Seul
regret, l'acoustique de la salle...
Gilles Verlant
Do You Do You Scopitone
68 Belges en mai
Je
suis très fier de figurer au générique du livre
68 Belges en Mai que publie Élodie de Sélys aux éditions Luc
Pire. D'autant que je suis bien entouré... J'y dis en substance
qu'en Mai 68, j'approchais de mon 11ème anniversaire et que je
trouvais l'ambiance vachement excitante, je me souviens d'avoir
beaucoup écouté les stations périphériques avec ma maman (y compris
les émissions dominicales de Jean Yanne sur Europe1, là où il a
inventé le slogan "Il est interdit d'interdire"). Et que j'adorais
les Shadoks, évidemment!
Les 250 albums de La
Discothèque parfaite de l'Odyssée du Rock
Le
dimanche 11 mai, entre 10 et 13 h, dans mon émission l'Odyssée du Rock, je
présenterai sur OuiFM (102.3 à Paris, partouailleurs sur le
www.ouifm.fr) le 250ème
album de la Discothèque Parfaite. Dans le livre que j'avais publié avec
Thomas Caussé, fin 2006 - La
Discothèque parfaite de l'Odyssée du Rock
- nous nous étions arrêtés à 200 albums. À l'antenne, cette Discothèque
Parfaite continue d'évoluer et de s'enrichir, au rythme d'un nouvel album
chaque dimanche.
Pour vous, la liste complète.
Pour acheter le livre, cliquez ici !
Georges Moustaki "Solitaire"
J'ai
participé - comme interviewer - au DVD qui accompagne l'édition limitée
du nouvel album de Georges Moustaki, "Solitaire" (sortie: mai 2008). Un
DVD réalisé par mon ami et associé Yann Grasland, qui réalise aussi les
bonus de Taratata, et qui a suivi Georges partout : en répète, en
concert, en studio (I.C.P., Bruxelles), etc.
En ce qui me concerne, une rencontre formidable avec un bonhomme
incroyablement jeune de 74 ans, ainsi qu'avec son producteur Vincent
Segal (Bumcello, -M-, etc.).
Nous avons entre autres parlé des duos qui figurent sur ce nouvel album
: avec Cali, Vincent Delerm, China Forbes de Pink Martini, Stacey Kent,
etc.
Par la même occasion, EMI m'a demandé d'écrire le dossier de presse qui
en accompagne la sortie.
Le voici en exclu!
En Mai 68, Georges Moustaki, 34 ans, était à la
Sorbonne. Il contestait. Il était heureux. Il se souvient :
- "1968 a été un moment très joyeux. Je vivais un peu en retrait : je
m'étais installé sur l'Île Saint-Louis et profitais gentiment de la vie
et de l'oisiveté, grâce aux droits d'auteur que m'avaient rapporté
quelques chansons, dont Milord… Le mois de Mai fut pour moi un moment de
grande poésie, au-delà de l'événement politique : celle-ci s'exprimait
par les paroles, par les slogans sur les murs, par les affiches collées
à la sauvette. Sous les pavés, la plage, Prenez vos rêves pour des
réalités, L'imagination au pouvoir… Et même le fameux Il est interdit
d'interdire, pourtant parodique, lancé à la radio par Jean Yanne…
J'étais proche des frères Jacques et Pierre Prévert, je connaissais le
groupe Octobre et son importance, une trentaine d'années plus tôt,
pendant le Front Populaire. Durant les événements de Mai, j'ai
naturellement été attiré par ce qui se passait dans les rues, dans les
amphis, j'ai brièvement eu l'impression de revivre ce rapport intime
entre l'art et les mouvements sociaux. J'ai beaucoup participé à cette
saine agitation, et contrairement à ce que pensent certains, on ne se
débarrasse pas comme ça de cet héritage. Si notre Président prend la
peine de dire qu'il veut l'anéantir, c'est que cette chose reste
importante ; elle l'agace, elle l'encombre, elle le contrecarre, elle
lui reste en travers de la gorge…
Quarante ans après, Mai 68 est pour moi synonyme de liberté, une liberté
qui s'exprimait au quotidien. Cela n'a duré que quelques semaines, mais
tous les jours on respirait mieux. Et quand Mai 68 s'est achevé avec la
réouverture des stations d'essence, que les gens ont pu remplir leurs
réservoirs pour partir en vacances ou reprendre leurs activités, on a à
nouveau respiré plus difficilement…"
En mai 2008, Georges Moustaki chante à l'Olympia - une étape parmi
d'autres dans un never-ending tour à la Bob Dylan qui le voit, chaque
année, se produire partout en France et à l'étranger, fidèle à sa
qualité de citoyen du monde, qui lui fut offerte à sa naissance, à
Alexandrie.
- "Je suis né dans un monde où les religions et les cultures se
mélangeaient, le microcosme alexandrin. Lorsque je me suis mis à courir
le monde, je me suis senti partout chez moi. Je ne sais pas si je voyage
pour chanter ou si je chante pour voyager mais les deux son très liés…
La musique est universelle et j'ai la chance de composer des mélodies
qui s'exportent : partout dans le monde, des gens viennent m'applaudir
qui ne comprennent pas forcément mes paroles, mais en captent le son et
le sens ; ils savent ce que je pense."
Parfois, des gens qui connaissent mal Moustaki l'imaginent en éternel
oisif, vivant en ermite sur l'Île Saint-Louis, se contentant de publier
un album tous les trente-six mois. Puis ils se penchent sur son emploi
du temps et s'aperçoivent qu'il est tout le temps sur les routes.
- "C'est ma manière de vivre : donner des concerts ce n'est pas
seulement aller chanter dans tel ou tel endroit, c'est voir des pays,
des paysages, c'est rencontrer des gens, se faire des amis. C'est aussi
vivre avec les musiciens, et avec ceux qui m'accompagnent, certains
depuis plus de quinze ans, j'ai l'impression de vivre une éternelle lune
de miel. Avant les concerts il y a les répétitions, qui sont l'occasion
de s'amuser, de chercher des idées, puis il y a les soirées avec les
techniciens, les musiciens. Je n'ai pas l'impression de sortir de mon
monde pour aller dans celui du travail, plutôt de prolonger ailleurs mon
amour pour la chanson. Je suis à l'aise sur une scène, j'y vais en toute
sérénité, pour éprouver du plaisir, du bonheur et du partage. En somme,
j'ai l'impression de travailler toujours et de ne travailler jamais."
En mai 2008, Georges Moustaki publie un nouvel album intitulé
"Solitaire", réalisé par Vincent Ségal, enregistré et mixé par Djoum à
Bruxelles, au studio I.C.P.
- "C'est à Bruxelles que pour la première fois j'ai été payé pour ce que
j'aimais vraiment : faire de la musique. Cela se passait au milieu des
années 1950. Je me suis retrouvé coincé deux mois dans la capitale
belge, n'ayant plus d'argent pour le voyage que j'avais projeté de faire
jusqu'en Hollande, plus d'argent non plus pour rentrer à Paris… Il a
fallu que je cherche du travail : ne sachant rien faire d'autre que la
vaisselle et jouer de la musique, je suis entré dans un restaurant à
proximité de la Grand-Place et j'ai proposé mes services. On m'a engagé
sur le champ et ce fut un bonheur - j'étais sans doute un piètre
pianiste, mais je devais y mettre tant de plaisir que je faisais
illusion. Celle-ci me donnait une aura, j'avais un public de jolies
femmes qui venaient m'écouter et m'encourager. J'ai découvert à
Bruxelles le monde de la nuit, de la pègre, de la prostitution, de la
drogue ; mes nuits s'achevaient dans une cave où l'on jouait un jazz
très moderne… De cette brève expérience, j'ai tiré un livre, une sorte
de polar, Petite rue des Bouchers, paru il y a quelques années… J'aime
cette ville, je m'y sens chez moi, j'ai eu le temps de m'y faire des
amis, d'apprendre des expressions bruxelloises, d'en savourer l'accent.
Je suis par exemple l'un des seuls non-Bruxellois à savoir que Djoum,
qui est le surnom de l'ingénieur du son du studio I.C.P. est la
contraction de djoum-djoum qui veut dire zinzin, fêlé, un peu timbré…"
"Solitaire" est donc réalisé par Vincent Ségal, la moitié de Bumcello,
le violoncelliste de -M-, l'aventurier insaisissable que l'on a vu aux
côtés de Brigitte Fontaine, Agnès Jaoui, Elvis Costello, Laurie
Anderson, Dick Annegarn, Franck Monnet, Cesaria Evora, Vanessa Paradis,
Susheela Raman, Oshen ou le Sacre du Tympan…
- "Les hasards de la vie - auxquels je ne crois pas, je suis persuadé
que certaines choses sont écrites, qu'on appelle cela le destin, ou les
synchronicités - font que je suis très ami avec l'une de ses voisines.
Souvent, quand je lui rendais visite, du côté de Saint-Paul, pas loin de
chez moi, en somme, j'apercevais Vincent dans son antre, son minuscule
atelier rempli d'instruments, en passant dans la cour. On nous a
présentés, nous avons parlé musique, il ne m'a pas fallu deux minutes
pour comprendre que j'avais en face de moi un vrai musicien, quelqu'un
d'à la fois talentueux et érudit. Lorsque je lui ai confié mes chansons,
je lui ai donné toute liberté, tant au niveau des arrangements que de la
réalisation. S'il a été impressionné, ce n'est pas par moi, c'est de
prendre la place de ses illustres prédécesseurs, tels Jean-Claude
Vannier ou le Brésilien Francis Hime."
"Solitaire" s'ouvre sur Le Temps de nos guitares, qui rend hommage -
sans les citer tous, mission impossible - à ceux qui, armé de leur seule
guitare, cette machine qui tue les fascistes, comme disait Woody Guthrie,
ont changé notre vie. On y croise Dylan, Brassens, Brel, Aufray,
Salvador, et même Gainsbourg ou Coluche.
- "Chaque fois que j'écris, que je finis une chanson je pense à Brassens
: je me demande s'il en aimerait l'idée, le développement, si j'ai été
aussi loin que possible dans la recherche des mots et des rimes. Pour
l'anecdote, celui à qui j'ai déjà consacré une chanson, Les Amis de
Georges, n'a jamais su pourquoi je porte son prénom. L'histoire est
pourtant simple : je m'appelle Joseph, mais tout le monde dit Jo… Et Jo
est aussi le diminutif de Georges. Lorsque j'ai débuté dans la chanson,
je voulais signer mes disques Moustaki, sans prénom, mais une lettre de
menaces, d'un homonyme, m'a incité à en adopter un. Jo était trop bref,
j'ai opté pour Georges. J'avais avec lui des rapports très rares et
pudiques… Pour ceux de ma génération - je l'ai découvert à l'âge de 18
ans - il a eu une importance exceptionnelle, il a fait souffler un vent
de liberté dont on sent encore les effets. Quant à Coluche, je le cite
parce que je l'avais repéré longtemps avant qu'il soit célèbre, à
l'époque où, après avoir terminé de faire la plonge, dans un resto, il
prenait sa guitare et chantait du Aristide Bruant. Enfin, j'ai un
souvenir très précis de Gainsbourg jouant de la guitare lorsqu'il
accompagnait Michèle Arnaud au Milord l'Arsouille, avec Jacques Lasry au
piano."
"Solitaire", paradoxalement, est surpeuplé de gens de talent. Les
musiciens de Georges, pour commencer : Toninho Do Carmo aux guitares,
Luiz Augusto Cavani à la batterie, Francis Jauvain à l'accordéon. Puis
des invités, tels Marcel Azzola à l'accordéon, Marco Arietas à la
guitare, Sarah Murcia à la contrebasse, etc.
Puis il y a les duos. À commencer par Sans la nommer, chanson des années
1970 revisitée avec Cali, rencontré lors d'un concert de soutien, au
printemps 2007, à Ségolène Royal. Il y est question, on s'en souvient,
d'une jolie fleur du mois de Mai, que l'on traque et que l'on matraque,
que l'on nomme révolution permanente…
Avec Vincent Delerm, Georges chante les charmes d'Une Fille à
bicyclette, comme on en voit de plus en plus depuis l'instauration du
Vélib, raison pour laquelle la chanson se conclut sur un clin d'œil au
maire de Paris.
Avec Stacey Kent, il adapte Chico Buarque : Partager les restes évoque
une rupture, entre douceur et acrimonie.
Ensuite, China Forbes, délicieuse chanteuse de Pink Martini, avec qui
Moustaki rêvait de chanter depuis des années. Elle est présente sur deux
titres : les reprises de Ma solitude, classique moustakien créé en 1967
par Serge Reggiani, et de Donne du rhum à ton homme…
- "J'aime énormément cette chanson, elle occupe une place importante
dans mon répertoire, en particulier sur scène, au cœur de mon récital.
Elle me rappelle de bons souvenirs, où et quand je l'ai écrite, à la
manière des calypsos d'Harry Belafonte. Il n'en existait jusqu'à ce jour
que des versions enregistrées en concert, je souhaitais qu'il en existe
une en studio. Un jour que je chantais en Martinique, des spectateurs
sont venus me dire : J'espère que ce soir vous chanterez notre chanson…
Ils étaient persuadés que Donne du rhum à ton homme faisait partie,
depuis des lustres, de leur folklore, alors que j'en ai écrit paroles et
musique… C'était évidemment le plus beau compliment qu'ils pouvaient me
faire !"
De grands moments d'émotion attendent l'auditeur attentif. Sorellina,
par exemple, chanson dédiée à l'une de ses sœurs, qu'il n'a pas vue
durant des années malgré une tendresse indéfectible, enregistrée en une
seule prise, au cœur de la nuit, en tout petit comité… Mélanie faisait
l'amour, tendre portrait d'une femme qui aimait les hommes. La Jeune
Fille, émouvant dialogue, dans lequel Moustaki réussit l'exploit de se
glisser dans la peau d'une adolescente rebelle. Sans oublier Solitaire,
la chanson qui donne son titre à l'album :
- "C'est une profession de foi. Ma solitude et moi, cela fait des
dizaines d'années ans que nous vivons en parfaite harmonie. Je n'aurais
jamais eu une aussi longue relation avec une femme ! Je suis quelqu'un
de très sociable, je crois, mais j'ai besoin de beaucoup de solitude
pour travailler, pour créer. Mes moyens de transport préférés me
trahissent : je ne me déplace qu'en scooter ou à moto, parce que là
aussi j'ai besoin d'être seul. Il faut constamment que je sois en mesure
de laisser mon esprit vagabonder à sa guise. De cette façon, mon bureau
des idées est toujours ouvert !"
Moustaki, chanteur engagé qui jamais n'élève la voix - Léo Ferré lui
avait dit un jour tu murmures ce que je hurle - ne conçoit pas un album
comme une suite de chansons :
- "C'est un plaisir indescriptible que de travailler sur un nouvel
album. De se dire que du néant une chanson va surgir, puis une autre, et
une autre encore. Que de l'imaginaire quelque chose de concret va
prendre forme, d'abord avec ma guitare, sous mon toit, puis avec mes
musiciens, puis sur scène, en studio avec un réalisateur… Ensuite, de
s'imaginer que des gens vont écouter ces nouvelles chansons, vont les
fredonner, peut-être même leur donneront-elles l'envie de danser… Je me
dis qu'avec un peu de chance, je vais offrir de la joie, du bonheur ou
matière à réfléchir à ceux qui m'écouteront. Je vais les emmener en
voyage : ce processus magique m'émerveille comme au premier jour."
Gilles Verlant
Do You Do You Scopitone #20
Les 20 épisodes de la première saison sont diffusés.
Le dernier était "Je suis triste" la semaine
dernière...
Mais dès le samedi 5 avril, Paris Première rediffuse
la saison 1 depuis le début, jusqu'en Juin !
Même heure, même chaîne !
24 mars 2008 :
La Folle histoire du disco sur France3
"La
Folle histoire du disco" présentée par Amanda Lear, diffusée le 24
mars 2008 sur France3
Il s'agit d'un documentaire de 110 minutes, en prime-time, racontant la
saga du disco, que j'ai entièrement écrit (ainsi que les plateaux
d'Amanda, une rencontre rigolote : quel phénomène, cette nana !). Calibré
pour la télévision française - toujours frileuse quand il s'agit d'évoquer
les Anglo-saxons et les rockers (qui ont fait du disco : Rolling Stones,
Kiss, etc.), c'est, je pense, une bonne introduction au monde merveilleux
des paillettes et des boules à facettes !
Do You Do You Scopitone #19
French Kiss from Belgium
J'ai enregistré pour VivaCité
l'émission French Kiss de Régine Dubois podcastable comme mes chroniques en tant que DJ Pop !
Diffusé le dimanche 24 février 2008 sur Vivacité et
ré-écoutable via l'onglet "Radio à la demande" du site de Vivacité pendant
un mois
Voici la programmation aux petits oignons:
- Serge Gainsbourg : Qui est ‘in' qui est ‘out'
- Serge Gainsbourg : Requiem pour un con
- Jacques Duvall : Je te hais
- Lio : Banana Split
- Françoise Hardy : Partir quand même
- Thomas Dutronc : J'aime plus Paris
- Chagrin d'Amour : Chacun fait c'qui lui plaît
- Alain Bashung : Vertige de l'amour
- Yves Simon : J'ai rêvé New York
- Jacques Higelin : Mona Lisa Klaxon
- Michel Polnareff : Le Bal des Laze
- Antoine : Les Elucubrations
- Arno : Les yeux de ma mère (version live)
- Maxime Leforestier : Mon frère
Bonnie & Clyde
J'étais l'un des invités principaux de Bonnie & Clyde
qui a été diffusé le 3 février 2008 avec Plastic Bertrand, Alain Chamfort,
...
Le Zapping de France Inter
J'étais ce samedi 22 mars 2008 invité au
Zapping de France Inter : deux heures de direct
réécoutables et podcastables à volonté
Sur son nuage
Plastic Bertrand a vendu plus de vingt millions de disques. Son Ça
plane pour moi, tube mondial en 1978, classique international de la
chanson rock, a été repris par des groupes américains comme Sonic Youth,
The Presidents Of The United States Of America, Leyla Kay (une protégée
de Prince) ou les Red Hot Chili Peppers. On a retrouvé ses chansons sur
des bandes originales de films comme Three Kings (avec Georges
Clooney), Me Myself And I (avec Rachel Griffiths)...
Au cours de sa carrière – qui a largement dépassé les frontières de la
francophonie – il a récolté des médailles et récompenses en pagaille :
15 disques d'or, 5 disques de platine, le Billboard Award
(États-Unis), le Grand Prix de l'Académie du Disque (France), le
Prix SABAM (Belgique), la Rolls Royce Cup (Italie), le
Grand Prix du Midem, le Who's Who Of The Year, etc.
Une fois qu'on a dit ça, on est content pour lui, mais on n'en sait pas
plus sur le personnage ni sur sa musique… Certes, on pourrait rappeler
qu'il suffit d'un seul passage chez Michel Drucker, fin 1977, pour faire
de lui une star des hit-parades. On pourrait énumérer les succès super
sympas qu'il aligna jusqu'au début des années 1980 : sa reprise de
Bambino, Le Petit Tortillard, Tout petit la planète,
Sentimentale moi, Stop ou encore, etc. Ou encore jouer la
carte de la nostalgie en se souvenant de ses innombrables apparitions à
la télévision, qui lui permirent de marquer profondément la mémoire
collective.
Mais là encore, il nous manque une dimension essentielle. Qui se cache
derrière l'image du punk gentil qui sautillait sur Ça plane pour moi ?
Une marionnette entre les mains de ses producteurs ? Un cynique qui
surfe depuis 30 ans sur la vague d'un premier succès phénoménal ? Un
garçon qui fut totalement dépassé par les événements, qui fut emporté
dans un tourbillon médiatique dont personne ne ressortirait indemne ?
Eh bien non, au risque de décevoir ceux qui voient le mal partout :
derrière le punk gentil se cache tout simplement… un punk gentil ! Un
personnage 100% charmant, 100% drôle, 100% excessif et délirant, comme
le montrent ses toutes récentes chansons (bientôt chez votre disquaire
favori, tout de suite sur son site officiel (www.plasticbertrand.com),
comme Lady Barbarella, Edgar Allan Proust ou Les Imbéciles. Des chansons
électro-rock dans la droite ligne de ce qu'il nous proposait voici une
trentaine d'années… La force de Plastic Bertrand, c'est de n'être jamais redescendu de son
nuage. Il s'est rêvé superstar, quelque part entre David Bowie et Claude
François, quand il était adolescent. Un pur fantasme, qui s'est
concrétisé au-delà de ses espérances – or, tous les psychanalystes vous
le diront, pour préserver son équilibre mental, il vaut mieux qu'un
fantasme le reste… Il a tout connu : les bulles du champagne, les
limousines, les palaces, les vols transatlantiques, les caprices qu'un
claquement de doigt suffit à satisfaire. Le trip sex & drugs &
rock'n'roll vécu à fond les manettes. Comment résister à un tel tsunami,
prolongé durant quatre années de pure folie ? Comment survivre, ensuite,
à la chute, aux traversées du désert, aux retours perdants, aux espoirs
explosés en plein vol ?
D'autres, ayant vécu le dixième des aventures que Plastic vous raconte
dans ce livre, en seraient sortis aigris, désabusés, méchants, cherchant
des coupables à leurs malheurs. Mais au fond de la dépression – et ne
nous voilons pas la face, il en a traversé de sévères – Plastic a
toujours sur rebondir, grâce à une énergie stupéfiante, un sens de
l'humour à toute épreuve, une capacité rarissime (surtout dans ce
métier) à pratiquer en toute circonstance la plus saine autodérision.
C'est cela aussi, être un punk gentil : un mélange de no future, de
frénésie positive, de mépris du lendemain, de profonde générosité envers
son public, de totale mégalomanie mais aussi de simplicité
bouleversante. Pour raconter sa vie, ses hauts insensés, ses bas
abyssaux, il aurait pu choisir le mode du pathos, du superlatif, de
l'enthousiasme forcé, de l'arrogance nombriliste. Mais rien de tout cela
: vous tenez entre les mains l'un des livres les plus drôles et les plus
tristes qui soit. Une tragicomédie aux rebondissements parfois tellement
ahurissants qu'on les croirait inventés – mais tout est vrai !
Plastic Bertrand a passé le cap de la cinquantaine. Regardez-le chanter
Ça plane pour moi à la télévision, écoutez ses dernières chansons : ce
garçon aurait-il vendu son âme au Diable pour être aussi sataniquement
jeune de corps, d'âme et de cœur ? Ou bien est-ce parce qu'il est
toujours resté profondément ado, à jamais perché sur son nuage ? Pour
l'y rejoindre, rien de plus simple : tournez la page !
Gilles Verlant
Do You Do You Scopitone #16
8 Mars 2008 : 23èmes victoires de la
musique par ordre alphabétique
Comme l'an dernier, je fais en direct les voix off des Victoires de la
Musique samedi prochain, 8 mars 2008, pour mon camarade Nagui (qui lui,
malgré son genou niqué au ski, sera bien sur scène, contrairement aux
rumeurs !)
J'ai aussi écrit les textes du programme, avec présentation de tous les
nominés, comme chaque année depuis 5 ans maintenant. Ces textes sont
également reproduits dans le programme tiré à 6000 exemplaires, qui sera
offert au public du Zénith de Paris ce 8 mars.
J'ai participé en Belgique, à Huy, à l'enregistrement du
Jeu des Dictionnaires / La Semaine infernale diffusé du 16 au 22
février sur la RTBF La Première (www.lapremiere.be) avec mes amis Jacques Mercier, Frédéric
Jannin, Jean-Jacques Jespers, Philippe Gouders, Juan d'Oultremont,
Virginie Svensson et Pierre Kroll. J'ai découvert le talent d'écriture de
Gilles Dal, qui a un joli prénom mais que je ne connaissais pas. Je suis
sorti de là avec les zygomatiques douloureux : Que du bonheur !
Pour cause de grève du service publique
(importante pour l'avenir, mais ça tombait mal) l'audimat des
Victoires de la Musique classique n'a pas été fameux ce mercredi 13
février 2008. Ma participation fût modeste (une dizaine de voix off en
direct de Toulouse, dans la magnifique Hall aux Grains) mais j'étais ravi
d'assister au "plus
grand concert classique de l'année à la télévision française" diffusé sur
France3.
Do You Do You Scopitone #13
Do You Do You Scopitone #12
100 chansons pour faire l'amour
- sortie janvier 2008
L'amour
est à la fois ou tour à tour désir, abandon, tendresse, amitié, jalousie,
convoitise, complicité, égarement, consolation...
En réunissant les 100 plus belles chansons françaises et internationales
qui dépeignent l'amour de sa naissance à son aboutissement ainsi que les
thèmes les plus sensuels d'orfèvres en la matière comme Barry White ou
Marvin Gaye, ce livre constitue une sorte de " play-list " idéale
reflètant toutes les étapes de l'évolution du sentiment amoureux :
- passionné (Que je t'aime de Johnny, I want you des Beatles),
- fugace, éternel (Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai, de Cabrel),
- platonique, quotidien (Comme d'habitude de Claude François),
- désespéré (Ne me quitte pas, de Brel),
- vulgaire (Fais-moi mal, Johnny, de Magali Noël),
- magnifique...
De quoi vivre une Saint-Valentin, et plein d'autres moments tendres tout
au long de l'année, sur tous les registres amoureux.
Gildas & Co sur Vivolta
Depuis
décembre 2007, je suis rubriquard épisodique (2 ou 3 fois par mois)
dans l'émission
Gildas & Co
sur la chaîne que Philippe a lancée :
Vivolta
(Canal Satellite).
La chaîne des seniors cible le public des 45 ans et plus :
j'y cause de rock, de chanson et de bande dessinée !
Do You Do You Scopitone en Belgique
Les deux premiers numéros de "Do You Do You
Scopitone" sont diffusés ce dimanche 13 janvier à 22h30 sur la Une et
cela continue tous les dimanche
Monsieur Charles
Photo signée Joël Flescher, ingénieur du son sur le
tournage de décembre avec Monsieur Charles
(euh, c'est moi, de dos)
Do You Do You Scopitone #11
OUIFM3, L'Odyssée du Rock
OuiFM 3
ouifm.fr est lancé ce 7 janvier 2008 : Une radio
classic rock avec bibi comme seul animateur, 24h sur 24 !
OUIFM lance OUIFM3,
L'Odyssée du Rock - Retrouvez la nouvelle radio OUIFM3 sur le
ouifm.fr
OUIFM3
l'Odyssée du rock, c'est un voyage au cœur du rock. OUIFM3
vous fait revivre l'évolution du rock, de sa naissance à aujourd'hui, à
travers les époques, à travers les modes et les styles, via une playlist
100% Classic Rock.
Pour les amoureux du rock comme pour les novices, OUIFM3
offre perles rares, grands classiques,
titres mythiques, refrains éternels et riffs légendaires.
OUIFM3, c'est une programmation
musicale des titres références du rock. Ce sont aussi les chroniques de
Gilles Verlant, sur des albums phares, des rééditions, des bandes
originales, des compilations
Des artistes et acteurs du rock d'aujourd'hui viendront livrer leurs
playlists, leurs titres coups de cœurs, et parler des groupes qui les ont
influencés.
Le
Classic Rock a enfin sa radio !
A retrouver dès le 7 janvier 2008 sur le
ouifm.fr
4 Garçons dans le vent, un film vachement bath
Chez
Bac Films ils viennent de rééditer "4 garçons dans le vent", le premier
film des Beatles (1964) avec les bonus de l'édition 2002, donc normalement
avec le livret que j'avais écrit à l'époque et avec le plateau de
présentation que j'avais tourné en juillet de cette année-là (si mes
souvenirs sont bons).
Tentons de nous glisser dans le cerveau de Denis O'Dell et Walter Shenson,
les producteurs de la maison United Artists quand, à l'automne 1963 (je
fais une supposition) ils se disent "Tiens, ça serait peut-être une bonne
idée de faire un film autour de ces quatre garçons dont tout les teenagers
sont fous, comment s'appellent-ils encore ? Ah oui : les Beatles".
Répondons maintenant à la question "Quelle est la motivation profonde de
ces producteurs?" :
1. Produire un film qui va marquer son époque, symboliser la libération de
la jeunesse anglo-saxonne, créer un style, servir de véhicule à des
chansons géniales et que l'on va regarder 20, 30 ou même 40 ans après avec
toujours autant de bonheur?
2. Capitaliser vite fait sur une mode passagère et les quatre vedettes du
moment, avec un budget rikiki, sept semaines de tournage, un réalisateur
débutant et hop, c'est plié?
Présentation du film par Gilles
Verlant, journaliste et biographe (5min04)
Gilles Verlant reprend les anecdotes qui seront développées dans les
différents segments du second disque. Il fait une bio succincte des
Beatles, évoque les débuts du groupe, le choix du réalisateur, l'humour
surréaliste de Quatre garçons dans le vent et le contexte dans lequel le
film a été tourné, à savoir en pleine "Beatlemania". Il revient
également sur le succès des Beatles aux Etats-Unis, le tournage du film,
les fans hystériques, le final et le lapsus de Ringo Starr sur le
tournage "It's been a hard day's night" devenu le running gag pendant
les prises et surtout devenu le titre du film et de la chanson écrite
par John Lennon en une nuit.
Le Temps des Yé-Yé
J'ai
réalisé les magnétos d'archives de l'émission Le Temps des Yé-Yé présentée
par Frédérique Courtadon qui est rediffusée ce dimanche 23 décembre 2007 à
23h20 sur France3
(j'en fus également l'un des invités).
Toute la fougue des années soixante pour une grande
soirée en chansons, Le Temps des Yé-Yé, c’est 110 minutes de musique, de
surprises, de témoignages et d’images de légende pour se replonger dans
l’univers de cette génération, en « insurrection artistique ». Le Temps
des Yé-Yé, présenté par Frédérique Courtadon, retrace l’histoire de cette
génération qui a fait découvrir au monde sa jeunesse, sa folie musicale et
surtout son audace. Le temps d’une soirée, des stars de l’époque - telles
que Franck Alamo, Jean-Jacques Debout, Michèle Torr - viendront
réinterpréter leurs tubes. Ils partageront l’affiche avec des artistes
d’aujourd’hui, tels que Miss Dominique, The Rabeats ou Mareva Galenter,
qui reprendront les standards des années soixante. Ils seront accompagnés
d’un orchestre en live dirigé par Hervé Rakoto. Avec les témoignages en
plateau de Paco Rabanne, Jean- Michel Boris, Gilles Verlant et Tony
Frank...
Le Rock Gothique - sortie janvier 2008
Après
son bouquin épatant sur le Hard Rock, j'ai demandé à Christian Eudeline de
m'écrire un panorama du rock gothique, un sujet qui fascine également son
frère Patrick, qui a dirigé des livres sur le sujet, sous l'angle
culturel. Chez nous, c'est essentiellement musical avec un
flash-back sur les pionniers (Siouxsie & The Banshees, Killing Joke,
Bauhaus, Bad Seeds, etc.), les géants du genre (Cure, Depeche Mode,
Marilyn Manson), les tarés de première classe (Laibach, Nurse With Wounds,
Das Ich, Christian Death, Cradle Of Filth, etc.), quelques français
(Indochine, Jad Wio, etc.) et même le métal-indus (Rammstein, Nine Inch
Nails, etc.). Est-ce la musique que j'écoute quotidiennement à la maison ?
Non, mais ça m'arrive... et j'ai assisté aux débuts de cette scène
extravagante (les pionniers cités plus haut). Et je suis curieux de
nature, sinon je ne ferais pas ce métier...
Do You Do You Scopitone #10
100 chansons pour arrêter de fumer
L'autre
jour j'écoutais une compile de Georges Moustaki et je suis retombé sur
la "Ballade en fumée"... qui ne figure pas dans cet excellent guide de
chansons à télécharger (légalement ou non, c'est votre affaire) pour
vous aider à arrêter de fumer - ou vous déculpabiliser de ne pas le
faire, en écoutant des chansons qui ne causent évidemment QUE du tabac,
des clopes, des cigares, des cigarillos, des pipes, des pétards, etc.
"Ballade en fumée" n'y figure pas, parce qu'on a préféré de Moustaki la
chanson "Quand j'étais un voyou", qui cause de drôles de cigares, du
genre à vous donner des fous-rires. Alors que l'interdiction de fumer
dans les lieux publics devient totale en janvier 2008, on va consoler
nos amis fumeurs en leur chantant "Fume fume fume cette cigarette" (Eddy
Mitchell), "Cigarette" (Jacques Higelin), "Dieu fumeur de havanes"
(Gainsbourg et Deneuve),"Don't Smoke In Bed" (Peggy Lee), "Les Gauloises
bleues" (Yves Simon) et tant d'autres - elles sont toutes dans ce petit
guide à moins de 6 € !
Quoi, encore un tournage avec Charles Aznavour ?
Eh
oui, l'aventure se poursuit et j'en suis ravi. Cette fois, nous sommes
allés tourner le reportage qui va enrichir son prochain DVD live (avec des
extraits de concerts au Palais des Congrès en novembre 2007 et en
tournée). Pour ce faire, nous l'avons suivi à Toulon et Marseille, avec
des interviews tournées chez lui, près d'Aix-en-Provence, dans ses loges,
avant d'entrer en scène, au restau, en voiture et même sur le Vieux Port à
Marseille... En exclu pour vous, quelques
instantanés de ce road-movie avec Monsieur Charles, décidément en
pleine forme.
Dans
les loges du Dôme, à Marseille, avec mon ami Serge Ghoukassian,
restaurateur à Carpentras, qui vient d'être élu sommelier de l'année par
Gault et Millau, et l'acteur Jean-Pierre Darroussin. À l'arrière plan,
Kim, le fidèle garde du corps et chauffeur d'Aznavour.
Au
Bistrot du Paradou (l'une des bonnes adresses de Monsieur Charles)
Le plat du jour : tête de veau sauce gribiche...
En
interview, sur le Vieux Port
Aznavour
répète "Tu te laisses aller" sur la scène du Dôme et devant l'équipe : le
réalisateur Fabrice Mercier à la caméra et Joël Flescher au son
Concentré,
en écoutant un nouvel arrangement
Pure FM
Invité dans l'émission Drugstore de Sylvestre Defontaine
sur
Pure FM
à propos de l'encyclopédie du Mauvais Goût
Dès janvier 2008 ...
Voici les couvertures des bouquins que je
sors dès janvier 2008 en exclu - détails suivent !
Do You Do You Scopitone #9
Ma femme me surprendra toujours
Ma
femme me surprendra toujours. Alors qu'elle se contente d'habitude de
décorer et architecturer des appartements qu'elle rend somptueux
(j'exagère pas : allez voir
son site),
voilà qu'elle a accepté, l'autre dimanche, aux aurores, d'aller décorer la
vitrine d'un magasin de primeurs dans le 7ème arrondissement de Paris,
face au musée Maillol. Seul élément imposé par la cliente : le nounours
blanc au milieu. Le reste, c'est Annie. La cliente l'a remerciée en lui
disant qu'elle est une "magicienne". Hé ho, pourquoi croyez-vous que je
l'ai épousée, il y a 18 ans ?
Le
doc sur les Joubert-de Caunes ("Album de famille") sera
diffusé est programmé sur France 5, pendant les fêtes de fin d’année, le
jeudi 27 décembre 2007 à 15 heures et le jeudi 3 janvier 2008 à 21H45.
Do You Do You Scopitone #7
Fluide Glacial N°378 - décembre 2007
Le grand Yves Frémion (hosannah ! cet homme
est grand !) m'interviewe dans le nouveau n° de Fluide - et j'ai droit à
ma première caricature depuis le non moins divin Kroll dans Télémoustique
! Si ça c'est pas la gloire !
Do You Do You Scopitone #6
Le Prix Constantin attribué à Daphné
Pour
la 6ème année consécutive le
Prix Constantin a été décerné à l'Olympia le jeudi 15 novembre 2007.
Les autres années, il a récompensé des artistes comme Cali, Mickey 3D ou
Abd Al Malik. Pour cette édition, avec Rachid Taha en président du jury
(constitué de professionnels des médias et du disque), Aaron, Renan Luce,
Daphné, Kaolin, Ours, Rose, Florent Marchet, Keny Arkana, Karen Ann et
Justice étaient en lice (c'est
Daphné
qui a gagné : jolie voix, joli univers). Bref, si
vous avez raté le documentaire / concert du Prix Constantin 2007 dont j'ai
fait les voix off et qui a été diffusé sur France2 (jeudi 22 novembre à
0h25), il y aura une séance de rattrapage le 5 janvier sur France4.
Les Histoires de l'Odyssée du rock
L'Odyssée
du rock, c'est une émission de radio dédiée au "Classic Rock", désormais
diffusée le dimanche de 10h à 13h sur OuiFM : 102.3 en région parisienne
ou en direct sur le Web (on peut aussi les réécouter en streaming).
La grande nouveauté c'est que depuis novembre 2007 j'enregistre chaque
semaine entre 6 et 10 chroniques autour des rubriques habituelles de
l'émission (l'Album de la discothèque parfaite, 30 ans de No Future,
Histoire de culte, Intégrale des Beatles, etc.) et que ces chroniques sont
accessibles 24h sur 24, à la demande, sur le site de OuiFM
en
cliquant ici. Il y avait déjà les Belles Histoires de l'Oncle Paul,
voici les Histoires de l'Odyssée du Rock !
Do You Do You Scopitone #5
Je me souviens du Rock
En 1999, les éditions Actes Sud avaient
publié un petit bouquin que je m'étais amusé à écrire en l'espace de 10
jours, quelques mois plus tôt. A la manière de Georges Perec (qui avait
lui-même piqué l'idée à l'Américain Jo Brainard, auteur du premier "I
Remember"), je m'étais creusé la cervelle pour réunir 500 souvenirs
instantanés, concernant exclusivement le rock, commençant tous par "Je me
souviens".
Le livre est sorti et, globalement, ça a été un flop. J'ai dû en vendre
1200, mais ce n'est pas important. D'abord, parce que j'étais très fier
d'être publié par Actes Sud, maison prestigieuse. Ensuite parce que ce
genre d'exercice, entre le journalisme et la littérature, ne rencontrait
que peu d'échos dans la presse (depuis que des écrivains comme François
Bon publient des biographies des Rolling Stones et de Bob Dylan, ça
changé), et que dans ce contexte, 1200 exemplaires, c'était déjà pas si
mal. Mais surtout, j'étais simplement content de m'être lancé un petit
défi, de l'avoir relevé, et de réussir à le publier.
Bref : le livre étant introuvable en librairie depuis un moment (cela dit,
vous pouvez toujours le commander sur fnac.com, pour 12,90 €), j'ai décidé
d'en mettre en ligne une partie. Bonne lecture.
JE
ME SOUVIENS DU ROCK
Je suis fan de rock depuis près de trente ans. Avant mon douzième
anniversaire, je me contentais d’écouter les Beatles, Gainsbourg et
Brassens. Après, j’ai lâché les chiens. Petit à petit : ils ont d’abord
été renifler du côté du hard rock naissant, ensuite, plus rien n’a pu
arrêter la meute. Nous étions au début des années soixante-dix. En
trente ans, j’ai accumulé des informations, certaines vitales et
essentielles, d’autres infantiles ou triviales. Chacun de ces cinq cents
souvenirs ont cependant une importance égale dans l’éventuelle “culture
rock” que j’ai pu me fabriquer au fil des années. C’est pourquoi je me
suis amusé à les farfouiller au fin fond de ma mémoire et à les ramasser
en usant et abusant de la bonne vieille technique du “Je me souviens”
mise au point par Georges Pérec après avoir été expérimentée avec succès
par l’Américain Joe Brainard (“I Remember”, Actes Sud). Tout ceci en me
fixant trois règles minuscules :
- je me suis interdit, sauf absolue nécessité
(vérification orthographique, par exemple), de remonter à la source de
ces souvenirs autrement dit de consulter les pochettes de disques, les
paroles de chansons, les collections de magazines, les encyclopédies du
rock et autres biographies de rock stars qui encombrent mes étagères.
Des erreurs se sont sans doute glissées dans ces souvenirs et c’est tant
mieux, puisqu’elles sont le fruit du filtrage de la mémoire.
- j’ai volontairement fait l’impasse sur mes
souvenirs professionnels (j’ai été journaliste rock pendant des années,
notamment pour la télé) et n’ai retenu que mes souvenirs de fan.
- je me suis fixé une limite dans le temps : cinq
cents souvenirs divisés par dix jours égale cinquante souvenirs par
jour. Ce livre a donc été écrit entre le 10 et le 19 octobre 1998, point
barre.
Un seul espoir : que vous y retrouviez vos petits. Vos petites émotions,
vos petits frissons, vos petits sourires, vos grandes passions, vos
super-héros, leurs super-chansons et leurs bonnes vibrations.
Gilles Verlant
1. Je me souviens des petites lunettes rondes en
métal que portait John Lennon.
2. Je me souviens que lorsqu’il jouait de la flûte, Ian Anderson, le
chanteur et leader chevelu et barbu du groupe anglais Jethro Tull,
levait la jambe droite, à demi pliée, en angle droit par rapport à son
corps. Pas quand il chantait. Seulement quand il jouait de la flûte.
3. Je me souviens que Chuck Berry avait un jeu de scène que personne
n’osait copier : il traversait la scène accroupi, en marchant comme un
canard (mouvements de tête compris).
4. Je me souviens que durant les années soixante-dix, David Crosby, le
gros morse qui avait fait partie de Crosby, Stills, Nash & Young se
faisait arrêter en moyenne toutes les trois semaines pour port d’arme,
ou conduite en état d’ivresse ou détention d’une once de cocaïne (ou les
trois en même temps). Je trouvais ça terrible qu’on puisse se mettre
dans des états pareils (c’était avant que je prenne moi-même de la
drogue).
5. Je me souviens que le rock ne se chante pas en français. Hérésie !
C’est en tout cas ce que l’on croyait avant 1975. Puis il y a eu l’album
“B.B.H. 75” de Jacques Higelin et, trois ans plus tard, les premiers
trente-trois tours de Bijou et de Téléphone. Alors, on a changé d’avis.
6. Je me souviens que Johnny me faisait rire quand j’étais petit. Cette
façon de chanter “Nohowèl” pour Noël (comme dans “Noël interdit”) ou
“ahamûûr” pour amour. Je me roulais par terre.
7. Je me souviens d’avoir pensé “qu’est-ce que c’est ce pédé” (ou “ce
garçon efféminé”, j’étais politiquement correct à quatorze ans) en
découvrant en 1972 les premières photos de David Bowie déguisé en Ziggy
Stardust. Puis j’ai écouté l’album et j’ai punaisé un poster de Bowie
dans ma chambre (entre celui de Lennon et un Tarzan et sa guenon
dessinés par Gotlib) et je me suis engueulé avec ma mère quand elle a
demandé “qui c’est ce pédé ?”.
Le
doc sur les Joubert-de Caunes ("Album de famille") sera
diffusé en avant-première - avec un mois d'avance sur la France - le
vendredi 23 novembre à 22h45 sur la RTBF 2, en Belgique, qu'on se le dise
!
Do You Do You Scopitone #4
" Do You Do You Scopitone, la série popesque qui rend hommage aux
scopitones, (les ancêtres du clip), présentée par la pétillante et
talentueuse
Mareva Galanter dans un décor stylisé à la Dim Dam Dom (direction
artistique d’Antoine Bouillot), est un véritable carton ! C’est une
audience historique pour Paris Première à cette tranche là. Les
critique sont excellentes - du Parisien à Télérama, en passant par Les
Inrocks et France-Soir. Et il est très agréable de voir que cette
série est appréciée sur les mêmes critères que les intentions que nous
avons voulu donner : légèreté, un hommage sans chapelle à la chanson
française tous azimuts. Il y a 20 épisodes en tout pour cette première
saison, multidiffusée.
Quelques photos de tournage ici. L’album sera mis-à-jour à chaque
nouvelle diffusion d’épisode. Donc revenez souvent ! "
Pascal Forneri
«Sur la plage abandonnée...», chantait Brigitte
Bardot en 1963 dans la chanson «La Madrague».
La plage a été le lieu de tournage de prédilection de
nombreux clips.
Allons donc à London
12
novembre 2007 : diffusion sur Canal+ à 21h de "Allons donc à London",
documentaire sur Londres (90 minutes) réalisé par Peter Stuart et
présenté par Antoine de Caunes ( je me suis chargé de la traduction /
adaptation des voix off pour Antoine )
Canal
Plus : Le New York Times l'affirme : « Londres sera la capitale globale du
XXIème siècle ». Ça étonnerait beaucoup Antoine De Caunes qui a décidé
d'aller juger sur pièce. ALLONS DONC A LONDON ! avec lui et suivons-le, en
immersion dans le Londres d'aujourd'hui, avec son lot d'excentriques
hallucinés et hallucinants.
Habillé exactement comme Pete Doherty en couverture d'un news-magazine
français qui titrait « LONDRES, l'audace de la ville-monde », Antoine
rencontre par exemple Brian Haw, un militant qui vit 24H/24 et depuis 6
ans, devant le parlement pour protester contre la guerre en Irak, vérifie
auprès d'Eric Cantona si l'herbe des terrains de foot est bien plus verte
Outre-Manche, rencontre un chercheur qui tente de mettre au point le
haricot « flatulence free ». Il fait de la Harley avec un vicaire UFOlogue,
passe par un « gay bingo », se fait relooker par des stylistes vraiment
très inspirés, va causer musique dans la mythique boutique Rough Trade.
Sans oublier des sujets sur la fameuse cuisine anglaise, l'Art
contemporain, les filles qui picolent à rouler sur la moquette gluante du
pub, un collectionneur de cônes de signalisations, une rencontre avec
l'humoriste musulmane engagée Shazia Mirza ... bref tout ce qui rend
Londres franchement so unique. En bonus, Franck Dubosc revient sur un de
ses premiers rôles : charming Frenchie dans l'immortel soap Coronation
Street. Michèle Laroque se prend pour Amy Winehouse. Et le mot de la fin
revient à Bertrand Delanoë, main dans la main avec Antoine, à
bicyclette...
Les 100 albums les plus vendus des années '50, '60, '70,
'80
et '90
Novembre 2007 : Sortie de 5 volumes au format CD aux
éditions
White Star : "Les
100 albums les plus vendus des années '50, '60,
'70, '80
et '90.
J'en ai écrit les cahiers français (préface + 6
albums par volume). En sachant qu'en l'absence de relevés fiables - en
France, avant le Top 50, les chiffres étaient sujets à toutes les
élucubrations - j'ai dû fonctionner au radar : Qui a le mieux vendu dans
les années 50, 60 ou 70 - Dalida, Johnny, Bécaud, Aznavour, Piaf ? Au
final, au-delà de ma modeste contribution, ça donne 5 petits bouquins
sympathiques, traduits de l'italien et prenant en compte les meilleures
ventes dans toutes les catégories (jazz, variété, classique, pop, etc.).
Do You Do You Scopitone #3
Parmi
les bonnes surprises de la rentrée, le succès d'audience, sur Paris
Première, de Do You Do You Scopitone: la première émission (la série en
comptera 20 au total) a fait 5,4 le 20 octobre, la deuxième 5,0 le 27 -
dans un créneau où, d'après la chaîne, ils dépassaient rarement les 1,5
(le chiffre représente je suppose des parts de marché, où je sais pas
quoi - tout ce que je comprends, c'est que l'émission marche, et ça me
fait plaisir, pour le réalisateur Pascal Forneri,
pour la formidable animatrice Mareva Galanter et pour l'équipe de
production). Et puis pour moi aussi, puisque j'ai écrit les textes !
Les bateaux mouche, la Tour Eiffel, les
Champs-Elysées : Autant d'endroits typiquement parisiens immortalisés
dans les scopitones de Françoise Hardy, Petula Clark, Enrico Macias,
Sheila ou encore Jeanne Moreau.
Hard Rock par Christian Eudeline
Octobre
2007 : parution de "Hard Rock" par Christian
Eudeline, qui raconte en détail l'histoire du hard de sa naissance en
Grande-Bretagne et aux États-Unis à partir de 1967-68 (Vanilla Fudge,
Blue Cheer, Cream, le "Helter Skelter" des Beatles) jusqu'à ses avatars
les plus récents (death metal, stoner rock, Marilyn Manson) en passant
par les monstres du genre : Led Zeppelin, Deep Purple, Black Sabbath,
AC/DC, Iron Maiden, Metallica, etc.
Coïncidence stupéfiante, alors même que nous
publions ce livre épatant, avec une photo de Robert Plant en couverture,
nous apprenons la reformation de Led Zeppelin, pour un concert unique,
en novembre, à Londres !
Do You Do You Scopitone #2
Jacques Dutronc, Sacha Distel, Joe Dassin, Christophe : ils étaient les
playboys des années 60. Tous ont enregistré un ou plusieurs scopitones.
Mareva Galenter présente les meilleurs d'entre eux.
L'Odyssée du Rock
À
partir du dimanche 28 octobre 2007, l'Odyssée du Rock est réduite à une
émission de 3 heures par dimanche (10h–13h)
À partir de la semaine du 5 novembre 2007, en plus de l'Odyssée du Rock
dominicale, le site
www.ouifm.fr
s'enrichira chaque semaine de 5 nouvelles rubriques dans l'esprit de
l'émission comprenant chacune 2 ou 3 chansons en écoute libre quand vous
voulez !
Je ne suis pas responsable de ce changement, qui
affectera aussi d'autres émissions du week-end sur OuiFM, mais je vais
tenter, avec votre soutien, de vous en faire profiter un maximum !
Branchez-vous sur le site OuiFM, écoutez
nos émissions et modules en streaming, faites grimper l'audience du
site et à terme, si les annonceurs sont au rendez-vous, on aura une radio
Odyssée du Rock 24h sur 24 !
Do You Do You Scopitone # 1
Première de "Do You Do You Scopitone" ce
samedi 20 octobre à 20h10 sur Paris Première!
Apparu dans les cafés au début des
années 60, le scopitone, ancêtre du clip diffusé à l'époque sur une
sorte de juke-box à images, a contribué à populariser de nombreux
artistes. Daidy Davis-Boyer, surnommée «mamie scopitone», a réalisé plus
d'un millier de ces petits films, aussi bien pour Johnny Hallyday que
pour Françoise Hardy et bien d'autres.
L'Odyssée du rock par Florent Mazzoleni
J'ai
réédité en septembre 2007 l'indispensable "Odyssée du Rock" de Florent
Mazzoleni, chez le même éditeur, avec un effet métal sur la typo
de couverture lui aussi du meilleur goût. Initialement publiée en 2004
pour célébrer les 50 ans du rock (date de naissance habituellement
retenue : été 1954, sortie de "That's All Right" par Elvis Presley),
cette véritable bible raconte, année par année - jusqu'en 2007 pour
cette nouvelle édition - l'histoire de notre musique préférée !
Do you do you Scopitone ?
En exclu, quelques photos de plateau de
l'émission Do You Do You Scopitone, qui sera présentée dès le mois
d'octobre sur Paris Première par la sublimement belle Mareva Galanter. 20
émissions, chaque samedi à 20h10, que j'ai écrites et qui sont réalisées
par Pascal Forneri, de quoi nous emmener en beauté yéyé jusqu'au printemps
2008! Plus de détails et plus de photos ici même, très vite...
DO YOU DO YOU SCOPITONE - Produit par Pop life
Le scopitone, c’est l’ancêtre du clip. Un petit film
musical que l’on pouvait se projeter dans les cafés, en glissant une
pièce dans un juke-box à images, dans les années 60 à 80. Les
adolescents de l’époque épuisaient ainsi leur argent de poche à regarder
Johnny tout en sirotant un Coca… Tous ces airs, de la chanson réaliste
aux jerks des yé-yé, font partie de la mémoire collective de plusieurs
générations. Plus encore, c’est l’histoire de notre culture que
racontent ces images. Un patrimoine que “Do You Do You Scopitone ” nous
invite à revisiter par thématiques (Paris, les play-boys…) avec Mareva
Galanter. Une pure bulle de bonheur vintage, commentaires signés Gilles
Verlant.
Paris Première
Barbara, une femme qui chante
Réédition
de l'excellent livre sur Barbara que j'avais eu le plaisir de diriger
aux éditions Hors Collection, sous une nouvelle couverture et avec un
chapitre supplémentaire, pour le 10ème anniversaire de sa disparition.
C'est notamment le seul livre où témoigne le premier mari de Barbara, le
Belge Claude Sluys, longuement interviewé en 1998 et mort depuis, l'un
de ceux qui savaient, pour les abus sexuels subis par Barbara durant son
enfance... En dehors des révélations et témoignages exclusifs, c'est
avant tout le livre d'un authentique amoureux de la chanson : Brierre a
signé d'autres livres, notamment sur Jean Ferrat et Johnny Hallyday; il
a bien sûr travaillé avec moi sur "L'Odyssée de la Chanson française"
parue fin 2006.
L'Encyclopédie du Mauvais Goût de Hervé Depoil et
François Quenouille
J'ai
publié début novembre un des livres les plus rigolos de l'année
Bourré de photos épouvantablement drôles, horrifiantes de laideur ou
dégoulinantes de kitsch.
Les
auteurs, qui s'appellent vraiment Hervé Depoil et François Quenouille et
qui sont deux vieux amis, ont effectué sous ma direction un travail
formidable. Plus de détails ici même.
Méditez cette
réflexion de Charles Baudelaire : Ce qu'il y a d'enivrant dans le
mauvais goût, c'est le plaisir aristocratique de déplaire.
En exclu pour les visiteurs du site, voici
le texte qui figure en 4ème de couverture !
Le mauvais goût est partout
Le mauvais goût est universel et envahissant.
Il fait pousser des Aaaarggh ! et des Beurk ! Il nous horrifie, nous
pollue la vie ou nous met en joie ; en un mot, il titille notre quotidien.
Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, avec autant d'humour
que de mauvaise foi, des auteurs français s'attaquent à ce vaste sujet en
publiant une Encyclopédie du Mauvais Goût.
De A comme Art Contemporain à Z comme Zombies en passant par les
bondieuseries, le prout, les champions de la gonflette, la téléréalité, le
Grand Concours de l'Eurovision, le tuning, la famille royale en
Grande-Bretagne, les supporters de foot, les nains de jardin, les ratés de
la chirurgie esthétique, les zizis sauteurs, les concours de bouffe et les
films de John Waters (sans oublier les pékinois), Hervé Depoil et François
Quenouille recensent tout ce qui défie notre sens de l'esthétique.
Ce livre va vous étonner, vous faire hurler de rire, peut-être même vous
choquer. Mais comme le disait Charles Baudelaire : "Ce qu'il y a
d'enivrant dans le mauvais goût, c’est le plaisir aristocratique de
déplaire."
Ce livre, je suis fier de l'avoir dirigé. Nul doute qu'il fera date dans
les annales de la civilisation occidentale. Nous avons tout fait pour !
Gilles Verlant
EPK Charles Aznavour Colore ma vie
Voici
l'EPK que j'ai réalisé pour le nouvel album de Charles Aznavour: Colore
ma vie. Mais c'est quoi un EPK? Un Electronic Press Kit (EPK) est un film
court destiné à la promotion d'un artiste. Ceux-ci sont envoyés
(généralement sous la forme d'un CD) par les producteurs aux médias qui
peuvent les utiliser, par exemple, pour en inclure des extraits dans un
reportage TV, ou s'en inspirer pour rédiger un article de presse. Les EPK
contiennent en général des extraits de concerts, d'interviews ou des
séquences montrant la préparation de l'album.
DVD Gainsbourg : Du Poinçonneur au Légionnaire
Le
best-of vidéo de Gainsbourg en 25 titres, qui était paru en VHS et
LaserDisc en 1998 ("Du Poinçonneur au Légionnaire") est ressorti en juin
2007 en DVD.
Chroniques d'un âge d'or
Je suis plutôt très fier d'avoir participé
- en très bonne compagnie - à un ouvrage collectif qui est paru le 23 août
et qui évoque quelques grands de la chansons française.
Les
auteurs :
Bertrand Dicale (journaliste au Figaro et écrivain)
Claude Figara (animateur de radio et écrivain)
Pierre Louki (auteur-compositeur-interprète)
Gilles Verlant (écrivain et journaliste)
Maddly Bamy (artiste et écrivain)
David Mc Neil (auteur-compositeur-interprète et écrivain)
Marie Chaix (écrivain)
Philippe Delerm (écrivain)
Michel Embarek (écrivain et journaliste)
Baptiste Vignol (écrivain)
Le livre :
Pourquoi les chansons que nous aimons nous vont-elles
droit au coeur ? Peut-être tout simplement parce que la chanson, comme
la musique et la poésie, est un art majeur. Onze artistes d'exception,
interprètes de leurs propres textes, tous poètes, tous sensibles à la
fragilité de l'âme humaine, sont chroniqués ici sans complaisance :
Charles Trénet, Léo Ferré, Georges Brassens, Serge Gainsbourg, Jacques
Brel, Claude Nougaro, Barbara, Alain Souchon, Bernard Lavilliers, Renaud
et Anne Sylvestre. Un ouvrage original de référence.
J'ai
écrit la postface d'un zouave belge qui publie en France "L'Abécédaire
de Rien" dans la collection des Cahiers du Rock de mon ami Hugues
Barrière. En voici un extrait :
"...je suis cité à de multiples reprises dans
l'ouvrage que vous tenez entre vos mains fébriles et, je l'espère,
soigneusement manucurées. Cité, mais de bon droit. Manquerait plus que
ça ! Quand j'avais deux ans, je donnais déjà le biberon à Samain, qui
venait de naître ! Je lui ai pratiquement fait sa culture, à ce zivereir
! D'ailleurs, il écrit des livres, mais c'est moi qui touche les droits.
Au début, il voulait pas, mais mes amis albanais y ont mis bon ordre. Il
me doit tout !
Aujourd'hui, nouvelle tentative de pillage sans
scrupule, il prétend être l'auteur d'un "Abécédaire de rien" (attention,
il y a un jeu de mots - je vous rassure, c'est le seul du livre). Ah ha
! je me gausse ! Tout, je retrouve tout ce que j'ai pu lui raconter, au
fil de longues veillées, il buvait mes paroles... Et il les enregistrait
aussi, ce petit enfoiré de mes deux ! (...)"
J'ai tourné les 1er et 2 juin les
interviews d'Emma, Louis et Antoine de Caunes qui serviront d'ossature à
un documentaire sur la dynastie des Joubert / de Caunes (rendant donc
aussi hommage à Jacqueline Joubert, la maman d'Antoine, et Georges de
Caunes, son papa). Le doc, produit par Brigitte Schmit et réalisé par
Don Kent, sera diffusé par France5, France3 et la RTBF en Belgique ; à
travers leur histoire, c'est une histoire de la télévision qui sera
racontée : Georges y est entré en 1949, Jacqueline en 1951, Antoine y a
fait la carrière que vous savez, Emma se partage entre cinéma et télé -
avec "La Musicale" sur Canal+ - et le jeune Louis fait actuellement ses
études dans une école de cinéma. Le tournage a eu lieu dans
la maison d'Antoine pour donner à ce documentaire un caractère
intimiste que l'on voit trop rarement à la télé. Diffusion à la rentrée:
je vous tiendrai au courant.
Louis, Emma et Antoine de Caunes.
Louis, Emma et Antoine en train de visionner des
images de Jacqueline Joubert et Georges de Caunes.
Un réalisateur et un journaliste contents : le
légendaire Don Kent et moi, à la fin du tournage.
Emma, Don Kent et leurs filles respectives, dans la
Mini que l'on voit dans le film "Les Vacances de Mister Bean" (2007)
avec Rowan Atkinson et Emma de Caunes.
ouais, c'est la même !
Emma et son papa
Les de Caunes, y compris Nina, la petite-fille, et un
Verlant
Charlélie Couture
Comme mon ami Charlélie Couture part
bientôt en tournée, après avoir sorti un très bel album ("New YorCoeur")
scandaleusement délaissé par mes collègues journalistes, je vous livre
un texte que j'avais écrit pour un coffret qui réunissait (en 2001) ses
albums pour le label Island. Nous sommes restés potes depuis, ce qui est
bon signe...
Le
livre de Maurane vient de paraître, en France chez Fetjaine éditions, en
Belgique chez Luc Pire (juin 2007)
Le
livre
La chanteuse Maurane s'est fait connaître en France en 1988
avec l'opéra-rock Starmania, de Michel Berger. Depuis, le grand public
n'a cessé d'apprécier sa voix à la fois forte et douce, impressionnante
dans tous les registres, à travers des tubes comme Toutes les mamas,
Sur un prélude de Bach, L'un pour l'autre ou C'est
magique. On l'apprécie aussi pour sa personnalité attachante et ses
participations régulières aux concerts des "Enfoirés" ou de "Sol en si".
Amie de Véronique Sanson, Maxime Le Forestier, Lara Fabian, Francis
Cabrel, JJ Goldman et bien d'autres, elle raconte avec sa bonhomie, son
humour et son côté "brut de pomme" ces rencontres exceptionnelles, ces
moments d'émotion et de création de ces déjà presque vingt ans de
carrière. Après son dernier album "Quand l'humain danse" (220.000 ex
vendus), sa tournée L'Heureux tour et le DVD qui en a été tiré, le
nouvel album de Maurane, "Si aujourd'hui", vient juste de sortir (le 8
janvier 2007). Elle sera en concert à Paris au moment de la parution du
livre (29 mai-10 juin au Trianon), puis en tournée à travers toute la
France. Son co-auteur Thierry Coljon est journaliste musical au journal
Le Soir de Bruxelles depuis 1981, chroniqueur à la radio belge Mint et
au magazine Chorus. Il a publié plusieurs ouvrages sur des artistes
belges.
Extrait du prologue du livre
Dans mes rêves, je vois la vie en rose.
En vrai, je la vis en rouge.
Rouge, parce que je suis quelqu'un de sanguin, de passionné. Rouge,
parce que c'est la couleur de la vie, du désir, des états amoureux, de
l'excès, de la colère, de la timidité.
Rouge parce que le sang monte aux joues quand on pleure, quand on rit,
quand on jouit.
Rouge parce que je suis volcanique. Rouge parce que j'aime que l'on
m'offre des roses rouges, la roses des déclarations d'amour. Rouge parce
que Rouge amarante, une de mes plus récentes chansons : une fleur qui
peut être tour à tour très chic, au cœur d'un bouquet, et plus terre à
terre, lorsqu'elle se mange en salade. Une fleur à mon image !
Rouge parce que j'apprécie que l'on m'offre une coupe de champagne
Cordon Rouge. Parce que l'on me déroule parfois le tapis rouge. On l'a
aussi tiré sous mes pieds pour me faire tomber. A d'autres occasions je
me suis pris toute seule les pieds dans ce satané tapis. Chaque fois je
me suis relevée, animée par une énergie et un courage très rouges, eux
aussi.
Rouge parce que cette couleur a tout à voir avec la vie. La mienne en
particulier, celle que je vous raconte ici, avec ses bourrasques et ses
zéphyrs, ses tempêtes et ses alizés. Un peu plus de quarante ans de la
vie d'une femme qui a aimé, qui aime, qui est aimée, qui a rêvé de
princes charmants, qui en a rencontré quelques-uns, qui en a quittés et
qui a été quittée. Une femme qui fut une petite fille en manque de son
papa, une fille qui a dû trouver sa place au sein d'une drôle de
famille, avec une maman vraiment pas comme les autres. Une femme qui à
son tour est maman d'une splendide adolescente. Une femme qui a
travaillé le petit don qu'elle a reçu à la naissance, qui s'est battue
toute sa vie avec ses complexes, ses rondeurs. Qui a cultivé son sens de
l'humour pour se protéger des méchants. Une femme qui a des amis et des
amies formidables, qui la tiennent en vie quand la bateau tangue.
"Cultures cannabis", parle d'un sujet
qui fâche, surtout les politiques (tous les candidats à la présidentielle
ont été interrogés) : en clair, Bruno Blum et moi-même sortons les
chiffres de l'O.F.D.T., un service public tout ce qu'il y a de plus
sérieux, dont on ne parle pas assez. Un Français sur 5 a essayé le
cannabis, près de 4 millions en ont fumé récemment et 1,2 millions fument
plus de 10 pétards par mois. Un gamin de 17-18 ans sur 3 (un tiers !!!) en
a fumé dans le mois. À partir de là Blum et moi posons la question :
qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Et pourquoi le cannabis occupe-t-il une
place si importante dans de nombreuses cultures ?
Un
livre de Bruno Blum à faire tourner aux éditions Scali
Extrait de la préface : Bon alors, réfléchissons :
qu'est-ce que je vais dire à mes deux garçons le jour où ils reviendront
d'une fête un peu défoncés, le jour où je trouverai par hasard un pétard
ou de la beuh dans leur chambre ? Comme ils sont nés en 1991 et 93, ils
approchent à grands pas de l'âge où l'on fait des expériences. Autrement
dit, ça nous pend au nez, à leur mère et moi. Qu'est-ce qu'on fait ?
Qu'est-ce qu'on dit ? Déjà, il semblerait qu'ils aient pigé le truc pour
le tabac : le plus grand, qui est en seconde, se plaint que les trois
quarts de sa classe fume, lui n'a jamais essayé, en tout cas c'est ce
qu'il nous dit et nous avons tendance à le croire. Parfois, au resto
chinois, il se commande une bière. Son petit frère, bientôt 14 ans, boit
volontiers un demi verre de vin au dîner, une fois tous les quinze jours.
Globalement, je dirais que ce sont des gamins responsables. Au collège,
aujourd'hui au lycée, ils ont eu droit à des conférences sur la drogue,
données par un commissaire en civil ou un policier en uniforme. Un
discours intelligent, a priori, destiné à leur faire peur mais pas trop,
d'après ce qu'ils m'ont raconté. Mes gamins se sentent informés et moi je
suis rassuré. Je ne panique pas comme d'autres parents d'ados que je
côtoie ; idem, je désapprouve totalement ce couple d'amis d'amis d'amis
qui roule ses pétards sous les yeux de leur fiston. En clair, je fais
partie de la génération qui, sans être aux avant-postes de la grande
libération des années 1960/70, a suivi le mouvement et en a gentiment
profité et qui, arrivé à l'âge adulte (chez moi, le cap a été franchi vers
34 ans, à la naissance du premier), a commencé à se poser des questions
in&dites : comment interdire à nos enfants les libertés que nous avons
arrachées, souvent de haute lutte, à nos propres parents et à la société
d'avant ?
N'empêche, les chiffres sont là, on les trouve sur le site de
l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, "organisme public
chargé du recueil, de l'analyse et de la synthèse des données relatives
aux drogues illicites, à l'alcool et au tabac en France", comme ils disent
sur leur page d'accueil (www.ofdt.fr). Selon les derniers chiffres, parmi
les 12-75 ans en France métropolitaine, 12,4 millions de personnes ont au
moins une fois dans leur vie expérimenté le cannabis ; dans l'année, ils
sont 3,9 millions ; 1,2 million en consomme au moins dix fois par mois.
Imaginons que vous êtes dans une rame de métro contenant 100 personnes :
il y en a au minimum 20 qui ont fumé un pétard dans leur vie, 6 qui en ont
fumé cette année et 2 qui, si ça se trouve, viennent à peine de
l'éteindre, d'ailleurs y a qu'à regarder, ils ont encore l'œil injecté et
ils ricanent comme des niais. Je caricature, mais la réalité, c'est ça.
Avec en prime des chiffres, toujours fournis par l'O.F.D.T., qui me
parlent vachement en tant que père de famille : 22% des ados de 15/16 ans,
carrément un tiers des 17/18 ans (26% des filles, 38% des garçons)
déclarent avoir consommé du cannabis au cours du dernier mois. Tout se
passe vers 14 ans ; à partir de là, les pourcentages grimpent en flèche,
les jeunes Français sont même les champions d'Europe de la conso de
chanvre, mais je ne pense pas qu'il faille s'en vanter!
Gilles Verlant
"1967 l'Année de l'amour" est signé Fabrice
Drouelle et Frédéric Lecomte : magnifiquement illustré, il raconte
l'incroyable explosion de créativité de l'année 1967, en particulier du
côté musical, avec les Beatles en fil rouge - c'est l'année de "Sgt.
Pepper's", quand même - ainsi que les groupes psychédéliques de San
Francisco ou le Velvet Underground à New York. Mais ça explose dans tous
les sens : télé, bande dessinée, graphisme, cinéma, moeurs : peace & love
! make love not war ! En voici, en exclu, la préface :
Je
ne vais pas vous faire le coup du "j'y étais, j'ai tout vu, tout vécu, je
m'en souviens comme si c'était hier" parce que ce serait un mensonge
éhonté, vu que je suis né en 1957… Pourtant, je revois clairement le jour
où mon papa a posé sur la platine familiale un 33 tours des Beatles à la
pochette bariolée, bourrée de détails rigolos (y compris une planche en
papier cartonné pour les gamins : j'avais immédiatement découpé la fausse
moustache et les galons pour me déguiser en Sgt. Pepper).
Et puis la
musique nous faisait bien plaisir, à ma maman et moi (on ne disait pas
"kiffer" ni "s'éclater" à l'époque). Elle mettait du sourire dans la
maison, d'inexplicables bonnes vibrations. Quelques semaines plus tard,
j'avais vu les Beatles, en Mondiovision (et en noir et blanc) ; ils
chantaient All You Need Is Love. Ma maman m'avait traduit les paroles.
Quelques jours plus tard, comme j'arrêtais pas de la supplier, elle
m'avait acheté le 45 tours. J'aimais bien les Beatles. J'étais fils
unique, ils étaient comme des grands frères que j'aurais bien aimé avoir.
Après tout ils avaient quoi ? 25, 26 ans ?
J'avais 10 ans en 1967 et aucune idée de ce qui pouvait se passer à San
Francisco, même si huit ans plus tard je fis en sorte d'aller voir sur
place, avec mes potes, nos abonnements de bus Greyhound et nos sacs à dos.
Nous croisâmes sans doute des hippies qui avaient participé aux
légendaires Human Be-In et autres Love-In. Nous cherchâmes la maison bleue
adossé à la colline da la chanson de Maxime Leforestier. Nous vîmes
surtout des clochards pas du tout célestes, les yeux enfoncés dans les
orbites et le teint grisâtres. La ville était plutôt crade du côté de
Haight-Ashbury, au contraire de Berkeley, que nous avions adoré au point
d'y rester trois semaines, logés par un gars de notre âge qui trouvait
tout à fait normal d'héberger cinq ados boutonneux et boucanés au milieu
de son salon… Déjà, la nostalgie battait son plein, et nous n'étions qu'en
1975 : les affiches psychédéliques légendaires des concerts au Fillmore
étaient rééditées à tour de bras, ainsi que les comix underground de Crumb
et S. Clay Wilson. Nous avions ramené des tonnes de disques, achetés
d'occase, pour moins d'un dollar, chez Rasputin : des Jefferson Airplane,
des Quicksilver Messenger Service, des Charlatans… De quoi combler les
trous dans notre culture musicale, avec la cruelle impression d'avoir raté
quelque chose de miraculeux, un moment unique dans l'histoire de
l'humanité, où l'utopie avait pris le pas sur la raison, sans aucune
chance de réussite, bien sûr…
Ce miracle s'était produit en 1967, l'année de l'amour. Plus près de nous,
à Londres, d'autres musiciens, d'autres avant-gardistes tentaient de
trouver une autre voie, une autre conscience, en usant et abusant de
substances hallucinogènes. Ils croyaient, avec une naïveté qui force
aujourd'hui l'admiration, que la drogue allait libérer les esprits et
sauver l'humanité ; la défonce n'était qu'une étape vers un monde
meilleur, plus humain, plus fraternel, plus cool.
En France (en Belgique, en ce qui me concerne), nous n'avions eu de cette
révolution qu'une image parcellaire, tronquée par les médias en mal de
frissons. Les hippies, avec leurs cheveux longs, leurs discours de doux
rêveurs, mais aussi leurs modes de vie qui effrayaient les
petits-bourgeois déjà méchamment secoués depuis quelques années par les
bouleversements successifs (les yé-yé, les blousons noirs, les coupes de
cheveux des Beatles, la mini-jupe), constituaient une matière en or pour
les journalistes. Je me souviens d'avoir vu, gamin, des reportages sur
Antoine-le-beatnik, avec ses Élucubrations. Des images de chevelus vêtus
de chemises à fleurs et de foulards multicolores, dansant sur des musiques
qui, à l'évidence, les mettaient en transe. Comme je grandissais dans une
famille d'artistes, je fus épargné : pas de discours du genre
qu'est-ce-que-c'est-que-cette-bande-de-dégénérés-il-leur-faudrait-une-bonne-guerre.
Même si je n'y comprenais rien, j'avais tout de suite trouvé les hippies
vachement sympas.
Plus tard, mon métier de journaliste et de rock-critic m'a amené à me
pencher sur cette période singulière. En tentant de m'y retrouver dans
cette invraisemblable explosion de créativité et de délire. En cherchant à
établir une chronologie cohérente. Et là, comme une évidence, je me suis
aperçu que tout se précipite à la rentrée 1966, comme un coup
d'accélérateur : musique, arts, culture, les événements se succèdent à une
vitesse frénétique jusqu'à l'automne 1967. Et là, telle une descente de
speed, tout retombe. Les enfants-fleurs de San Francisco défilent dans les
rues, annonçant la mort du mouvement hippie. Cinq mois après le lumineux «
Sgt. Pepper » des Beatles, les Rolling Stones – qui ont passé l'année à se
faire arrêter pour possession de drogue – publient le très sombre « Their
Satanic Majesties Request ». Entre l'automne 1966 et le début de l'hiver
1967/68, une année magique s'était écoulée. Le temps de souffler, la
jeunesse européenne prit le relais, en radicalisant son message, semblant
nous dire "puisqu'on n'y est pas arrivé avec des fleurs, essayons avec des
pavés". Ce sera la révolution de Mai 68. Le vent de liberté qui s'était
mis à souffler en 1967 se transforma en bourrasque. Mais je ne peux
m'empêcher d'éprouver une profonde affection pour mes grands frères
utopistes qui, à Londres et San Francisco, tentaient de changer le monde
en douceur. Bien sûr, quand j'étais punk, en 1977, je leur ai craché
dessus. Bien sûr, quand j'étais cynique, dans les années 1980, je me
foutais d'eux et de leur baba-coolerie. Mais c'est facile et lâche, de
taper sur des non-violents : on est sûr de ne jamais se prendre une baffe
en retour… Depuis quelques années, on sent bien que les idéaux hippies
refont surface : nos enfants, à leur tour, se les approprient. Parce
qu'ils donnent du monde une vision positive, fraternelle, où les relations
humaines priment sur toute autre valeur. Normal : ils étaient nés au
moment où l'on s'interrogeait déjà sur l'absurdité de la "société de
consommation", comme on disait. Ils reprennent de la vigueur depuis que le
néo-libéralisme et la mondialisation ont mis nos angoisses sur orbite. À
un détail près : si en 1967 il était encore possible de vivre en marge de
la société, aujourd'hui il est de notre devoir de saboter la World Company
et ses avatars…
Les hippies avaient raison. Ils avaient trouvé la clé d'un monde meilleur.
Celle-ci se cachait dans une chanson des Beatles, qui figure bien entendu
sur « Sgt. Pepper » : I've got to admit it's getting better / A little
better all the time…
Gilles Verlant
Victoria Tibblin
Je
connais Odieu depuis
25 ans : c'est un garçon énervant. Énervant parce qu'il a un talent
grand comme ça. Énervant parce qu'il a toujours consciencieusement
saboté ce qu'il réussissait, généralement dans la douleur, à accomplir.
Je suis bien placé pour en parler : je l'avais signé à l'époque sur mon
label Scalp Records : il a réussi à engloutir tous les bénéfices que
j'avais récolté avec Allez Allez, mais je ne le regrette pas : investir
sur un génie, même maudit, c'est gratifiant.
Depuis deux ans, Odieu me tanne avec
Victoria Tibblin.
Du genre "Je produis une fille sensationnelle, garage-rock, plus
énergique que toute la nouvelle scène parisienne à elle toute seule, une
voix et une présence à couper le souffle..." Comme je connais mon Odieu,
j'ai attendu et laissé venir. Ce coup-ci, ça se précise. La rumeur de
ses concerts ne cesse d'enfler. Les titres en ligne sur son site
MySpace
m'ont virtuellement tronçonné. Paraît que son album sortira en septembre
: je vois déjà d'ici les commentaires de mes estimés collègues, du genre
"l'événement de la rentrée"... Cette fille, c'est du TNT : gaffe, elle
va vous exploser la tête.
L'Odyssée du Rock a offert à ses auditeurs un marathon
de 26 heures de classic rock sur OuiFM les 12 et 13 mai derniers. À cette
occasion, les auditeurs avaient la chance de pouvoir gagner une guitare
Ibanez : c'est Liana, fidèle auditrice, qui a écouté 26 heures de suite et
qui l'a gagnée ! Voici les photos souvenir, elle est émue mais
heureusement prise en main par Thomas Caussé et moi, ce qui n'est pas rien
!
La 500ème de l'Odyssée du Rock
Samedi 12 mai : Gros
marathon de l'Odyssée du Rock sur OuiFM
Pour célébrer la 500ème émission, OuiFM nous a filé
les clés de la radio, à Thomas Caussé et moi, et nous avons squatté
l'antenne pendant 26 heures d'affilée : du
samedi 12 mai à 11 heures au dimanche 13 à 13 heures ! Avec plein d'invités (Antoine
de Caunes, Emma de Caunes, Nagui, -M-, Matthieu Chedid, Thomas Dutronc,
Gustave des Naast, Louise des Plastiscines, Thomas VDB, Marcel
Gotlib, etc.). Entre 22h et 2h du matin nous avons proposé un concert
idéal avec 4 heures de live et les plus grands noms du rock ! à
réécouter en streaming sur le site de OuiFM !
J'ai
écrit et enregistré les voix off de l'émission 20ème anniversaire de
Rapido. Ce documentaire présenté par Antoine de Caunes, intitulé "Les
Années Rapido" (80 minutes), a été diffusé le 13 avril 2007 à 22h25 sur
Canal+. Rapido, c'était une émission culte que j'animais avec Antoine de
Caunes sur France2 (sous le nom Rock Report) puis TF1, puis Canal+ entre
1986 et 1992. La voix historique de Rap Rap Rapiiiiidoo, c'était moi, et
j'en suis vachement fier !
Le style télé Antoine de Caunes, c'était un débit verbal aussi rapido
qu'affolant...
"... mais, dans la vie quotidienne, je ne parle pas spécialement vite. En
fait, cette histoire, c'est venu en 1987 quand on présentait Rapido sur
TF1. La première saison, nous avions 70 minutes en début de nuit entre la
chasse à la palombe et la pêche à la mouche. La saison suivante, Étienne
Mougeotte (il était déjà le patron des programmes de TF1 , NdlR) a accepté
qu'on passe un peu avant minuit mais que l'émission soit ramenée à 30
minutes. Très simple pour nous : on a mis le même contenu en deux fois
moins de temps. Donc, moi, je parlais deux fois plus vite pour lancer les
sujets !"
Ils
ne m'avaient pas prévenus, mais le livre de citations gainsbouriennes que
j'ai publié l'an dernier au Cherche Midi ("Pensées,
provocs et autres volutes") vient de paraître au Livre de Poche, pour
le prix défiant toute concurrence de 5 €. Le premier tirage, suite à un
bug, ne comporte pas mon nom en 3ème page : ... Collector ?
Fier, le garçon : j'ai été invité dans l'émission "Ma télé bien aimée" qui
a été diffusée le dimanche 4 mars 2007 sur la RTBF avec Maurane, Francis
Huster et Dick Rivers. Comme le dit le communiqué de presse, "Ma Télé
Bien-aimée est une émission de Marie-France Bonjean, présentée par
Jean-Louis Lahaye, réalisée par Raffaella Raschella. Les invités revoient
avec bonheur ou émotion des séquences présentées par Jean-Pierre Hautier,
Elodie de Sélys, Cathy Immelen et Olivier Monssens." Et en plus, c'est
vrai : je dirais même, bonheur ET émotion !
Charles Aznavour Colore ma vie
Le
19 février 2007 est sorti le nouvel album de Charles Aznavour :
Colore ma vie.
L'édition limitée (40.000 exemplaires) contient un DVD avec le doc 26
minutes "Histoire d'un album" que j'ai réalisé à La Havane et à Paris.
J'ai
à nouveau tourné avec Charles Aznavour (comme journaliste) les 15, 16 et
17 février 2007, à l'Opéra Bastille (répétitions) puis à l'Opéra Garnier
(concert). Il était question cette fois du making-of du concert de charité
"Charles Aznavour et ses amis" au profit
de mille enfants arméniens qui viendront étudier en France, avec des
invités comme Nadiya, Hélène Segara, Chimène Badi, Grand Corps Malade,
Amel Bent, Florent Pagny, Patrick Bruel, Calogero, etc. qui tous me
racontent pourquoi ils ont répondu présent à l'invitation de Monsieur
Charles qui, pour mémoire, avait chanté "Pour toi Arménie", gigantesque
tube caritatif au profit du tremblement de terre qui avait détruit une
partie du pays à la fin des années 1980.
Sortie
du DVD du Concert enregistré le 30 septembre 2006 à l'occasion de
l'ouverture officielle de l'année de l'Arménie en France par les
présidents Jacques Chirac et Robert Kotcharian contenant le making-of que
j'ai tourné
Jacques
Mercier me fait l'honneur de m'inclure dans son livre sur les
Belges en France, aux côtés de gens que je respecte et admire comme
Amélie Nothomb et Benoît Poelvoorde - hormis le fait qu'il se trompe sur
la mort de mon papa (qui remonte à 1990, en réalité) il a tout bon et je
le remercie !
C'est à la télévision belge de service public que Gilles
Verlant fait ses premiers pas dans le métier. Et pour cause, son père,
Louis Verlant (disparu en 2001), y est un des pionniers en 1950 et ensuite
un réalisateur de grand talent, spécialisé dans les téléfilms, qu'on
appelle alors des "dramatiques TV" (tels Les anges de la nuit, une
série de Télé-mystères, dans les années 70, Jackson et le
mnémocide écrit par Jean Van Hamme en 1979 ou Le Dancing en
1980, avec Ronny Coutteure). Nous
retrouvons Gilles animateur de télévision à 15 ans dans Tempo
(de 1972 à 1978)... Il se passionne pour le rock et la pop du début des
années 70: Led Zeppelin, Deep Purple, Black Sabbath, Cream; plus tard
David Bowie, Slade, Roxy Music et Lou Reed deviennent ses idoles. Si le
partage de ses passions passe naturellement par la télévision, il aime
également l'écriture. A 17 ans, il est journaliste spécialisé dans le
rock. en 1978, il présente sa première émission hebdomadaire en Belgique,
Folllies (avec 3 "l"), suivie de Ligne Rock. Pendant ce
temps, Canal+ naît en France. Antoine de Caunes (également un fils de la
télé par ses parents), un de ses amis proches, fait appel à Gilles pour la
coprésentation du show de rock quotidien en direct Surtout l'après-midi
en 1984-1985, suivi sur Antenne 2 de Rock Report et de Rapido
sur TF1 tout d'abord et sur Canal+ ensuite. L'émission reçoit le 7 d'Or de
la meilleure émission de variété en 1990. Notons dans le désordre: une
saison de sketches en 1988-1989 avec Peter Stuart, Karl Zéro et Antoine de
Caunes pour l'émission Nulle part ailleurs, des chroniques pour
Tutti Frutti (Nagui, France 2, 2001), une soirée Gainsbourg sur France
2 avec Thierry Ardisson, Symphonic Show - spécial Eurovision avec
Evelyne Thomas en 2004 et des chroniques dans Pour le plaisir sur
France 3 en 2006. En parallèle, Gilles Verlant est producteur, concepteur,
directeur artistique ou auteur dans d'innombrables portraits (de
Gainsbourg à Françoise Hardy, de La Nuit de la provoc et du Mauvais
goût au Temps d'une chanson et aux Victoires de la Musique).
C'est encore Gilles qui réalise et commente Les 40 ans de France2,
émission spéciale présentée par Michel Drucker et Jean-Luc Delarue, en
octobre 2004, Les 100 Plus Grands Français et Gainsbourg pour
toujours en avril 2006. En radio, il est
animateur sur Skyrock, Europe 2, RTL2, sur Oui-FM depuis 1997, où il
propose L'Odyssée du rock les samedis et dimanches matin. Mais il poursuit
par ailleurs sa carrière d'écrivain et de biographe, qui débute avec Bowie en 1981 et par
Gainsbourgréédité plusieurs fois, qui reste une référence absolue
en la matière. Gilles en est devenu l'incontestable spécialiste. Il est
l'auteur d'un Daniel Balavoine, d'un Françoise Hardy, d'un Je
me souviens du rock, d'un ouvrage intitulé
Les Vertus du vice, une anthologie littéraire des jouisseurs. Mais
il est souvent aussi coauteur (L’Encyclopédie de la chanson française des années 40 à nos jours,
L'Encyclopédie de l'humour français, L'Enfer des Stars,
Ma vie en vrac avec Marcel Gotlib,...) Dans l'édition, il est aussi
directeur de collection (Soit dit en passant, une
biographie de Dave, etc.). On lui doit la réalisation de livrets,
compiles, DVD, comme le livret coffret du 50e anniversaire du rock'n'roll
ou celui de l'enregistrement public de
Gainsbourg, et caetera au Palace. Et pour être très actuel, il est
responsable du contenu éditorial du
site officiel Serge Gainsbourg et de rubriques hebdomadaires pour le
site d'Universal
music.
Voici le texte que j'ai écrit pour la
préface du livre David Bowie et le rock dandy
de Loïc Picaud, très beau, très illustré, qui est sortir en février 2007
aux éditions Hors Collection.
En
1981, mon tout premier livre était publié dans la collection Rock & Folk,
aux éditions Albin Michel. Le petit Belge que j'étais n'était pas peu
fier, d'autant qu'il s'agissait à l'origine d'une thèse de fin d'étude
rédigée pour trois professeurs de l'Université Libre de Bruxelles, dont
deux antiques et respectables barbons et un prof d'anglais vraiment
épatant. Le thème en était : "David Bowie et la manipulation des medias"…
Je l'avais réécrit pour des lecteurs de mon âge ; c'était non seulement
mon premier livre, mais aussi le premier sur Bowie en français. Avec le
recul, je me demande d'ailleurs si ce n'était pas son seul intérêt, mais
il m'arrive régulièrement de tomber sur de jolies trentenaires ou de
jeunes quadras qui m'affirment que ce petit bouquin carré fut des années
durant leur livre de chevet, qu'elles en connaissaient par cœur certains
passages. Mon ego est flatté, mais très vite je me raisonne : ce qui avait
suscité leur passion pour ce Portrait de l'artiste en rock-star (c'était
le sous-titre, assez pompeux, je l'avoue), c'était bien sûr Bowie, pas ma
prose maladroite de pigiste belgien de 23 ans…
Tout bien pesé, la rentrée 1981 n'était pas non plus le meilleur moment,
stratégiquement parlant, pour publier un livre sur le dandy extraterrestre
: il sortait de sa période berlinoise, qui nous avait donné deux chefs
d'œuvre (les albums "Low" et "Heroes" ; "Lodger", qui avait bouclé la
trilogie, était moins radical), mais qui l'avait coupé du grand public,
celui qui, aux États-Unis, avait fait un triomphe au funk blanc de Fame.
Cela nous convenait à merveille : une grande partie de l'attrait suscité
par Bowie résidait justement dans l'idée que nous, les vrais fans,
appartenions à une élite, à la race des initiés, ceux auxquels, dans sa
générosité (et sa manie de name-dropper, qui ne l'a jamais quitté), la
superstar offrait constamment des indices, des pistes susceptibles de
combler les plus curieux. S'intéresser à Bowie, dans les années 1970,
c'était ouvrir des portes sur des univers souvent sulfureux, décalés, en
marge – bref passionnants pour les adolescents que nous étions. Imaginons
que vous étiez, comme moi, âgé de 14 ans à la sortie, en 1971, de l'album
"Hunky Dory". Bowie chantait sa fascination pour Andy Warhol et Bob Dylan.
Immédiatement, comme des dizaines de milliers d'autres, de Londres à
Barlin, de Bruxelles à Los Angeles, de Paris à New York, le fan que
j'étais se rencardait : une compile de Bob Dylan piquée dans la
discothèque de mon père me permettait de découvrir un poète dont
j'ignorais tout ; lors d'un voyage scolaire à Londres je fus fou de joie
de trouver un petit bouquin sur Warhol (tout ceci, pour nos jeunes
lecteurs, se situe à une espèce d'âge de la pierre, quand Internet
n'existait même pas en rêve). En 1972 Bowie se métamorphosait en Ziggy et
reprenait sur scène, lisions-nous dans la presse, un titre du Velvet
Underground (et zou, l'argent de poche claqué sur les premiers albums du
Souterrain de Velours). En interview, il clamait sa passion pour Iggy Pop
(et hop, rebelote avec les Stooges). Combien de passerelles Bowie a-t-il
ainsi lancées vers la Science Fiction, Egon Schiele, le funk de
Philadelphie, la bisexualité, les Expressionnistes allemands, À rebours de
Joris-Karl Husmans ? Aurais-je lu la biographie, d'ailleurs passionnante,
de John Merrick alias Elephant Man si Bowie n'avait décidé de jouer sur
scène ce freak, ce personnage difforme, bien avant que David Lynch en
fasse un film ? Me serais-je intéressé, tout récemment, à Arcade Fire, si
Bowie n'avait pas déclaré à qui voulait l'entendre qu'ils sont ses
chouchous du moment ?
En 1981, sans le savoir (quoique, avec lui, tout est toujours savamment
calculé), Bowie donnait un nom à la tribu interlope de ses fans avec le
titre de son nouvel album, celui qui l'avait réconcilié avec les
hit-parades grâce aux singles Ashes To Ashes et Fashion : nous étions
effectivement des "Scary Monsters (And Super Creeps)" – et fiers de
l'être. Deux ans plus tard, avec "Let's Dance", la production de Nile
Rodgers, une décoloration en blond playboy et une jolie permanente, Bowie
devenait une superstar internationale et nous nous sentions quelque peu
dépossédés. Plus tard, heureusement il reviendra à des choses plus
précieuses, plus underground, il commettra aussi des bourdes monstrueuses
(tout l'épisode Tin Machine, qui au final le rendit plus humain) et nous
eûmes de nouvelles raisons de l'aimer, de le suivre à la trace, de nous
intéresser – parfois mécaniquement – à ses nouvelles sources
d'information. Par exemple, je ne suis pas sûr d'avoir été galvanisé par
Nine Inch Nails, un groupe qu'il disait adorer dans les années 1990, au
point de travailler avec Trent Reznor. Ai-je été bien raisonnable lorsque
j'ai acheté religieusement les maxis de Meat Beat Manifesto dont il disait
le plus grand bien à l'époque de son album "Earthling" ? Peu importe : en
nous emmenant sur des chemins parfois obscurs, il a contribué à forger nos
goûts, nos personnalités. En publiant des albums qui, un jour ou l'autre,
seront salués comme d'authentiques chefs d'œuvre (je pense à "Heathen",
paru en 2002, à qui l'on peut prédire un avenir à la "Hunky Dory" : snobé
à sa sortie, célébré sur la durée), Bowie n'a jamais cessé de montrer la
voie, sans jamais se répéter, contrairement à 99,99 % des rockers de sa
génération. En 1971 il chantait Changes : plus qu'une chanson, une
philosophie – il a toujours été question chez ce Lad Insane de ce
réinventer en permanence.
Je suis particulièrement fier, un quart de siècle après ce modeste ouvrage
labellisé Rock & Folk, d'avoir dirigé le livre-monde de Loïc Picaud
que vous tenez entre les mains, d'autant qu'il situe Bowie au cœur d'un
foisonnant réseau d'influences : celles qu'il a reçues, celles qu'il a
exercées sur plusieurs générations d'enfants du rock. Cette année, Bowie
publiera un nouvel album et repartira en tournée. Même si les années ont
passé, je ne peux m'empêcher de ressentir une excitation que je connais
bien, depuis les seventies : vers quels univers va nous entraîner cet
homme à l'intelligence hors du commun ? Quelles nouvelles surprises nous
réserve l'ultime dandy du rock ?
Au
début de l’année 2006, afin de « tester la liberté d’expression en France
» selon l’expression du leader du groupe Didier Wampas, les Wampas ont
publié le single Chirac en prison. Le scandale a été énorme. Dans un bel
ensemble, à quelques trop rares exceptions, les médias se sont abstenus de
programmer ce titre provocateur. Vous avez dit politiquement incorrect ?
Ce dictionnaire, sous forme de biographie aléatoire et sciemment
bordélique, émaillé de reportages, de chansons, d’interviews, d’anecdotes,
de témoignages et de photos inédites, retrace l’incroyable carrière d'une
formation hors norme, intègre, unique en son genre et qui ne s’est jamais
éloigné de son public. De A comme Accordéon à Z comme Zorro, en passant
par M comme Manu Chao, vous saurez tout sur l’univers de ce groupe culte
qui a réinventé le rock’n’roll. Philippe Wampas Martinot, 44 ans, fut le
guitariste des "early Wampas" en 1984. Le plus drôle, c'est qu'il est
aujourd'hui journaliste au Figaro.
J'ai
réalisé les magnétos d'archives de l'émission Le Temps des Yé-Yé présentée
par Frédérique Courtadon qui a été diffusée le lundi 15 janvier 2007 à
20h55 sur France3
(j'en fus également l'un des invités).
Toute la fougue des années soixante pour une grande
soirée en chansons, Le Temps des Yé-Yé, c’est 110 minutes de musique, de
surprises, de témoignages et d’images de légende pour se replonger dans
l’univers de cette génération, en « insurrection artistique ». Le Temps
des Yé-Yé, présenté par Frédérique Courtadon, retrace l’histoire de cette
génération qui a fait découvrir au monde sa jeunesse, sa folie musicale et
surtout son audace. Le temps d’une soirée, des stars de l’époque - telles
que Franck Alamo, Jean-Jacques Debout, Michèle Torr - viendront
réinterpréter leurs tubes. Ils partageront l’affiche avec des artistes
d’aujourd’hui, tels que Miss Dominique, The Rabeats ou Mareva Galenter,
qui reprendront les standards des années soixante. Ils seront accompagnés
d’un orchestre en live dirigé par Hervé Rakoto. Avec les témoignages en
plateau de Paco Rabanne, Jean- Michel Boris, Gilles Verlant et Tony
Frank...
Nuls
Encoooooore un truc : les Nuls
viennent de rééditer l'intégrale de Objectif Nul - j'avais participé en 87
à un sketch intitulé quelque chose comme "La Boum" où je jouais Taxor le
percepteur belge de l'espace qu'on doit pouvoir visionner sur YouTube ou
autre ...