Presse
- l'humanité
: didier odieu, chanteur belge à l’univers grinçant et
sarcastique, croisement de jacques brel et johnny Rotten, est, le 29
janvier 2000, en " concert pirate " sur la scène de la péniche el alame,
amarrée au pied de la grande bibliothèque, à paris. didier odieu avait
été présenté au public français il y a une dizaine d’années grâce à
william sheller, qui l’avait invité à assurer son lever de rideau lors
d’un passage à l’olympia. chanteur expressif, il appartient à une
catégorie d’interprètes à l’univers singulier, en marge des conventions,
proche d’un Français comme fred poulet, ou d’un brel qui aurait écouté
les disques des sex pistols.
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idearts : depuis l'album
"t'es qui toi ?" en 95 et son retour scénique récent , l'heure de la
consécration est venue pour le petit feu follet belge. Son écriture
moderne, surprenante, lui a valu de collaborer avec alain bashung ou
d'être cité comme référence par rita mitsouko ou amina, de toucher aussi
bien les fans de rap que le public traditionnel de la chanson française.
odieu mord à pleine dents dans la pomme blette et en extrait le poison
dans un grand éclat de rire. Une cure salvatrice dans la morosité
ambiante.
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- libération : prouvant
qu'il peut débiter le couplet avec ironie comme éructer en volcan empli
de houblon , le cyclone
odieu, virtuose
et surtout bête de scène, va loin dans le cynisme; et en prime, le
fantôme du grand jacques, qui passe entre les notes ….
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- télérama
: foutraque, en fait, n'est pas le mot exact. on dira plutôt
bouillonnant, éructant et tendre, burlesque et brisé… comme une vie en
vrac, et en vrai.
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- l'événement du jeudi :
les soirs de grand vent, il offre à ses fans transis ses chansons,
fragments d'un discours amoureux, utopique, cynique et cinoque, entre
zen et chaos, déjantées jusqu'à la syncope. la chanson comme une
roulette russe, ça nous change de ceux qui gèrent leur carrière comme un
plan épargne-logement.
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- rock'n'folk : sur le
fil du rasoir sans jamais tomber dans le misérabilisme larmoyant,
odieu
s'impose, en fait, comme le chantre d'une chanson contemporaine
complètement allumée.
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- le monde de la musique :
un univers envoûtant et déchiré : verbe abrupt, constats
amers, parti pris chaotique, derrière ce répertoire sourd une formidable
énergie; de l'art du petit couplet en état d'urgence. le choc.
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- le soir : on n'en
compte pas des masses, des énergumènes comme
odieu;
le plus anar des dadaïstes, le plus grand saboteur de succès qui soit,
le plus inoxydable des bouffons, aigre mais pas prêt d'être aigri , a
déjà dévasté sa terre natale, mais il lui reste encore la France à
dévaster.
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- le
monde : joyeux drille de la
désespérance belge,
odieu joue les diablotins rieurs
d'une voix de buveur de bière, manipule les mots tel un boby
lapointe ressuscité, déshabille les idées convenues, les met en tas,
touille le tout et fait passer la potion par une exaspérante singularité
qui tient de la performance . tout le blues belge : un peu marin, un peu
pluvieux, et néanmoins d'une gaieté caustique…
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- zebrock
: sa voix éraillée râle, ses textes, véritables brûlots,
déchirent ou moquent, attaquent l'âme et le cœur; seul au piano, didier
odieu
rugit, danse, rêve ou rigole. indispensable.
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- Deutchland Radio Berlin
: Odieu : Rigolo, énergique, surpremant ! mon
préféré !
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- bons plans magazine :
virtuose du piano,
odieu remporte la palme du cynisme
décapant, ses rimes percutantes peignent avec la même justesse les
accents zen et chaotiques de la vie …
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- la
dépêche du midi : fastoche, de chanter des trucs qui sonnent
comme ça ? faut les inventer… et là, c'est une autre histoire, un grand
travail de créateur que celui de ce drôle de bonhomme révolutionnaire
autobaptisé "odieu",
qui force l'écoute… et qui laisse des traces. il est
odieu.
souvenez-vous-en.
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- le
maine libre : on n'apprend et on n'écoute ici que des choses
indispensables . si gavin friday avait été francophone comme samuel
beckett, si arno ne chantait plus le blues et si jacques brel avait été
punk, ils auraient été
odieu(x) .
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- midi libre :
odieu
déploie en scène tout l'éventail de son talent :
tchatche frénétique, écriture insolente, musique inventive,
expressionniste, pourrait-on dire…
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- steps : sa planète
d'artiste qui tourne à reculons gonfle d'intensité et de volume sur
scène, véritable centre de gravité, et lieu des débordements salutaires
du saltimbanque insensé. n'en disons pas plus, le plat, c'est le
spectacle.
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- devor-rock : enfin,
le fauve est à nouveau lâché…pour notre plus grand plaisir. visiblement
en pleine forme,
odieu nous fait son grand numéro de
chien fou, qui, en remuant la queue, balaie toutes les potiches
amoureusement disposées sur la table basse du salon …
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- les dernières nouvelles
d'alsace :
odieu,
et c'est la belgique qui se réveille avec nonante-neuf de fièvre!
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- la montagne :
odieu
nous entraîne, à 300 à l'heure, dans un univers
totalement loufoque , fêlé , cinglé, déjanté, dingue… au sortir,
l'auditeur, peu habitué à autant de bouillonnement, ne sait plus très
bien s'il doit crier au génie ou à l'imposture; mais il lui reste alors,
collé à jamais aux neurones, comme le souvenir d'un moment unique.
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- l'affiche :
C'est une évidence,
odieu est le nouveau maître du monde de
la chanson, au-delà des chapelles et des dénominations. rock, variétés,
poésie: autant de mots qui deviennent encombrants et obsolètes quand on
parle d'un univers aussi unique que celui de didier
odieu.
un vrai gourou de secours pour les fans de chanson en
mal d'icônes.
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- ouest-france :
odieu
: le trublion belge. une déferlante belge a envahi le mans jeudi
dernier. le personnage, au rire et à la voix énorme, est déroutant à
plus d'un titre. l'homme a l'ironie mordante . il jongle avec les mots
et les touches de son piano pour nous délivrer des chansons à la poésie
lucide et désabusée. assurément, odieu, tel le poète, a le spleen. le
baudelaire belge respire et chante un blues autobiographique. l'homme
louvoie en permanence entre fragilité morne et passion exacerbée. la
mort côtoie la vie avec pour témoin un ciel couleur pastel.
odieu
a cette espèce d'énergie du désespoir quand, seul sur scène, il demande
à "l'orchestre d'y aller". du coup, le public reste, comme abasourdi par
la présence de ce chanteur décidément hors norme.
odieu
? artiste inclassable et terriblement attachant.
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