Notes d’un spectateur en dehors de tout lors d’une soirée consacrée à Chestov à la Librairie des Editeurs Réunis

Je ne serai qu’un spectateur durant les journées en question. La faute en est au Maître lui-même qui m’a appris l’art de rester en dehors de tout
Emile Cioran parlant de Chestov, lettre à Alice Laurent

Ce lundi 21 mars, une présentation de Léon Chestov s’est tenue à la Librairie des Editeurs Réunis, un lieu propice pour découvrir le philosophe russe, comme Georges Nivat en fit l’expérience en 1955. Inversement, l’intérêt suscité par la pensée de Chestov, surtout à l’occasion du cent-cinquantenaire de sa naissance, m’avait conduit à cette librairie, située à quelques pas du Panthéon où gisent Voltaire et Rousseau. Assis au milieu de la deuxième rangée, entouré d’une quarantaine de personnes – dont les appartenances à la nation russe, la russophilie ou l’intérêt pour la philosophie n’auraient en aucun cas admis de passer outre cet événement – j’ai écouté avec plaisir les différentes interventions. Tatiana Victoroff introduisit la soirée, en rappelant l’ouverture prochaine de l’exposition « Léon Chestov, la pensée du dehors » et les autres événements organisés pour le cent-cinquantenaire. Elle présenta ensuite le programme des différentes activités de la soirée : les exposés – « L’héritage de Chestov » par Georges Nivat, « L’écho de Chestov en France » par Bernard Marchadier, « Léon Chestov et tradition russe de la conversation philosophique » par Tatiana Schedrina – suivis d’un diaporama d’André Korliakov, commenté par Anne Laurent, et des présentations de deux livres – le catalogue de l’exposition « Léon Chestov, la pensée du dehors » et la réédition des Rencontres avec Chestov de Benjamin Fondane.

Maxime Lamiroy

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